Tout est dans la tête (Aratan, Saiseï)

**Maitre de Jeu** Mar 31 Aoû - 16:03

Sur la route qui mène du château au camp des troupes de Dalt, deux cavaliers se croisent, Aratan et Saiseï. Le ralentissement et l'arrêt de la jeune femme incite au dialogue.

Saisei Mar 31 Aoû - 16:21

Préférant prendre la parole, j'adresse un signe de tête à Aratan.

"Messire Cyrion Wisternion, je suis ravie de vous trouver aussi vite. Je tiens d'abord à dissiper tout malentendu entre nous. Si j'ai été quelque peu agressive lors de notre première rencontre, croyez bien que je n'avais que la sécurité de Cornouaille à coeur. Mais tout doute disparu, nous pouvons nous considérer en allié."

Je descends de ma monture et invite Aratan à faire de même.

"Notre ami commun, le Prince Elron, souhaite que nous nous entretenions afin que vous puissiez me fournir des éléments indispensables quant à la préparation de son terrain d'entraînement. Pour ses armées, je veux dire. Et avant que vous ne posiez tout un tas de question, il a laissé une empreinte dans mon esprit, vous y lirez sa demande précise et une identification validant ma bonne foi."

Bien sur, je rechigne à laisser un chaosien lire dans mon esprit, de même qu'un ambrien ou toute autre personne, mais la situation veut que j'accéde à la demande d'Elron. Avant d'accepter un contact mental, j'attends la réponse d'Aratan.

Aratan Mar 31 Aoû - 20:23

[Pour aller au camp humain avec cette monture, j'ai bien sûr repris l'apparence d'Aratan]

* Alors, elle, elle ne lâche pas la culotte !

Ne trahissant ma pensée mutine que par un demi-sourire, je l'écoute déballer tout son argumentaire avant même de m'avoir laissé placer un mot. La voyant descendre de sa monture, je la regarde un instant sans bouger.

- Vous me voyez enchanté de l'évolution de la situation. Elron, qui désire mon aide ? Je me demande bien pourquoi. Enfin, voyons donc.

Je me penche pour faire le contact, mais la différence de taille entre ma monture et Saïseï rend la chose peu confortable, alors je finis par jeter une jambe par dessus l'encolure du cheval pour me laisser tomber au sol devant elle. J'approche mes deux mains de ses épaules.

- Permettez...

Je pose mes mains, m'approche, et colle mon front au sien.

* Contact.

Saisei Mer 1 Sep - 18:39

J'accepte le contact, la première chose arrivant à mon esprit étant la phrase clef d'Elron.
Aratan, censé la comprendre, je le laisse après me fournir tous les renseignements nécessaires concernant Ambre.

Elron Mer 1 Sep - 18:47

"Salut Aratan,

Je suis certain que tu as dû être étonné de ma demande venant de la bouche de Saisei, mais je suis certain que tu passeras outre de ta première entrevue avec elle. Elle est digne de confiance et ne prendra que ce que tu accepteras de lui montrer d'Ambre. Peux-tu s'il te plait lui transmettre tout ce que tu en sais et n'oublie pas le château. Je suis certain que tu as du y passer de longs moments et ces informations nous seront très utiles. On se revoit quand tu veux chez moi ou chez toi ce qui me permettrais de remettre le bonjour à ta maman. Si c'est chez toi, pense à m'y accompagner personnellement , j'ai encore un ennemi de taille là-bas. A bientôt."

Fin de communication.

Aratan Ven 3 Sep - 0:16

Sans rompre le contact, j'envoie d'abord quelques images mentales plus sous la forme d'un rêve incontrôlé - en apparence - que d'un discours construit. A la vision fugace de la gorge fine et du décolleté de Saïseï (sous mon nez) succède quelques vue aériennes d'Ambre la ville, et le campagne autour : ces souvenirs vivaces sont pris d'un vol planant et de haute altitude, permettant bien de percevoir la topographie des lieux.
Après avoir tourné paresseusement dans les cieux, la vue portant de la Forêt d'Arden à la mer, mes souvenirs me rapprochent du château qui domine la Ville. Au fur et à mesure que je me rapproche du sol, je rajoute des détails récents, comme le blocus de la ville à la suite de l'épidémie - vision fugace de boules noires flottantes - puis je vois un gros dragon noir posé dans la cour du chateau - moi - avant de voir par ses/mes yeux les murs intérieurs du chateau, ses tours puissantes équipées d'armes de siège, la vision fugace d'un autre dragon noir crachant une boue noirâtre qui détruit tout sur son passage.
Instantanément porté au sommet d'une tour mon regard se pose sur Arden, avant qu'une épaisse brume blanche ne fasse presque entièrement disparaître la forêt.

Saiseï sent une force vibrante qui tourne et virevolte dans son esprit, lui donnant le tournis, comme si ce vol lui faisait perdre ses repères. Submergée par un assaut mental bref et violent, la tête de la jeune femme part en arrière, comme si elle s'envolait, balayée par une bourasque. Aussi vite que cela est apparu, l'impression disparaît.

Changeant brutalement de point de vue, je suis maintenant sous terre dans un étrange appartement dénué de toute sortie. J'y croise un nain bossu, fort occupé à une tâche étrange, qui ne jette même pas un regard. Ma main trace sur un parchemin un plan du château, plan peu détaillé mais montrant l'organisation générale des ailes, les grands secteurs et les salles que je connais pour y avoir été reçu...
A nouveau un brutal changement de plan, je regarde une petite araignée rouge monter dans un conduit de cheminée, avant de goûter un vin excellent dans une coupe qui semble pleine de sang. Je progresse dans un couloir obscur, un géant en armes est suspendu par les pieds au plafond, le visage déformé de rage de Random à quelques centimètres du mien, sa nièce ligotée et au visage marqué de coups...

Comme un kaléidoscope endiablé, la succession d'images fixes et mobiles s'enchaîne au point de perdre tout sens, avant qu'enfin je ne rompe le contact. J'ai un sourire gêné, les mains toujours posées sur ses épaules :

Je suis sûr que maintenant vous me prenez vraiment pour un fou...

[Edit MJ : Ajout / précision d'action]

Saisei Sam 4 Sep - 5:19

Etrange, jamais un contact psychique ne m'avait fais cet effet là. Est-ce du à la nature chaosienne de mon interlocuteur ? Ou a-t-il tenté de pénétrer mon esprit plus loin que la politesse ne le dicte ?
En tout cas, je prends garde à bien garder les informations fournies pour mieux les restituer dans l'ombre d'entrainement.

"Un fou pas vraiment ? Mais cet assaut mental était-il vraiment nécessaire ? Je préfère vous le demander franchement avant d'en tirer des conclusions trop hâtives."

Aratan Sam 4 Sep - 13:07

Il n'était certes pas voulu : vous m'en voyez autant surpris que vous.

Je retire doucement mes mains de ses épaules et me tiens droit devant elle.

Autre chose pour votre service, Saïseï ? Qu'allez-vous faire de ces informations, exactement ? Je dois vous prévenir que les défenses d'Ambre sont aussi paranoïaques que possible. Vous ne pourrez pas vous infiltrer ainsi.

Saisei Sam 4 Sep - 20:56

Il va me falloir determiner d'où a bien pu provenir cette attaque. Je ne pense pas que Aratan en soit l'auteur ou il est plus stupide que la raison le voudrait. Je mets cela de coté et réponds gentiment à Aratan. Toute animosité a à présent totalement disparue.

"Ces informations me serviront à formater l'ombre d'entrainement du Prince Elron afin que ses troupes se préparent dans des conditions les plus proches de la réalité."

Puis je salue poliment Aratan.

"Je vous remercie de votre aide spontannée. Je n'ai pas d'autre question pour le moment. Mais vous même ?"

Aratan Dim 5 Sep - 2:58

Euh... Tout simplement l'endroit précis où je pourrais rencontrer Elron ? Sans tracasseries sécuritaires, par exemple.

Je remonte en selle.

* Entrainement destiné à quoi, au juste ? Je demanderai à Elron.

Saisei Dim 5 Sep - 23:21

J'indique la direction du campement d'Elron avec autant de précision que nécessaire.

"Je ferais en sorte que vous ne soyez pas ennuyé pour le rejoindre. Sur ce, je vous laisse et merci encore."

Sans autre remarque d'Aratan, je le quitte et influe sur mon pouvoir afin qu'il ne rencontre aucun contrôle de la part de gardes zélés.
Puis tout en chevauchant, je quitte cornouaille, direction l'ombre entrainement afin de la formater aux désirs d'Elron et selon les souvenirs d'Aratan.

Aratan Lun 6 Sep - 1:47

Tagada, tagada... Avec un bref coup d'oeil en arrière, tout de même. Par sécurité et pour le coup d'oeil.

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