L'ombre Godiva

**Maitre de Jeu** Jeu 28 Aoû - 21:35

Arrivée d'ICI

Cela fait maintenant trois jours que tu as quittée le chateau Hodegger en compagnie des chevaliers Quentin et Nedved. Le prince Arutha a reçu une demande de l'émissaire Sandevin, de Sanyos. Ils seraient touché par une maladie incapacitante touchant essentiellement les enfants, les transformant en statues de pierre sombre en une dizaine de jours. Aucune thérapie ne semblant fonctionner, le peuple commençait à s'échauffer. Selon le prophète royal, seule une personne 'sans rapport avec Sanyos tout en y étant liée' pourra arrêter l'épidémie. Que cela puisse être toi te semble aberrant, mais le prince a accepté la requête de l'émissaire, demandant que tu leur sois envoyée.

Tes sacs bourrés d'onguents, de plantes et de diverses potions, tu imagines quels pourraient être les plantes capables de soigner cette maladie étrange. Tu as beau te triturer les méninges, cela ne ressemble à rien de connu. Comment peuvent-ils imaginer que tu pourras trouver une solution ? Quelle responsabilité ont-ils décidé de placer sur tes épaules ?

Tout à tes réflexions, tu es soudain ballotée lorsque Quentin stoppe son cheval, forçant Julia, ta jument, à faire un écart. Nedved s'arrête aussi, bloquant par là-même Julia.

"Qui que vous soyez, montrez-vous." Lance Quentin.

Dans les fourrés proches, deux hommes se relevèrent, armés d'arc.

"Messires, nous ne vous voulons aucun mal et respectons votre rang. Je vais cependant vous demander de nous livrer votre compagne. Le faire de votre plein gré évitera que le sang ne coule ce jour."

Ils lèvent plus haut le bras, montrant clairement qu'une flèche est encochée et prête à partir.

Polgara Mar 2 Sep - 14:00

"Messire, ne vous emballez pas! Qui êtes-vous et que me voulez-vous?"

**Maitre de Jeu** Mar 2 Sep - 19:28

"Madame, si vous ne voulez pas voir couler le sang de vos compagnons, rejoignez-nous de votre plein gré et dites aux chevaliers de rejoindre leurs casernements. Je vous laisse 5 temps."

Le poing levé, il écarte les doigts et annonce "5..."

Polgara Mer 3 Sep - 11:36

Je regarde rapidement les chevaliers, ils sont en état d'alerte maximum. D'un geste de la main je les appaise. Puis je m'adresse à nouveau à l'homme.

"Messire, aucune violence n'est nécessaire, ni dans un sens ni dans l'autre. Si vous me dites qui vous êtes et ce que vous me voulez on pourra sûrement résoudre ce malentendu à l'amiable."

**Maitre de Jeu** Mer 3 Sep - 17:08

Il ferme un doigt de sa main ouverte.

"4..."

Polgara Jeu 4 Sep - 9:11

*bon d'accord, c'est pas comme ça que je vais y arriver...mais je ne veux pas rester seule...essayons autre chose*

Je fais signe à Quentin et Nedved de ranger leurs armes et je m'adresse de nouveau à l'homme posté devant moi.

"D'accord je vous accompagnerai, Messire, mais seulement si mes compagnons peuvent m'accompagner"

**Maitre de Jeu** Jeu 4 Sep - 16:13

"Ne vous en déplaise, mes conditions sont claires et non-négociables."

Un nouveau doigt se plie. "3..."

Polgara Ven 5 Sep - 8:37

*bon, bèn je crois que je ne vais pas avoir le choix...le problème c'est qu'Arutha et Sandevin comptent sur moi et que je n'ai vraiment pas envie de laisser ces enfants sans aide*

" Et bien je crois que vous ne me laissez pas le choix. Mais puis-je vous demander combien de temps cela nous prendra car je suis attendue d'urgence et j'aimerais pouvoir faire annoncer mon arivée imminente par mes compagnons. Par ailleurs, pourriez vous me garantir de me ramener à bon port après....en avoir fini avec moi."

**Maitre de Jeu** Ven 5 Sep - 20:40

"Tout cela ne dépend pas de moi. Dirigez-vous vers l'érable à ma droite."

Il garde la main levée, 3 doigts restant dressés, en attente de ton action.

Tu sens qu'il te dit la vérité et qu'il n'hésitera pas à mettre sa menace à exécution. Il te semble percevoir des présences supplémentaires dans les bois, tant une tension est palpable tout autour de toi.

Polgara Lun 8 Sep - 9:22

*bon bèn je pense que j'a plus le choix...quand faut y aller, faut y aller...*

Je me tourne vers Quentin et Nedved...

"Continuez la route sans moi et dites leur que je ferai tout mon possible pour vous rejoindre le plus vite possible."

... et ensuite je me dirige vers l'érable à la droite de l'homme.

**Maitre de Jeu** Lun 8 Sep - 13:39

Quentin te semble bouillir intérieurement, tant son impuissance le met hors de lui. Nedved reste aux aguets, prêt à plonger au moindre signe de traîtrise. Aucun ne te répond quant à leur acceptation de ta demande.

Lorsque tu arrives à l'érable, deux hommes sortent des fourrés, te font descendre de cheval, te prennent par le bras et te tirent sous le couvert des arbres. Tu arrives près d'un cheval sans selle où les hommes te laissent seul.

Trois hommes portant des peintures noires sur les joues et les paupières te semblent sortir du tronc des arbres, tant tu n'avais pas ressenti leur présence avant de les voir. Ils portent des habits bruns et vert, très serrés sur leur corps. Seul les bras sont à nus et tu distingues sur chaque personnage un triskel tatoué sur l'avant bras droit.

L'un d'entre eux avance vers toi et te place rapidement un sac de jutte sur la tête. Il serre le sac, sourd à tes remarques, te lie les poignets et te place en travers du dos du cheval.

Suite ICI

**Maitre de Jeu** Jeu 11 Sep - 11:18

En provenance d'ICI

Lorsque l'on te remet sur tes pieds, tes muscles ne répondent plus et tu t'effondres au sol. Ces dernieres heures passées en travers de la selle ont privé ton corps d'une partie de son irrigation et il te faudra plusieurs minutes avant de récupérer un semblant de mobilité. Tes geoliers détachent tes poignets et t'enlèvent ton sac.

En récupérant ta vue complète, tu constates que vous êtes dans une clairière circulaire d'une cinquantaine de mètres de diamètre. La forêt entourant l'endroit semble être faite d'arbres immenses, sans doute tri-centenaires. Le sol de la clairière est composée de petits cailloux et de dalles plus larges placées pour former un chemin, non pas droit mais bien tournant, se dirigeant vers le centre de la clairière. Trois piliers se trouvent en triangle isocèle autour du centre, chacun à près de 8 mètres du milieu, et ne supportent rien. Le point central de la clairière comporte un pallier comportant 3 marches, menant vers une énorme pierre noire, ressemblant à un cercueil géant.

Tes geoliers se placent aux limites de la clairière, debout et dos au centre, chacun dans le prolongement d'un des piliers et de la pierre noire.

Polgara Ven 12 Sep - 9:03

Après quelques minutes je me sens mieux et je me relève totalement. J'ai une drôle de sensation dans le ventre...l'impresion que la pierre noire, si mysterieuse, au centre de la clairière m'appelle irrésisteblement. J'essaye de lutter contre cet appel et me dirige vers l'homme le plus proche de moi.

"Quel est ce lieu? Et cette pierre noire..."

**Maitre de Jeu** Ven 12 Sep - 9:43

L'homme, qui te tourne le dos, garde sa position bras croisés sans dire un mot.

Polgara Ven 12 Sep - 10:40

L'absence de réponse de l'homme conforte cette attirance que m'inspire la pierre noire. Je me dirige vers le centre de la clairière. Lentement je monte les quelques marches. Arrivée à la hauteur de la pierre, mes mains sont attirées irrésistiblement par cette pierre noire et je les y déposent à plat, en formant un triangle avec mes pousses et mes index.
Une grande paix m'envahit et je reste là, le temps comme suspendu...

**Maitre de Jeu** Ven 12 Sep - 12:44

Au centre de tes mains apparaît un triskel, placé dans un cercle, dont les lignes de force pulsent au rythme des battements de ton coeur. Instinctivement, comme si ton corps était programmé à l'avance, tu poses ta bague contre le symbole. Une énergie parcourt alors ton corps, circulant de haut en bas et revenant vers la pierre.

La pierre commence alors à dégager une fumée noire qui s'élève dans l'air, dans un bruit de dépressurisation. Tu recules d'instinct pour ne pas avaler les émanations gazeuses. Rapidement, tu es cernée par la fumée, mais curieusement, elle ne t'incommode pas . L'air autour de toi s'assombrit et tu ne distingues plus qu'à 3 mètres devant toi.

Le bruit s'arrête lentement. Devant toi, la pierre n'existe plus, laissant à sa place un escalier s'enfonçant sous la terre. Dans ce trou, une douce lumière semble t'appeler.

Polgara Ven 12 Sep - 13:28

Comme la pierre noire, cette lumière douce m'attire irrésistiblement. Je m'avance lentement et descends l'escalier sans un regard en arrière. Après une longue descente je me retrouve enfin en bas, je regarde autour de moi pour découvrir ce nouveau lieu...

**Maitre de Jeu** Ven 12 Sep - 21:04

Tu te trouves dans une caverne aux murs couverts de champignons phosphorescents. La pierre sur laquelle la mycose se développe est d'une couleur lavande délavée. Plusieurs trous dans la roche te font penser qu'il y a d'autres cavernes au delà de ce qui ressemble à des couloirs.

La pièce contient un mobilier en bois faisant penser à une distillerie, comme celle où l'on créait l'alcool de Prunish au château. Une grande bibliothèque, aux livres mal rangés, fait face à un bureau n'ayant pas vu depuis longtemps la main d'une domestique, tellement il est en fouillis.

Un homme, concentré sur des parchemins est assis sur la chaise en tissus qui jouxte le bureau. Des assiettes, contenant les reliefs de plusieurs repas, sont entassées au pied de la chaise, à une longueur de bras de l'homme. Plutôt âgé, certainenment dans la cinquantaine, il ne semble pas t'avoir entendu arriver ou désire simplement l'ignorer.

Polgara Lun 15 Sep - 9:07

Toujours attirée irrésistiblement je m'approche des murs. Ces champignons phosphorescents me fascinent. L'envie de les toucher est trop forte. A nouveau je forme un triangle avec mes mains (triangle qui forme comme un réceptacle pour le triskel, ce symbole qui m'obsède depuis si longtemps) et je les déposent sur une zone particulèrement lumineuse car particulièrement dense en champignons.

**Maitre de Jeu** Lun 15 Sep - 9:40

La position de tes mains active les champignons, qui brillent d'une lumière nouvelle, plus blanche. Tu vois apparaître une zone plus sombre, dont le centre pulse d'une lumière verte. En t'approchant, tu constates qu'un triskel identique à celui de ta bague y est gravé. Tu emboîtes ta bague sur le symbole et exerce une légère torsion. Un déclic se fait entendre et la lumière blanche des champignons explose soudainement.

La pièce est désormais un salon accueillant d'un cottage anglais aux murs de pierre brute. Un feu ronfle dans la cheminée et un homme d'une cinquantaine d'années sirote un liquide rouge dans un verre à pied. A ton apparition, il se lève, te sourit, prend un autre verre et se dirige vers le bar.

"Daïquiri ou Joccabana ?"

Polgara Lun 15 Sep - 9:52

Après avoir lentement regardé autour de moi, je le regarde dans les yeux et réponds

" Un daïquiri s'il vous plait, Messire..."

J'attends qu'il complète ma phrase tout en le regardant toujours dans ses yeux, qui me semblent particulièrement profonds

**Maitre de Jeu** Lun 15 Sep - 11:21

"Pas de messire entre nous, Pauline, appelle-moi John. Et rien d'autre, je n'ai jamais été versé dans le sentimentalisme parental. Tu as fait bon voyage ?"

Il prend un verre à fond plat et y verse un liquide d'un bleu intense avant d'y placer une rondelle d'un fruit juteux orange. Il place le verre sur une table basse en face d'un siège en osier et se réinstalle dans un large fauteuil.

"Mais assieds-toi, tu sembles fourbue."

Polgara Lun 15 Sep - 13:00

"Bonjour...John."

Je me dirige vers le siège en osier et m'y assieds, reconnaissante. Après avoir bu une gorgée et redéposé mon verre, je regarde l'homme assis devant moi.

"Pourquoi tant de mise en scène ? Une simple demande aurait suffit."

**Maitre de Jeu** Lun 15 Sep - 14:47

Le verre servi est fortement alcoolisé et tu n'en définis pas l'origine. Ton vis à vis sirote sa coupe avant de te répondre.

"Je ne sais rien de ce qui t'a amené, de gré ou de force, jusqu'à moi. Pour cela, tu t'en prendras à ta mère. Mais la connaissant, elle a dû manipuler bon nombre de personnes afin de mettre en place son filet. Quelle femme, si détestable et tellement irrésistible..."

Une étincelle d'amour/haine passe dans ses yeux, avant de revenir à la normale.

"Quoi qu'il en soit, si tu es ici, c'est que j'ai du travail avec toi. Là d'où tu viens, as-tu déjà reçu les bases en herboristerie et alchimie ?"

John
L'ombre Godiva Malkov11

Polgara Mar 16 Sep - 9:08

Je suis plongée dans mes pensées.

*Sentimentalisme parental...ta mère...qui est cet homme? Il a l'air de me connaître mais je ne me souviens pas l'avoir jamais vu. Serait-ce ...mon père... Et ma mère... Il la connaît et a l'impression que moi aussi je la connais mais...*

Après quelques minutes je reprends mes esprits

"Excusez-moi d'insister mais, qui êtes-vous. Vous me parlez de ma mère comme si je la connaissais, or..."

Bouleversée par tout ce qui est arrivé ces dernières heures et au prise de l'émotion je ne peux m'empêcher d'étouffer un sanglot.

Contenu sponsorisé

L'ombre Godiva

L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva

Re: L'ombre Godiva