Premier sorcier (Ranis)

Les rangers semblent particulièrement stressé et moi légèrement excédé par cette marche, je décide de ne laisser qu'une chance à la personne qui approche

"A l'homme qui s'approche, je vous conseille de vous identifier et de venir vers nous doucement sinon, je me verrais contraint de vous éliminer purement et simplement, même si j'en ai pas forcément envie"

*Ah et bien voilà qui évite que l'on stresse pour un rien*

Je continue donc d'avancer, d'un pas nonchalant avant de m'adresser au messager d'une voix amicale

"Aaaah et bien vous pouvez continuer votre route, on y voit vraiment rien dans ces trous donc autant être prudent ..."

Alors que je passe à coté du messager je lui sourire chaleureusement avant de regarder mes gardes du corps en tapotant dans mes mains comme pour appeler des enfants, sans pour autant afficher de moquerie.

"Messieur Benoit et Gregorio ? Qu'attendez vous ? Nous n'avons pas toute la journée et j'ai hate d'arriver à Perlim. Cette longue marche n'est guère aisée pour mes jambes habitué à la nage"

Cherchant à passer le temps pendant la marche, je m'amuse avec Ylthion et lui gratouille les écailles du haut du crane, c'est l'un des endroit qu'il préfère

"Cet endroit est sombre, j'espère que tu n'as pas peur"

C'est donc en flattant le petit dragon que je passe mon temps jusqu'à arriver au camps de base

Alors que j'entre dans Perlim, je ne peux m'empêcher de penser que cela ressemble à un Rebma sous terrain. L'absence de soleil, la pression naturelle, si nous n'avions pas à marcher dans la poussière de la ville, je me serais parfaitement senti chez moi. Mes jambes alourdies par le trajet, je soupire de soulagement en apercevant en voyant l'étendard de la licorne.

*Mon royaume pour un bain ... bon il faudrait que j'ai un royaume d'abord* pensai-je en souriant

Alors que j'entre dans le batiment, je tente de me dépoussiérer et vérifie que les longues minutes sur des pégases et les heures de marches n'ont pas transformé mon corps en un générateur d'odeur désagréable, un autre avantage de vivre dans l'eau : pas de transpiration. Après ma petite vérification discrète et la suppression de taches de boues sur mon manteau noir, j'entre dans la salle à manger avec un sourire amicale, bien qu'un peu fatigué.

"Vous imaginez bien Ambassadeur, mais évitons des titres trop pompeux à mon gout. Je suis désolé de vous afficher un spectacle aussi affligeant mais ces derniers temps je n'ai pas une minute à moi entre les dragons qui attaquent Ambre et le voyage jusqu'ici, je n'ai pas vraiment eux le temps de me changer pour vous faire honneur. Mais si vous me passez ce petit écart, je serais ravi de déjeuner en votre compagnie ... et qu'on me dise ce que je dois faire dans ces lieux. La missive du roi Random était pour le moins brève et très peu précise"

Malgré le voyage l'avait donné une faim de loup, je ne me jette pas sur la nourriture comme un morfal. Je m'installe droit, place ma serviette sur mes cuisses et déguste les mets doucement mais surement. Je coupe un petit morceau de viande avant de prendre en main et d'appeler Ylthion.

"Tiens mon petit" dis je d'une manière affectueuse et en lui grattant les écaille de son front

Alors que le petit dragon mangeait un peu, je réponds à l'ambassadeur avec un petit sourire proche du rictus :

"Et bien au moins mon talent ne sera pas utilisé pour détruire, c'est déjà ça. Je pense pouvoir faire en sorte de réduire leur taille mais il faudrait savoir combien de ces mamouth, je vais devoir réduire et aussi de combien de temps je dispose pour cela. Je dois avouer que je n'ai pas une minute à moi depuis que je suis en Ambre, normal en tant de crise mais tout de même"

*Plusieurs dizaines ? Hmm sacré armée*

Je finis mon bacon tranquillement avant de me lever.

"Et bien ce sera tant pis pour mon bain. J'espère ne pas faire mauvaise impression en arrivant auprès du commandant de l'armée dans un tel état. En ce qui concerne le fait de faire rapetisser les mamouths je pense que je pourrais faire cela dans l'heure mais il me faudra un endroit calme. Enfin, pour la princesse Fiona, je suis assez inquiet pour elle. Elle est certes impressionnante et sa magie dépasse la mienne, mais personne n'est invincible"

Un sourire rassurant se lit sur mon visage alors que je pose ma mains sur l'épaule de l'ambassadeur

"Du tout mais l'absence de nouvelle ne me rassurent jamais. Elle sait que je n'aime pas rester sans nouvelle aussi longtemps ... si c'est un de ses petits jeux pour me faire peur, je jure qu'elle me le paiera la bougresse" finis je sur un ton loin du sérieux de la question

L'ambassadeur reste sur sa faim et n'est pas plus rassuré qu'avant.

Vous quittez ensuite l'ambassade pour prendre des chevaux et une petite escorte de deux hommes, afin de traverser la ville. Vous quittez l'enceinte de pierre de la cité pour remonter une large route à flanc de montagne. Des trous sont visibles ça et là dans la roche, creusés par tu ne sais quel animal ou être pensant.

Remontant la voie en pente douce au trot, vous croisez rapidement une armée en marche. Les éclaireurs prennent note de vos noms et remontent le convoi à toute allure, sans doute pour que vous ne soyez pas sans cesse obligés de vous présenter. Vous devez voyager sur les bords de la falaise en dehors de la route afin de ne pas trop gêner les troupes.

"L'armée du Prince est déjà en route. Espérons qu'il sera toujours à l'arrière garde."

Impossible de forcer l'allure, sauf lorsqu'une unité est complètement passée, laissant un vide soudain avant le prochain régiment.

Dans les troupes voyageant par paquets de 500 hommes, tu trouves des cavaliers, des archers, des fantassins, des anges, des piétons. Le tout provenant de races bien souvent complètement différentes. Tous semblent ordonnés et heureux d'être en mouvement. Il doit y avoir plus de 7000 hommes en ordre de marche vers Ambre. Plus qu'il n'en faut pour défendre la cité... ou la prendre ! La bannière qui flotte au vent n'a d'ailleurs rien à voir avec Ambre, puisqu'il s'agit d'une Salamandre. Celle-ci t'est totalement inconnue.

Vous arrivez au camp de base alors que les dernières unités s'apprêtent à partir, vite suivis par le convoi de civils assurant l'approvisionnement et les divertissements.

Un cavalier observe le déplacement des troupes d'un poste surélevé.

"Voilà le Prince Ian." dit Grassfellers en te l'indiquant du doigt. Vous vous dirigez vers lui.