Mère de ... (Mhyn)

**Maitre de Jeu** Mer 5 Sep - 13:53

Affaiblie, allongée dans un lit propre dont les draps ont été réhaussés d'une odeur de Nortabus aux vertus propres à la récupération du coprs et de l'esprit, tu entends au loin les pleurs d'un enfant, ton enfant.

A-t-il refusé le sein de la nourrice ou en réclame-t-il encore ? Tu ne le sais. Pour l'instant tu ne l'as porté que quelques minutes dans tes bras, à peine consciente, avant qu'il ne soit emmené pour l'emmitouffler. Malgré son arrivée à 8 mois de grossesse, il semble plein de vie.

La vie... Ce dont que tu lui as offert et qu'il conviendrait de lui reprendre selon les sages femmes qui l'ont vu. Un tel enfant n'as pas sa place dans le monde tel qu'il existe. Mais des mondes, il y en a des milliers.

Mhyn Lun 10 Sep - 17:37

Ais-je vu mon enfant ? Je ne suis plus à même de m'en souvenir. Garçon, fille ... monstre ?
Par la licorne qu'avons nous fait ?
Non, je dois m'oter cette idée de la tête. Certes nous sommes cousins mais la parenté est déjà trop éloignée pour qu'elle se manifeste en un corps horrifié à la place d'une peau d'ange. Je ne l'ai pas voulu et nous avions prit nos précautions mais comme le disent si bien certaines boites sur certains mondes :"fiable à 99,99%".
Il est donc le 0,01%.
Il est l'exception, il est la rareté mais parfois unique veut dire mauvais, laid ou encore pitoyable.
Je pleure.
...
Je m'endors.
...
Encore une fois, les pleurs me reveillent, combien de temps ais-je dormi, peu importe mais je le sais, ce sont des pleurs de détresse, comme si l'enfant savait qu'une épée de Damocles siège au dessus de lui.
Dois-je prevenir Méréas ? Oui mais quand ?
Peu importe l'apparence, cela se corrige, mais l'esprit lui va conditionner sa nature, sa force. Et si il était con comme ses pieds apparemment tordus ?
Je ne pourrais accepter d'éléver un enfant qui n'aurait pas sa place en Ambre. Il me reste l'option de l'exil en ombre puis le reprendre une fois sûr qu'il ne possède aucune tare mentale. Mais je regretterais alors ces moments manqués.
Quel dilemne.
Je prie la Licorne de m'éclairer avant de sombrer à nouveau dans le sommeil accablée par une fatigue dont je n'ai pas coutume.

**Maitre de Jeu** Mar 11 Sep - 17:16

Le sommeil ne t'apporte ni réconfort, ni prémonition, juste un moment de silence et de paix intérieure.

A ton réveil, tu te sens fort nauséeuse, encore plus faible qu'avant ton sommeil si cela est possible. Ta gorge est sêche, tes muqueuses semblent enflammées. La sensation de déséquilibre que tu as en regardant le plafond semble t'inviter à fermer les yeux pour laisser passer la vague.

Autour de toi, seul le silence se fait entendre. Ton enfant s'est sans doute endormi ou on l'a emmené plus loin dans la maison pour que ses bruits ne te perturbent pas.

Mhyn Mer 12 Sep - 22:44

Je profite du silence.
Le silence est d'or dit-on et pourtant à cet instant il n'a pas de prix.
Quelle mère suis-je pour ainsi supporter aussi facilement l'absence de son nouveau né ?
Mère ?
Mère ....
Mère !
Quelle mère suis-je pour laisser un tel enfant poursuivre sa vie le vouant à l'échec et aux moqueries ?
Quelle mère serais-je pour l'abandonner dans une ombre d'où il ne vient pas ?
Je n'ai jamais connu ma mère et je ne m'en portes pas plus mal, il en sera de même pour lui.
La décision prise, je prends du repos avant la corvée funèbre.

**Maitre de Jeu** Jeu 13 Sep - 14:28

La gorge te pique de plus en plus, te contraingnant à accepter de tousser provoquant, tu le sais d'avance, une vive douleur dans ton ventre par la pression exercée par tes muscles. Contre ton gré, tu expulses l'air de tes poumons par accoups, une main sur le ventre.

Cependant, ce n'est pas la douleur que tu anticipais qui te fait ouvrir les yeux effrayée, mais le goût dans ta bouche et l'odeur entrant soudain par tes voies respiratoires.

Du Cesta ! Cela sent le Cesta !
Issu de la combustion de plusieurs plantes sêchées, le Cesta est un gaz mortel pour les Ombriens, irritant et nocif pour un ambrien avec ta constitution, à mons d'y mettre une forte dose.

Tu n'as plus senti cela depuis... la mort de ceux que ton père avait désignés comme tes tuteurs alors qu'il était absent. Mais cette odeur, jamais tu ne l'oubliera.

Mhyn Jeu 13 Sep - 17:06

Acte paternel ou simple concours de circonstance. Je réfléchirais plus tard à ces questions. Mon premier réflexe est d'oublier ma douleur et aller jusqu'à la fenêtre pour l'ouvrir en grand. Après une ou deux bouffées d'air frais, mon instinct maternel prend le dessus. Je dois sauver mon enfant car si une personne doit décider de son destin, c'est moi et personne d'autre !
Je me saisis d'un bout de drap que je mouille et l'entoure autour de mes entrées respiratoires puis je tente de localiser la source d'émanation et m'y dirige, ouvrant toutes les fenêtres sur mon passage. Si on veut tuer ma chair alors il est logique que le poison soit au plus près pour être efficace.

**Maitre de Jeu** Ven 14 Sep - 14:41

Rejoindre la fenêtre de ta chambre dans ton état n'est pas une synécure et c'est au bord de l'évaouissement que tu t'appuies sur le pan ouvert afin de récupérer un air frais. Il te faut quelques minutes et un courage de mère pour traverser la pièce et ainsi rejoindre le couloir. La fumée gris clair du Cesta flotte en lambeaux dans l'air. Effondrée à quelques mètres de là tu vois une des sage femmes qui t'a accouchée. Aucun espoir à avoir de ce côté.

Rebondissant par accoups sur les murs du couloir, sans savoir si tu parviendras seulement à le traverser et des gouttes grosses comme des pouces perlant sur ton front, tu as l'impression que tes tripes vont tomber sur le sol à tes pieds, tandis que tu vomirais ce qu'il te resterait de sang dans un coin.

Mais une princesse d'Ambre est d'une autre trempe et c'est à genoux que tu parviens à la pièce devant servir de chambre à l'enfant. Là, deux corps de femmes inertes, tandis qu'autour de la table servant à langer l'enfant fume une vingtaine de bâtonnets d'encens, sans nul doute roulés aux feuilles qui, conjuguées, forment le Cesta.

D'enfant, par contre, tu ne vois nulle trace, vivant ou mort.

Mhyn Lun 17 Sep - 16:03

Me trainant jusqu'aux batonnets d'encens et retenant tant bien que mal ma respiration, j'etouffe ces derniers dans un linge cessant la propagation du Cesta.
Le ou les kidnappeurs ne doivent pas être loin mais je suis ne pas en état de les poursuivre.
Pour le moment.
Respirant l'air frais de la fenêtre que je viens d'ouvrir, je réflechis calmement en scrutant les environs au cas où.
Ils n'ont pas voulu tuer mon enfant, je l'aurais trouvé mort ici même. Mais qui était au courant, Méréas, Vialle à qui je me confie régulierement désormais, ou encore mon père. Car même si je ne lui ais pas avoué, je sais qu'il m'espionne.
Il n'a pas du apprécier cette nouvelle et encore moins la naissance d'un petit fils difforme.
Je sais au fond de moi qu'il m'aime et que son geste est destiné à m'aider mais bon dieu, quand saura-t-il que je suis assez grande pour me débrouiller seule ?
Enfin si il est derrière tout ça mais je ne vois pas qui d'autre.

Je pleure, seule, une des dernières fois possible avant de rejoindre le monde des vivants.

J'attends juste d'avoir assez de force pour bouger et commence une rapide investigation des lieux. Ils n'ont pas spécialement prit de précaution pour assassiner tout le monde, peut être vais-je trouver des traces ou indices. Ce faisant, je m'équipe comme je peux de Toleana, Gindler et arc et flèches.

**Maitre de Jeu** Lun 17 Sep - 16:23

Personne n'est visible pour l'instant au dehors. Tu t'écroules au sol, observant la scène tandis que l'air vicié s'échappe lentement par la fenêtre.

Voyant le lieu du drame, tu en viens à lever des analyses sur les faits, essayant de chasser de ton esprit toute la souffrance, physique et mentale, qui t'assaille.

Tu te doutes que les bâtonnets de générant le Cesta ont remplacé ceux utilisé par les sages femmes à leur insu, allumant elles-même le feu qui les décima, car aucune trace de contrainte ou de violence n'est visible. Disposant de leur matériel toujours près d'elles, cela veut dire que l'échange a eu lieu bien avant que tu ne commence à pousser. La diformité de ton enfant n'a donc pas été un facteur déclenchant l'action, mais bien un acte planifié, peut-être de longue date.

Tu n'es en tout cas pas en état de partir actuellement, si ce n'est aller en te traînant jusqu'à la porte principale de la maison pour réclamer de l'aide, voire trouver un observateur pouvant décrire une éventuelle sortie des lieux avec un tout petit paquet. Si tant est que le mode de sortie ne soit pas par atout.

Mhyn Mer 19 Sep - 9:32

Avait-il, monsieur Z, prémedité l'enlèvement de l'enfant ? Peu de chance car avec son piège il voulait manifestement que l'enfant meurt. Même Ambrien, un bébé ne peut survivre au Cesta.
Z ne devait pas être présent quant les encens ont été allumés. Donc qui a enlevé mon enfant ? Une sage femme qui a senti le danger et a voulu le protéger malgré sa difformité ?
Encore une fois ma vie tourne autour de questions dont à vrai je me moque des réponses. Soit elles me feront trop mal, soit elles seront hors de ma compréhension.
Sachant qu'il me faut de l'aide, je prends sur moi de hurler une ou deux fois puis m'assoupis quelques instants, reprenant un peu de souffle grâce à l'air frais qui s'engouffre dans la pièce.
Au bout de quelques minutes je réitère mon appel, puis encore une fois avant d'abandonner.
Si personne ne montre le bout de son nez, je puise dans mes dernières forces pour sortir mon paquet d'atouts. Reste à savoir qui vais-je appeler ?
Méréas ? Oui il est la personne que je souhaite le plus de voir, mais sera-t-il le plus utile dans cette situation ? Il m'aidera certes, mais pourra-t-il retrouver notre enfant ?
Père ? Oui lui aussi m'aidera et il n'y a pas de meilleur pisteur que lui, mais si il était l'instigateur de cette machination ? Cette pensée me répugne mais je dois la prendre en compte.
Bénédict ? Encore une fois de l'aide oui, mais pas de compassion pour mon enfant.
L'atout que je prends en main est donc celui de mon oncle Gérard. J'attends encore une ou deux minutes avant de tenter le contact.

**Maitre de Jeu** Mer 19 Sep - 13:37

Tes cris ne semblent, de prime abord, attirer personne. Il faut dire que la maison des sages femmes, où ton accouchement a eu lieu, est coutumière des femmes hurlant au moment de donner la vie. Tandis que la carte de Gérard devient froide et qu'un début de contact doit se faire de son côté, un homme d'une quarantaine d'année, avançant avec tâton dans ce silence, montre sa tête étonnée dans l'encadrement de la porte.

Sans doute est-ce un voisin ou autre habitué des lieux, abasourdi de voir les accoucheuses paisiblement couchées au sol. A sa mine, les effluves de Cesta qu'il a déjà inhalées pour traverser la maison sont en train de le tuer à son insu.

Mhyn Mer 19 Sep - 17:03

Pas pensé que le poison serait si present dans l'air. Je lui hurle d'aller chercher à l'aide, histoire de légitimer mon appel au secours et lui éviter une mort prématurée. Ce faisant je continue d'établir le contact avec mon oncle Gérard.

**Maitre de Jeu** Jeu 20 Sep - 11:06

L'homme comprend bien l'urgence de la situation et part en courant. Dans le même temps, Gérard apparaît, fouetté par les embruns, le mat d'un navire visible dans son dos.

"Bonjour Mhyn..."

Il devient soudain grave voyant ta mine.

"Que se passe-t-il ? Tu as été agressée, tu es en sang !?"

Ayant fait peu de cas de ton aspect, tu te rends seulement compte que ta tenue, une simple robe de nuit, est en sang au niveau de ton ventre.

Mhyn Jeu 20 Sep - 17:23

Pire que ce que je pensais.

Mhyn ma pauvre fille, dans quoi t'es-tu embarquée ?

Je souris faiblement à mon oncle.

"Croyez bien que j'aurais préféré un appel de courtoisie. Tentative d'assasinat au Cesta et enlévement de mon nouveau-né."

Je me torts de douleur, au bord de l'évanouissement. Je ne tiendrais pas le contact plus de quelques secondes. Il n'y a rien à ajouter pour comprendre mon désespoir.

**Maitre de Jeu** Ven 21 Sep - 15:04

Craigant te perdre, Gérard tend la main vers toi dans un sursaut pour te donner un point d'accroche et te ramener à lui si tu le permets.

Mhyn Dim 23 Sep - 12:39

Je saisie sa main du mieux que je peux et me laisse entraîner par sa force légendaire mais néanmoins douce quant il le faut.
Je m'évanouie alors que j'arrive à lui sans même le temps de dire un mot.
Je rêve de chimères et de monstres, parmi eux mon enfant que je n'ai même pas encore vu. Je rêve de Méréas si proche et pourtant si distant.
Je rêve de Julian, mon père vêtu de noir un poignard à la main.
Je rêve de Gérard, des ailes d'ange dans le dos.
Je rêve de visage inconnu, je rêve de ma première traversée de la Marelle. Je le revis et cela me déchire, encore plus que la première fois. Je ne comprends pas l'entêtement et la passion de mon compagnon à son égard. Elle est l'autre, la maîtresse.

**Maitre de Jeu** Lun 24 Sep - 10:43

A ton réveil, tu es dans des draps qui ont un jour été propres, aujourd'hui tachés de sang, de ton sang probablement. Tu crois un moment avoir la tête qui tourne, avant de te rendre compte que tu es en pleine mer, dans un navire, sans doute celui de Gérard. La cabine, large et bien aménagée avec des objets en bois précieux, des armes et des outils de marin, semble en témoigner.

Tu mets un moment assez long à te rendre compte que quelqu'un te parle. Un homme, d'une quarantaine d'année, pipe éteinte au bec, ayant subit les affres d'une calvitie frontale, est debout à tes côtés.

"... m'entendez ?"

Lui offrant un bref mouvement des yeux et de la tête, il embraie.

"Je suis Hector De Bras, le Doc du Galion du Bout-du-Monde. L'Amiral m'a confié à mes bons soins pensant que vous aviez été poignardée, mais le poignard en question est sortit de vous plutôt que rentré."

Il a un sourire goguenard lié à sa remarque, ce type d'intervention n'ayant logiquement pas cours sur un navire, d'autant que les femmes à bord portent toujours malheur.

"J'ai cependant fait un peu de couture pour réparer la déchirure que vous avez provoqué avec vos déplacements. Les sages femmes qui vous avaient sans doute traités avaient pourtant fait un bon boulot. Vous auriez dû prendre un peu de repos."

Les doigts sur ton poignet, il compte le rythme de ton pouls tout en parlant.

"Vous êtes faible, avez perdu beaucoup de sang et votre tension est très mauvaise. Je crois aussi que les drogues que vos soigneurs précédents vous ont fait ingurgité ont agit sur votre métabolisme. Il faut attendre qu'ils soient complètement rejetés par votre corps pour envisager de vous lever et pas sans aide.

Voulez-vous un verre d'eau ? Ou de rhum pour vous donner autre chose que le goût du sang en bouche ?"

Mhyn Lun 24 Sep - 19:33

Que pourrais-je faire d'autre ?
Etrangement je n'éprouve pour le moment aucun chagrin d'avoir perdu mon enfant. Comment pourrais-je me sentir désolée d'avoir perdu une chose que je n'ai jamais possédé ?
Ce que j'éprouve est plutôt de la pitié.
De la pitié pour ceux qui l'ont enlevé lorsque je les aurais retrouvé.
Je n'écoute que très vaguement les paroles de ce Hector jusqu'à ce qu'il me propose du rhum.
Je parle difficilement.

"Une larme alors et de l'eau.
J'aimerais aussi m'entretenir avec l'amiral dés que possible."

Ne sachant pas comment je suis reconnue ici, j'évite d'user de toute prérogative. De plus je suis l'invitée de Gérard et de ce fait, n'ai aucun droit sur ses hommes. Mon père m'a bien apprit cette frontière qui existe entre les membres de la famille.
Le respect des zones d'influence de chacun.

**Maitre de Jeu** Mar 25 Sep - 13:28

Le Doc acquiesce d'un hochement de tête, te servant avant d'aller quérir l'Amiral.

Gérard arrive peu de temps après que tu aies terminé tes verres. Bien qu'inquiet, il semble rassuré de te voir réveillée.

"Ha, ma chère petite, le Doc m'a dit que tu étais tirée d'affaire, mais que tu devais te reposer. Ce n'est hélas pas le meilleur endroit pour le faire, mais te transporter ne semble pas être recommandé dans ton état."

Il se râcle ensuite la gorge, hésitant et gêné par la question qui suit.

"Et... Humm... Ton enfant, il est... ?"

Mhyn Mar 25 Sep - 23:44

Un sourire de compassion, un regard de tristesse.

"Je .. je ne sais pas.
A vrai dire, tout est allé de travers. A commencé par ma relation.
Je ne voulais pas tomber enceinte, nous prenions nos précautions mais il faut croire que cela n'a pas suffit."

Je bois un peu d'eau.

"J'ai accouché d'un enfant difforme d'après les sages femmes, je ne l'ai pas vu. Cela s'est mal passé, j'ai faillis y rester.
Il est arrivé un mois en avance.
Quant je me suis reveillé, ca puait le Cesta, quelqu'un était au courant et avait tout organisé à l'avance. J'imagine qu'il a enlevé mon enfant car nul trace de lui."

Encore une gorgée, parler me fait souffrir mais je n'en montre rien.

"Faible comme je l'étais le poison aurait eu raison de moi si vous ne m'aviez pas sauvé. Merci pour cela mon oncle."

**Maitre de Jeu** Mer 26 Sep - 14:57

De sa grosse main il tapotte ton épaule, t'inquiétant quant à la force qu'il y mettait, mais sans raison, ton oncle ayant depuis longtemps appris à se contrôler.

"Une naissance dans la famille est une chose rare et souvent provoquée, cela a dû être difficile a vivre de bout en bout.

Je compatis à ta douleur, mais je suis heureux que tu m'aies choisi pour venir à ton secours. C'était naturel que je t'aide et tu n'as pas à m'en remercier."

Il s'éloigne du lit, s'asseyant sur le fauteuil qui souffre à peine sous son poids.

"As-tu une idée de qui est derrière cela et du pourquoi ?"

Mhyn Jeu 27 Sep - 12:45

Je soupire.

"Je ne vois qu'une personne qui pourrait être au courant et qui aurait des raisons pour agir ainsi.
Mais je ne veux pas y penser."

Et dans un murmure à peine audible.

"Mon père."

**Maitre de Jeu** Jeu 27 Sep - 14:04

Gérard emet un grognement désapprobateur.

"Julian est loin d'être un enfant de coeur, mais je doute qu'il puisse mettre en branle un empoisonnement au Cesta envers sa fille et son petit-fils."

Il remue sur son siège, negationnant cette option.

"Non, d'autant qu'il a d'autres chats à fouetter avec l'approche de l'armada pirate."

Mhyn Jeu 27 Sep - 19:45

Dans mon état autant physique qu'émotionnel, je ne veux pas contredire mon oncle.
Et pourtant mon père reste un suspect potentiel car s'il a d'autres chats à fouetter, il aurait très bien pu confier la tâche à une tierce personne qui se serait méprise sur ses intentions et empirer les moyens utilisés.
Mais au fond de moi je sais qu'il n'est pas coupable mais j'ai trop fait parler mon coeur ces derniers temps, il est désormais l'heure de faire parler la raison.

"Je sais, je sais, mais il n'empêche que c'est bien sa marque.
Quelqu'un veut donc lui faire porter le chapeau d'autant plus qu'il a une sérieuse dent contre le père.
Je le trouverais et lui ferais payer mais les priorités avant tout.
Vous avez parlé d'une armada pirate ?
Est-ce pour cela que nous sommes sur un navire de guerre ?"

Et puis, à cet instant je le regarde droit dans les yeux cherchant à capter le moindre sursaut, la moindre culpabilité suite à ce que je vais dire.

"Mais au fait, je n'ai jamais dis que j'avais eu un fils..."

Donc comment sais-tu mon oncle que mon enfant est un garçon ....

**Maitre de Jeu** Ven 28 Sep - 16:33

Gérard passe la main dans ses cheveux, cherchant où il t'a blessé.

"Ce n'est pas un garçon ? Je n'ai jamais imaginé Julian avec une fille, et encore moins une petite-fille. Déjà toi, il t'a élévé comme un homme... sans offense !"

Il sourit dans sa barbe.

"Ben merde alors, encore une fille pour Julian."

Visiblement, cette pseudo malchance de son frère l'amuse beaucoup.

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