A l'abri (Sance)

**Maitre de Jeu** Jeu 17 Sep - 11:55

Il ne te faut pas longtemps pour contacter Samadhi et y passer à travers ton atout. Tu quittes les Cours et la folie qui s'y installe pour une route balayée par les vents, à proximité d'un Stupa.

Sance Jeu 17 Sep - 19:59

Un oiseau rouge s'envole en lâchant un cri perçant alors que je surgis de nulle part sur cette route déserte. Sance, passager clandestin d'un monde prêt à basculer dans le néant, vient d'être rejeté sur des rives plus hospitalières.

Je respire à pleins poumons l'air moite qui fouette mon visage. Quelque chose en moi exulte alors que je reconnais cette odeur puissante de jungle, où se mêlent le parfum de fleurs multicolores et celui de lianes en décomposition. Je m'agenouille et effleure le sol de ma main, tandis que l'hymne jaillit de mes poumons sans effort :

"Varuna et Mitra, seigneurs du ciel,
Indra et Vayu, rois des dieux,
Asvins aux nombreux trésors,
Purifiez mon âme et mon corps,
Eclairez-moi de votre sagesse,
Que mon esprit chante votre gloire
Dans l'éternité de votre lumière."

La sonorité des mots antiques me fait frissonner.

* Samadhi ! Voilà littéralement un siècle que je ne suis pas venu te rendre visite, ombre d'amour et de peine. Plus personne ne doit se souvenir de moi ici... *

Je rabats un pan de ma cape derrière mon épaule pour rappeler l'écharpe que portent traditionnellement les hommes, avant de commencer ma marche.

* Si je me souviens bien, le prochain temple est à deux heures de marche dans la direction de ce stupa... *

**Maitre de Jeu** Jeu 17 Sep - 20:46

La route en pierre et terre battue est balayé par le vent qui charie des feuilles arrachées aux Dorykorres, des arbres nains qui portent trois types de feuilles sur une seule année. Le soleil est en partie masqué par la Bullte, le massif montagneux qui abrite les dieux. Le soir ne tardera plus et il serait bon de passer la nuit dans le temple. Les 'bêtes aux yeux de jour' attendent l'obscurité pour entamer la chasse. Tu n'as nul envie de les rencontrer... à nouveau.

Sance Jeu 17 Sep - 23:03

* Au moins ne suis-je pas arrivé en pleine nuit... *

Je presse le pas, les sens aux aguêts. Ma route est accompagnée de chants d'oiseaux invisibles, cachés dans l'opacité verdoyante de la forêt.

* Je n'ai jamais aimé les armes... mais un minimum de protection s'impose. *

Un arbre mort m'attend dans un virage. Je casse une de ses branches pour m'en faire un bâton de marche autant qu'une arme rudimentaire.

Spoiler:

**Maitre de Jeu** Ven 18 Sep - 9:36

Le chemin n'est pas propice à une marche rapide, les gens du coin préférant la contemplation de la nature au stress de la vie, mais tu évites de te fouler le pied et arrives en vue du temple. Il est comme dans tes souvenirs, mais avec plus de végétation sur les murs.

Sance Ven 18 Sep - 17:33

* Espérons que le temple n'a rien perdu de son hospitalité... *

Je m'approche tranquillement de la bâtisse. Ce n'est qu'un temple mineur sur la route de pélerinage vers Ryali, mais il accueillait bien une cinquantaine de moines la dernière fois que je leur avais rendu visite.

En franchissant le portique de pierre rouge qui marque l'entrée du domaine sacré, je constate que quelques dieux et les déesses des bas-reliefs ont perdu certains de leurs multiples bras - probablement un typhon plus violent que la moyenne.

J'emprunte l'allée centrale et monte l'inévitable escalier aux neuf marches pour frapper à la porte du temple.

**Maitre de Jeu** Dim 20 Sep - 10:59

Un temps terriblement long se passe avant que tu n'entendes du bruit. Une porte lointaine qui grince plus tard, un moine apparaît du côté du temple, sorti sans doute par une issue plus discrète. Ses vêtements n'ont rien des fastes d'antant, sales, déchirés malgré son envie de masquer les faiblesses de sa tenue avec sa main. Seul le crâne est toujours aussi chauve que dans tes souvenirs. Tu sens la peur dans sa voix, qu'il veut pourtant accueillante.

"Jakasté étranger. Êtes-vous venu quérir protection pour la nuit ou est-ce un pélerinage ?"

La question rituelle, mais le coeur n'y est plus. Il sait déjà que tu n'es là que pour te protéger.

Sance Dim 20 Sep - 12:25

Ma poitrine se serre en constatant la décadence des lieux. Lorsque j'officiais à Dehl, aucun culte n'aurait accepté qu'un seul prêtre dans tout le raj offrît un spectacle aussi désolant.

* Une voix familière dans mon esprit, un conseil de jadis: "Ne retourne pas dans les ombres que tu as aimées, Sance. Tu regretteras tes souvenirs." *

- Jakasté mas, mon frère. Je me nomme Sansatman et je suis en route vers les temples de Ryali. Je souhaite bénéficier de votre hospitalité cette nuit... en vous aidant pour votre peine, naturellement.

Je m'incline, mains jointes, dans le salut des moines. L'ironie de la situation ne m'échappe pas : si j'étais encore l'ancien Sansatman, brahmine de Vishan à Dehl, mon interlocuteur m'aurait déjà salué de la sorte à plusieurs reprises. Mais les temps ont bien changé, pour cette ombre comme pour moi.

**Maitre de Jeu** Lun 21 Sep - 9:40

Le moine te rend ton salut rituel, étonné qu'un voyageur le pratique encore. Gardant pour lui ses réflexions, il t'invite d'un mouvement de bras à l'accompagner à l'intérieur.

Lorsque tu le précèdes à l'intérieur du temple, tu constates la désolation des lieux. Les bas reliefs ont subit un assaut de vandales, le feu a noirci les colonnes de nacre, une partie des lieux s'est même effondrée, laissant passer la lumière. Tu comprends mieux pourquoi le moine est passé par une poterne arrière, la lourde porte d'entrée officielle est bloquée par un tas de gravats et de bois. Pour se protéger d'un enfoncement par bélier ?

Mais ce qui t'étonne le plus, c'est de constater la présence d'impacts de balles sur un mur, ainsi que des traces d'un noir rougeoyant. Une exécution à l'arme à feu dans une ombre qui ne connaissait pas la poudre à canon !

Le moine passe dans les bâtiments annexes au temple, ces derniers se trouvant dans un même état de désolation. Tu vois qu'une poignée de ses congénères sont présents, la plupart revenant de travaux de la terre ou de l'entretien des bêtes. Tu ne vois aucune trace des Naoutè, ces civils qui assistent les moines pour leur permettre de consacrer plus de temps à la contemplation et le rapprochement avec les dieux.

La pièce où on t'invite à dormir contient une grande paillasse, partagée sans doute avec les autres habitants du lieu désolé. Ton guide t'invite à te reposer un peu après ta marche, avant de partager leur maigre repas au coucher du soleil.

Sance Lun 21 Sep - 11:18

Je m'assieds sur le bord de la paillasse, le dos contre le mur, enroulé dans ma cape. Tout ceci me rend mal à l'aise.

* Tout cela n'a rien de naturel. Même s'ils avaient découvert les explosifs, les gens de Samadhi sont trop pieux et trop paisibles pour avoir commis tout cela par eux-mêmes. Quelqu'un est venu et a perturbé l'équilibre... *

Je fais une brève sieste. A mon réveil, je fredonne pendant quelques minutes le vieil hymne de Dharma, une chanson que les fidèles entonnaient parfois pour ramener la paix et l'ordre dans les temps troublés. Je m'arrête au bout de quelques strophes, un pli amer au coin des lèvres : il en faudrait bien plus pour cette ombre, sans parler des Cours et d'Ambre...

Ambre ! Peut-être ne serait-il pas inutile de contacter Aratan à nouveau. Je n'aurai pas dessiné cet autoportrait pour rien, même si les conditions sont bien différentes à présent...

Toujours enroulé dans ma cape, je prends l'atout de l'Ambassadeur.

**Maitre de Jeu** Mer 23 Sep - 16:48

Malgré qu'il te semble avoir capté quelque chose, le contact ne se fait pas. Après une minute, tu laisses tomber.

Sance Mer 23 Sep - 17:15

L'atout retrouve sa chaleur dans ma paume. Mon esprit s'embrase soudain d'une rage et une tristesse démentielles, aux proportions absurdes. L'instant suivant, les émotions se sont évanouies, me laissant désemparé.

* Mais qu'est-ce qui te prend, Sance ? Ce n'est qu'un contact d'atout. Tu pourras toujours recontacter Aratan par la suite -- d'ailleurs, il a quasiment répondu. Du calme ! *

Je hoche la tête, désagréablement surpris envers moi-même. Toujours sous le coup de cet évènement, je me lève et quitte la pièce pour déambuler dans le temple.

J'aimerais bien comprendre ce qui est arrivé à cette ombre. Elle a été ma patrie pendant un temps respectable. Et j'y ai découvert à quel point l'amour peut-être une passion puissante, et douloureuse. Elle mérite que je m'intéresse à elle, au-delà de mes faibles souvenirs.

**Maitre de Jeu** Jeu 24 Sep - 9:48

L'heure du repas arrive et tu es convié à partager la pitance des moines. Lorsque tu trouves la salle de prière utilisée comme salle à manger, tu es outré. Qu'est devenue la grande salle des repas, ses tables en bois de Guerne, son service en Pierre des Dieux taillée, la fontaine sacrée où l'on pouvait s'abreuver ? Ils sont pitoyables de manger dans un lieu consacré, assis à même le sol, plongeant leurs doigts dans une gamelle cabossée.

Et puis, quelle est cette bouillie gluante qu'ils absorbent ? Nulle trace de fruits, de viande ou de vin. Qui plus est, les rations sont visiblement comptées, car les gamelles sont à peine remplies.

Malgré la pitié et la honte qu'ils t'inspirent, tu sens qu'ils ont dû diminuer plus que d'habitude leur ration propre afin de te permettre de disposer d'une gamelle à demi remplie, soit deux fois plus que la leur. Les préceptes les plus importants du culte, tels que l'accueil et l'assistance des autres a heureusement pu perdurer.

Sance Jeu 24 Sep - 13:33

Je termine mon repas pour ne pas insulter l'hospitalité de ceux qui m'hébergent, même si le spectacle qui m'entoure me coupe tout appétit. Je contemple le fond brunâtre de ma gamelle, le visage figé dans un rictus durci. Heureusement, la coutume du silence a été maintenue. Ma voix aurait trahi rage et consternation à la première phrase.

Une part essentielle de mon âme, peut-être la plus belle, en tout cas la plus pure, a grandi dans cette ombre, alors que je vivais parmi ces moines. Harmonie, joie, puissance était leur quotidien, et le mien.

Retrouver Samadhi ainsi... Je me sens sali, déshonoré... Pourquoi ne pas le reconnaître ? Violé.

A l'issue du repas, j'approche le prêtre qui m'a accueilli pour discuter seul à seul. Je m'adresse à lui sur un ton reconnaissant et amical:

"Mon frère, je tiens à vous remercier de vos efforts... Mon grand-père est venu plusieurs fois ici, quand il était un jeune homme, et il m'a souvent vanté les mérites de ce monastère. Mais si j'avais mieux connu votre peine, je ne vous aurais pas imposé la charge d'un voyageur supplémentaire avec autant de légèreté. Comment pourrais-je vous aider, dans ces temps difficiles ?"

Tout dans mon discours suggère que je suis étonné du délabrement des lieux, et que je souhaite sincèrement comprendre ce qui a bien pu arriver.

**Maitre de Jeu** Jeu 24 Sep - 14:29

L'homme est sincèrement désolé de ne pas avoir pu t'apporter autant que ce que ton grand-père à reçu.

"Vous parlez d'un temps que nous ne reverrons plus, notre Sansadhi a été tué il y a plusieurs années et depuis l'ordre a dépéri. La découverte de la poudre à canon par les Avanistes a accélérée notre chute. Dans quelques temps, nous ne serons plus à même de porter secours aux gens dans le besoin ou à nos trop rares fidèles.

J'ai bien peur que vous ne puissiez plus rien faire pour nous, si ce n'est continuer à parler de nos croyances à vos enfants."

Tu sens la résignation dans sa voix et la pudeur de ne pas parler de leurs problèmes et de leur fin annoncée. Il fait le tour avec toi des divers points d'accès pour s'assurer de leur bonne fermeture.

Sance Jeu 24 Sep - 17:02

Je reconnais bien là un prêtre. Il faut accepter les peines et les douleurs. A quoi bon lutter ? Elles ne sont qu'une illusion transitoire, les péripéties d'un passage sans réelle importance... Si une part de moi admet ce point de vue, une autre refuse de se soumettre avant même de lutter.

Tout en accompagnant le prêtre dans sa ronde, je poursuis mes questions:

- Pardonnez-moi mon frère, je suis un voyageur venu de fort loin et je ne suis que mal informé des événements récents. Qui sont ces Avanistes ?

**Maitre de Jeu** Ven 25 Sep - 12:57

Il est étonné que tu poses cette question. Eux-mêmes sont assez isolés en haut des montagnes et pourtant ils ont subit leurs outrages. Il se questionne une seconde sur d'où tu peux sortir pour poser pareille question. Il se rend compte du temps de latence suivant ta question et essaie de se rattrapper.

"... Les Avanistes... C'est le pouvoir, désormais place, qui est arrivé après la découverte de la poudre explosive... Excusez mon hébétude, mais de quelle région arrivez-vous pour ne pas avoir dû montrer patte blanche à l'un de leurs postes de guet ?"

Sance Ven 25 Sep - 15:40

Je souris, plus à moi-même qu'au prêtre.

- Vous souvenez-vous de la parabole de Vishan parcourant le monde parmi les hommes sous les aspects d'un simple voyageur ? Certains hommes viennent de si loin que les noms qu'ils pourraient évoquer ont perdu depuis longtemps toute signification. En l'occurrence, la question n'est peut-être pas tant de savoir de quel lieu je viens, mais de quelle époque, mon frère."

J'apaise l'inquiétude qui point dans le regard du moine en imprimant sérénité et pureté dans mes paroles.

- N'ayez crainte, je ne cherche aucun mal à votre ordre, bien au contraire. Disons simplement que les dieux m'ont permis d'arriver parmi vous sans rencontrer les dangers qui vous assaillent à présent. Pardonnez-moi encore de vous retenir d'une façon si futile dans vos tâches."

**Maitre de Jeu** Sam 26 Sep - 0:24

Rassuré par ton applomb et la pureté de tes paroles, il se détend à nouveau.

"Il reste peu de tâches. La prière du soir à Zandashi et ensuite le sommeil nous guidera dans la nuit."

Il te laisse prendre du repos. Ils te rejoindront bien vite pour trouver une place sur la paille.

Sance Sam 26 Sep - 10:04

Je regagne le dortoir sans hâte, mécontent. J'ai pu calmer l'anxiété du prêtre, mais je sous-estime à quel point Samadhi a changé. Je ne suis plus dans l'Ombre plaisante de mes souvenirs, et je risque beaucoup à questionner tout le monde à tort et à travers.

Je profite de la pause de la prière pour reprendre mon paquet d'atouts. Mon regard s'arrête longuement sur la silhouette d'un homme que je n'ai pas vu depuis des siècles, et qui pourrait m'expliquer bien des choses sur l'étrange spectacle des Cours. Puis je contemple douloureusement l'atout de Darla, l'esprit empli de doutes sur notre séparation et le combat impossible qu'elle a voulu entamer. Où est-elle à présent ? Et que fait-elle ?

Deux présences qui me font cruellement défaut. Deux visages qui ne tarderont pas à hanter mes nuits. Mais c'est un troisième atout que je finis par placer dans ma main... Je m'efforce toujours d'honorer mes promesses.

* Jamais deux sans trois... Par tous les péchés des Asuras, est-ce que cette fois-ci, Aratan, tu vas enfin te décider à me répondre ? *

Sance Mer 30 Sep - 13:06

La communication s'achève, et me voici à nouveau dans le dortoir des moines, attendant leur retour de la prière.

* Je ne vais pas rester dans ce monastère très longtemps en attendant qu'Aratan joue M. Bons offices. Il faudra que je demande au prêtre si le chemin pour Ryali est raisonnablement sûr... *

**Maitre de Jeu** Mer 30 Sep - 15:52

Une quinzaine de minutes plus tard, les moines rentrent tous dans la salle dortoir où tu te trouves, prenant leurs place habituelles. Tu remarques que tu t'es installé à celle d'un des moins vieux, qui tourne un peu avant de se décider sur une place confortable pour la nuit. La porte est barricadée de l'intérieur.

Sance Mer 30 Sep - 18:56

* Espérons que la nuit sera calme... et qu'elle me portera conseil. *

Je m'enroule dans ma cape pour me préparer à dormir. Je pratique quelques exercices de méditation et prends note de l'état d'esprit des moines avant de me résoudre à fermer les yeux.

* Bonne nuit, voyageur d'ombre ! Que la nuit efface tes regrets d'avoir ainsi retrouvé ta maison... *

**Maitre de Jeu** Jeu 1 Oct - 10:03

Le sommeil vient après les pensées où se mélange le souvenir et les regrets.

Tu revis les heures fastes du temple, celles où tu étais toi-même reconnu. L'heure de la prière, les fidèles rassemblés, le rire des enfants. Dans la foule, une personne dénote, une femme... elle s'avance vers toi et tu la reconnais... toute de vert et de gris terne vêtue, comme sur le portrait que tu as vus d'elle, Sand te sourit.

"Bonne nuit mon neveu. Comment se déroule ton voyage par delà le miroir ?"

A l'abri (Sance) Sand10

Sance Jeu 1 Oct - 11:44

Mon coeur se remplit d'une grande tendresse au souvenir des jours heureux, ceux de Samadhi, et ceux de mon enfance. Je suis reconnaissant à Sand d'avoir su les mêler tous deux dans la trame de mes rêves. Sa présence inattendue allège la peine des derniers jours.

Revêtu de la robe pourpre des prêtres, je m'incline dans un salut qui doit autant à la gratitude qu'au respect:

- Ma tante, il y a bien longtemps que nous ne nous sommes croisés. Je me réjouis de vous retrouver, même si ce n'est que le temps d'un songe. Que me vaut cet honneur ?

Mon périple n'a pas toujours été facile - mais j'ai appris bien des choses que je n'aurai jamais découvertes en restant auprès de vous, entre les Ombres.

Ma tante, je suis très inquiet. J'ai récemment séjourné au bout des mondes, là où le Chaos finit en Abysse. Une nouvelle guerre entre les hommes de la Marelle et ceux du Logrus va bientôt ravager les Ombres. Elle peut même vous atteindre et vous faire courir de grands dangers, à vous comme à Père. En avez-vous conscience ? Puis-je vous aider ?

Mes dernières paroles font s'effacer le sourire que j'arborais, et mes traits se figent dans un attente inquiète. Réussirai-je à protéger ceux que j'aime, qu'ils soient d'Ambre ou des Cours, de cette bataille fratricide ?

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