Re: L'antichambre d'Ambre (Sance)

Sance Jeu 10 Déc - 20:41

Tout en reculant légèrement, de façon à pouvoir à refermer la porte de la chambre -- avec fracas au besoin -- je lance au nain excité:

- Aratan ! Je viens de la part d'Aratan ! Je ne vous veux pas de mal !

**Maitre de Jeu** Ven 11 Déc - 16:02

Tu dois fermer la porte devant lui, mais il parvient à la bloquer partiellement avec sa chaussure. De sa main, il entreprend de lutter contre toi pour l'ouvrir en grand. Etant de force presqu'égale, il essaie d'attrapper ta main pour te faire lâcher la poignée de la porte.

"Aratan ? Aratan nous a abandonné, nous laissant à notre triste sort, entre la haine et la mort."

Sance Sam 12 Déc - 21:59

- Pourquoi m'attaquez-vous alors que je peux vous aider ?

* Il l'aura cherché... *

Je prononce, face à mon adversaire et concentré sur lui, un seul mot :

"Haggk !"

qui enfle et se transforme en un tonnerre assourdissant -- en particulier pour le nain qui le reçoit en pleine figure. Je profite de la confusion pour refermer la porte et descendre à toute allure vers le rez-de-chaussée.

**Maitre de Jeu** Dim 13 Déc - 20:44

Le nain est sonné et te donne assez de temps pour t'éloigner sans soucis.

Le rez de chaussée comprend une grande double-porte barrée de l'intérieur, sans doute celle de l'entrée officielle.

Sance Dim 13 Déc - 21:35

Une ambassade désertée, un jardin saccagé, un nain qui s'en prend à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Ambrien, et maintenant la porte officielle fermée de l'intérieur, sans personne pour la garder...

* Aratan, tu as décidément bien fait de partir d'Ambre... Pour un premier contact avec la mère patrie, me voilà refroidi ! *

Je jette un rapide coup d'oeil aux pièces du rez-de-chaussée, sans grand espoir d'y trouver quelqu'un, après ma brève rencontre à l'étage. Mais peut-être trouverai-je une porte de sortie moins voyante -- sans quoi, je devrai me résoudre à passer par la porte barricadée qui me fait face...

**Maitre de Jeu** Dim 13 Déc - 21:44

Habituellement, toutes les maisons nobles disposent d'une sortie discrète pour les gens de maison. Depuis la cuisine ou la réserve.

C'est aussi le cas ici et tu trouves la porte de service, simplement barrée, alors que les pas rapides à l'étage te font savoir que le nain est de nouveau en chasse.

Sance Dim 13 Déc - 21:56

* Par ici la sortie... Et n'oubliez pas le guide ! *

Je n'ai toujours aucune envie de goûter aux poings du nain, certainement encore moins bien disposé envers moi à présent, mais peut-être un peu plus prudent. Enfin, espérons-le !

Je lève la barre de la porte de service pour quitter les lieux, toujours attentif à ce qui se passe à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Ambassade.

**Maitre de Jeu** Lun 14 Déc - 11:14

La porte donne sur une petite cour que tu as vite traversée pour rejoindre, après un portail, une rue sordide. Derrière-toi, tu entends le nain crier.

"Et n'y revenez plus !"

La porte claque et la barre se replace.

La rue donne sur une autre, plus vaste, où les rares gens présents semblent s'éviter comme la peste. Tu peux descendre vers le centre de la ville ou remonter la rue vers les vastes remparts du château.

Sance Mar 15 Déc - 11:31

* Pas sûr que je ne revienne pas, mon ami... mais si c'est le cas, je serai mieux armé. J'espère simplement pour toi que tu seras encore en vie alors. *

Chacun a peur des autres... non sans raison. Combien d'habitants en Ambre à présent ? Combien de malades, de morts ? Et la Cour, est-elle restée ici, ou a-t-elle fui dans des lieux moins hostiles ?

Je décide de descendre vers le centre de la ville avec toute la discrétion requise, la capuche de ma cape rabattue sur la tête.

**Maitre de Jeu** Mar 15 Déc - 18:11

Tu constates que la ville subit de plein fouet l'épreuve de la maladie. Tu trouves d'une part des volets et portes fermées, présageant de personnes soucieuses de se barricader à la faucheuse, d'autre part des maisons complètement ouvertes, dévastées par les pillages et dont l'odeur de mort fait fuir les rares passants. Un étrange balet a lieu, les habitants marchant en zigzag, traversant la rue d'un côté à l'autre, pour éviter les maisons ouvertes.

Un malade essaie de quémander de l'aide, mais il ne reçoit qu'un coup d'épée pour toute réponse, le ferrailleur se résignant à laisser sur le corps de l'homme presque mort une lame, qui risque de lui être utile dans quelques rues. Nul ne semble pouvoir apporter une solution au problème qu'il convient dès lors d'éviter.

La peur, la mort, la haine, voilà ce que te propose la ville d'Ambre aujourd'hui.

On t'apostrophe soudain.

"Et toi, la capuche ! Tu s'rais pas une de ces saletés de chaosiens de la mort !?"

L'homme est sale, saoul et fait tourner dans ta direction l'épée ensanglantée qu'il a récupérée sur le malade mourant, une bouteille presque vide dans l'autre main.

Sance Ven 18 Déc - 1:33

Le spectacle de la cité désolée me laisse un goût bien amer dans la bouche. Samadhi aux mains des Avanistes insultait mes souvenirs de temps plus heureux. Mais trouver Ambre tombée si bas ! Voilà réduits en poussière mes rêves d'enfants et mes espoirs d'avenir...

En entendant la harangue de l'ivrogne à l'épée, je descends ma capuche et le fixe d'un air maussade, en diffusant une impression de malaise, en accord avec la maladie et la mort qui nous encerclent:

"Si j'en étais un, tu crois que j'resterais à crever dans ce trou à rats ? Je s'rais déjà reparti depuis longtemps chez eux..."

... et je fais mine de poursuivre mon chemin, en prenant une direction qui m'éloigne autant que possible de l'homme et son arme.

**Maitre de Jeu** Ven 18 Déc - 10:59

Ton sentiment psychique suffit à le faire hésiter et il se contente de crier à ton encontre.

"C'est ça ! Va t'en loin de moi ! Saleté de pourriture !"

Tu continues de descendre vers le port pour trouver une même désolation. Un attroupement est visible aux abords d'une des sorties de la ville dont les grandes portes sont fermées.

Sance Ven 18 Déc - 20:06

Portes closes. Aucun espoir de fuite. Aucune lueur d'espoir dans ce monde en perdition. La maladie dont me parlait Aratan a véritablement réduit à néant non seulement les hommes mais aussi les sentiments qui les animaient, les liens qui les unissaient.

* Un rassemblement, alors que tout le monde se fuit et s'évite ? *

Un frisson inquiet me parcourt tandis que je m'approche lentement de l'attroupement, juste assez pour voir et entendre ce qui se passe.

**Maitre de Jeu** Lun 21 Déc - 11:56

Des gens dit 'sains' sont agglutinés près des portes fermées, réclamant une sortie, pour leur survie, que les gardes leur refusent, demandant leur dispersion. Les esprit échauffés ne le sont pas encore assez pour passer à l'assaut des remparts, mais cela peut survenir vite avec la bonne étincelle.

Sance Lun 21 Déc - 21:03

* Baunickom et Random pouvaient me mener à Erx. Tout le monde était en Ambre -- rien de plus facile. Mais maintenant, y en a-t-il seulement un des trois qui soit encore par ici ? Et lesquels sont encore en vie ? *

Je balaie la foule du regard pour repérer quelqu'un qui pourrait m'accorder assez de confiance pour me parler... La Cour a-t-elle fui, comme je le crains, ou cela a-t-il encore un sens de remonter vers les hauts remparts du château ? Car s'il est aussi fermé qu'Arden, que faire ?

**Maitre de Jeu** Jeu 24 Déc - 12:17

Tu pourrais toujours convaincre une personne de te parler, voire un garde de faire passer un message.

Il est clair que le château doit être aussi bien verrouillé que les portes de la ville.

Sance Sam 26 Déc - 1:03

* Autant en avoir le coeur net. *

Je remonte vers le château, mon humeur à l'égal du paysage de désolation qui m'entoure... tout en prenant bien garde d'éviter les soudards et les têtes brûlées qui parcourent les rues désertées.

**Maitre de Jeu** Lun 28 Déc - 11:24

Tu remontes la ville jusqu'en haut de la coline, prenant soin de ne croiser quiconque de dangereux physiquement ou viralement, pour aboutir face à des ports de château terriblement closes. Tu peux malgré tout distinguer des ombrers mouvantes à l'intérieur, signe qu'il n'est pas abandonné. Pas encore ?

Sance Lun 28 Déc - 19:19

Démoralisé, je frappe à la lourde porte à plusieurs reprises, avec l'espoir un peu absurde qu'on me répondra. Puis j'écoute, regarde et attends un signe des mystérieuses silhouettes.

* Sonnez trompettes, chantez hérauts,
Sance, fils prodigue, est descendu parmi vous !
Et surtout, pas de pot de chambre sur la tête, merci. *

**Maitre de Jeu** Mar 29 Déc - 10:51

Du haut du rempart, un garde t'apostrophe.

"Hola en dessous. Le palais est en quarantaine, vous avez un message à faire passer ?"

Sance Mar 29 Déc - 19:19

Mes épaules s'affaissent légèrement lorsque j'entends le mot de quarantaine.

* Par Vishn ! Eux aussi ! *

Et c'est d'une bouche marquée d'un rictus amer que je lance:

"Oui. Je dois parler au roi Random. Au sujet d'une mission qu'il a commanditée."

**Maitre de Jeu** Mer 30 Déc - 10:48

Le garde semble dubitatif, mais il ne dit rien et sa tête disparaît à ta vue.

Il te faut attendre plusieurs minutes et le début d'une petite pluie fine pour qu'il réapparaisse.

"Longez la muraille jusqu'à la poterne Est."

Exécutant sa demande, tu arrives à hauteur d'une porte, sitée par delà une fosse remplie d'un liquide où tu ne voudrais pas mettre un pied, une planche en bois posée en guise de pont sans levis.

La pluie rend la traversée un peu glissante, mais la distance est réduite et tu peux ouvrir la petite porte. Par delà celle-ci, tu découvres une partie des jardins du palais, mais à travers une cage complète, plus destinée à accueillir des lions que des courtisans.

A cinq mètres, un mouchoir brodé sur le nez, mais désireux de protéger sa bouche, un homme de cour patiente.

"Je suis le Régisseur du palais, Sieur Hendon. Sa majesté ne peut se rendre disponible actuellement, mais vous pouvez me remettre un document que je lui ferai porter."

Sance Mer 30 Déc - 22:34

La profonde absurdité du salut dont je gratifie Hendon ne m'échappe malheureusement pas. Me sentant comme un fantôme hantant dans les décombres d'un âge plus policé, je lance au régisseur:

"Je vous écris une note dans l'instant."

et griffonne de mon stylet sur un bout de parchemin :

Votre majesté, cher Random,

J'arrive à l'instant en votre cité, suite à une rencontre avec l'ancien ambassadeur Aratan. J'ai besoin d'en parler avec vous en privé. Je vous demande cette entrevue car l'avenir d'Ambre me concerne autant que vous, en tant que fils de la Licorne.

Sance Lyonnesse.

Je soupire en pliant le message de façon à en cacher son contenu aux yeux indiscrets.

* Je mise gros. Mais si je veux une réaction quelconque, je n'ai guère le choix ! *

Je montre ma missive au régisseur au visage masqué:

"Comment puis-je vous le donner ? Et combien de temps me faudra-t-il attendre ?"

**Maitre de Jeu** Jeu 31 Déc - 11:10

Le régisseur désigne un plateau de l'autre côté de la grille.

"Vous pouvez le glisser dans le plateau, il sera conduit au Roi dans l'heure. La durée de la réponse dépendra de l'importance du message et du temps de sa majesté."

Tu vois des pégases passer au-dessus de ta tête, cheval volant pouvant s'affranchir de la quarantaine imposée à la ville pour rejoindre le château.

Sance Jeu 31 Déc - 19:17

Je regarde les coursiers ailés et leurs cavaliers pour mieux comprendre leur origine et leur usage, en laissant échapper un commentaire étonné:

"Mais d'où viennent-ils ?"

J'en profite pour diffuser envers Hendon un sentiment d'empathie et de confiance, qui l'incitera à traiter mes requêtes avec bienveillance. Avant de poser mon message dans le plateau prévu à cet effet, je remarque:

"Je vais demeurer ici quelque temps. Mais si l'attente se prolonge, y a-t-il un quelconque hébergement à proximité ?"

* Les auberges doivent être fermées -- et je doute que louer une chambre chez l'habitant soit une très bonne idée par les temps qui courent... *

Contenu sponsorisé