Re: Prisonnier volontaire (Méréas)

Méréas Mer 15 Mai - 16:19

Je refuse poliment le couteau de Grégor.

"Crois-tu vraiment que Julian m'a imposé cette prison ?
Non, c'est moi qui l'ait voulu et pour le moment, je ne compte pas la quitter de suite."

Mon ami ne comprendra peut être pas tout de suite mais je tiens pas à m'étendre sur mes raisons.

"Il y a longtemps que je ne me suis pas trouvé en aussi bonne forme, cette cure me fait un bien fou. Mais ce n'est pas seulement pour des raisons physiques que je suis ici, mais bien politique."

Par curiosité, je tente d'invoquer la Marelle une fois de plus pour regarder Grégor à travers sa vision, la présence d'un étranger influe-t-elle sur la défense ? J'en doute mais je préfère éliminer une à une toutes les conditions pour comprendre comment fonctionne ma prison verte.

**Maitre de Jeu** Jeu 16 Mai - 14:53

Grégor est d'abord étonné, mais il ne juge pas tes choix, rangeant son couteau.

La Marelle n'est pas plus accessible maintenant que durant les jours précédents.

"La prison est une vue de l'esprit. Combien d'être libres sont emprionnés dans leurs pensées et obligations ? Combien d'animaux sont-ils libres d'aller et venir sans notion de territoire de chasse ?

Si ton choix est d'être ici, ce n'est pas une chaîne qui t'entrave."

Il a un regard en arrière, avant de soupirer.

"Bénédict pensait sans doute que tu me servirais de guide pour partir, il n'avait pas l'intention de me guider pour un retour.

Aussi, j'espère que ton nouveau chez toi accèpte d'autres invités, jusqu'à ce que tu décides d'aller ailleurs."

Il nettoie quelques branches par terre, avant de s'asseoir sur la mousse.

Méréas Jeu 16 Mai - 22:17

Je ne relève pas la dernière remarque de Grégor. Il y a encore peu, j'aurais fais marche arrière, pris la fiole, l'utiliser sur la chaine et conduire mon ami hors d'ici. Mais il faut que j'arrête de jouer le bon samaritain. Si il est ici, c'est bien la faute de mon oncle et de la sienne, pas de la mienne. Je n'ai donc pas à changer mes plans pour lui.
De plus, j'avoue que sa présence me donne du baume au coeur.

"Tu es le bienvenu mon ami et c'est avec grand plaisir que je partagerais avec toi les ressources de cet endroit."

Je m'installe confortablement, Grégor peut remarquer combien je me suis habitué à cette chaîne qui semble n'être à présent qu'une extension de mon corps.

"Tant de chose à dire.
J'avais presque oublié que tu étais là lors de notre rencontre avec Elle. Et comment aurais-je pu ?
La rencontrer fut un miracle en soi mais toi, tu l'as approché et touché !
je ne me l'explique pas mais tu sais garder tes secrets et je ne t'en veux pas.
Après tout, nous sommes devenus amis et je ne souhaites pas changer cela en grattant trop profond.

ah ... Dworkin me manque.

Bien avant que je ne me confie, je suppose que tu as des questions à me poser ?"

**Maitre de Jeu** Ven 17 Mai - 12:29

"Une seule en fait.

Qu'as-tu fait pour te valoir un repos accepté aux frais des Princes ?"

La présence de Grégor, décontracté malgré le sentiment qu'il pourrait avoir de parler avec un prisonnier, fait penser à une soirée au coin du feu avec un bon ami et plus à une vie d'ascète.

Méréas Lun 20 Mai - 23:17

Je hausse les épaules.

"J'ai aimé la fille qu'il ne faut pas."

Je m'installe confortablement et invite Grégor à faire de même.

"Tout reprend avec la mission du roi de me renvoyer en Cornouaille pour voir ce qu'il s'y trame. Je revêts à cette occasion le costume de Saisei, que tu connais puisque l'on s'est rencontré ainsi. Après quelques retrouvailles obligées, je suis envoyé en Ambre avec Elron et pour mission la destruction de la Marelle d'Ambre.
J'accepte histoire de pas trahir mon camouflage mais aussi avec l'idée de faire capoter la mission.
Je réussis à freiner Elron mais lorsque nous arrivons au bord de la Marelle, voilà que je vois le roi se faire égorger par ce stupide samouraï de mes deux. Et un roi en moins et une marelle avec lui. Dommage, je crois que je l'appréciais."

Je prends un bâton et commence vaguement à dessiner quelques traits dans la terre.

"Je rejoins alors la primale tant bien que mal et réussis à passer son nouveau gardien qui avait la tête dure comme un roc. Et ce n'est pas une façon de parler.

Je traverse la Marelle et quelque chose d'inhabituelle se produit. La traversée est bien plus étrange et pénible et surtout finit par une douleur fulgurante, comme si on m'avait arraché quelque chose. Ce détail continue à me perturber, notes le bien.

Je rejoins Ambre pour découvrir qu'une seconde Marelle avait été détruite. Mon sang ne fait qu'un tour et me voilà avec l'idée de venger les Marelles. Idée désormais disparue, notes le bien."

Je gribouille nonchalamment encore le sol de la pointe de mon morceau de bois.

"J'aide du mieux que je peux à contrer les forces ennemies assiégeant Ambre quant Cornouaille arrive en vainqueur. Un peu facile non ?
Bref, la paix précaire s'installe, on panse nos blessures et je finis par retomber dans les bras de la dite jeune femme qui en plus se retrouve enceinte.

Ouais, ouais je sais. Mais nous avions prit toutes les précautions et honnêtement on peut pas dire qu'on soit les spécialistes de la fertilité, tu vois le genre.
Donc question : comment a-t-elle pu ?
Hasard monumental ou intervention extérieure ?

Je finis par me rapprocher de la princesse Polgara avec qui j'étudie les possibilités magiques pour renforcer Ambre et l'aider à restaurer sa grandeur. Nous découvrons l'existence d'objets anciens potentiellement puissants.
Polgara trouve une info sur l'usage intensif de la Marelle et son impact sur notre sang et notre psychisme. En gros, plus on l'utilise, plus on devient débile."

J'entoure d'un cercle mon gribouillage comme pour le délimiter mais le cercle finit par rejoindre l'origine de mon premier trait.

"Mais tu sais tout cela, nous en avons discuté ensemble.

Ensuite, et bien, mon enfant est né. Je ne l'ai jamais vu et apparemment il doit être mort à l'heure qu'il est.
Il a été enlevé à sa naissance sans que sa mère puisse intervenir. Mes oncles et tantes ont fort peu gouté cette engeance, et en gros, voilà pourquoi je suis ici.

Mais j'ai tout fait pour être éloigné. Quant j'ai dis que c'était politique mon choix, je maintiens mais pas comme on pourrait l'entendre. C'est bien pour être en dehors de toute politique que j'ai orienté Julian. Il me faut me recentrer sur moi même, répondre à chacune des questions qui m'intrigue.

A vrai dire, j'espère bien qu'une petite voix qui a déjà officié ne réapparaisse. J'ai besoin d'avancer si je veux un jour atteindre le but que je me suis fixé."

**Maitre de Jeu** Mar 21 Mai - 16:08

Grégor t'écoute en silence, tandis que tu le vois réfléchir et se poser intérieurement des questions.

Après un instant de silence, plutôt long, il fini par poser la question qui l'ennuie.

"Cette femme l'aimes-tu ?

Cet enfant, le désirais-tu dès qu'il fut annoncé ?

N'est-ce pas eux que tu fuis plus que la politique et ce besoin de retour à la nature ?

Dans la nature, certaines espèces abandonnent femme et enfant dès que leur travail est fait."

Méréas Mar 21 Mai - 16:45

"Tu as sans doute raison.
J'avoue ne pas avoir y réfléchit. Je l'aime c'est certain quant à l'enfant, j'avais espéré qu'à sa naissance j'aurais une réponse. On ne m'en a pas laissé le temps.
Après tu me diras que j'aurais pu le rechercher moi même. J'ai estimé que pour le bien et la protection de sa mère, il valait mieux que je joue profil bas.
Donc c'est bien pour des raisons politiques que je suis ici, peut être une politique personnelle, je te l'accorde."

Je continue à creuser la terre d'un air absent.

**Maitre de Jeu** Mer 22 Mai - 9:49

"Vous avez rompu ?"

Méréas Mer 22 Mai - 15:45

"Disons que j'ai coupé un peu violemment les ponts pour la protéger."

**Maitre de Jeu** Mer 22 Mai - 15:52

"Donc, tu l'as abandonnée sans rien lui expliquer."

Il se tait, laissant une atmosphère un rien pesante flotter.

"Crois-tu qu'elle aie compris ton acte ?

J'ai souvent entendu des gens qui disaient avoir tué par amour, voulant protéger quelqu'un ou éviter la souffrance de l'être aimé. J'ai mis longtemps à comprendre de tels gestes, c'est d'ailleurs pour cela que je me suis retiré de la vie des hommes pour y préférer celle de la nature.

Aujourd'hui, j'ai compris que sous le couvert de l'amour, c'est surtout sa propre peur, sa propre souffrance, son propre regard que ces gens cherchaient à couvrir.

L'amour est un moteur, mais c'est aussi un masque.

Combien de dictateurs n'ont-ils pas agit pour l'amour et le bonheur de leur peuple ?"

Méréas Mer 22 Mai - 16:00

"Je suis d'accord avec toi, Grégor, mais dans ce cas, il est préférable qu'elle ne sache rien. J'imagine qu'elle doit se sentir trahie mais c'est un mal nécessaire.
Son comportement vis à vis des autres n'en sera que plus vrai et on l'a laissera tranquille, je l'espère.
Mais je compte bien garder un oeil sur elle.
L'amour comme tu dis peut être un moteur mais c'est aussi une faiblesse, une faiblesse que tes ennemis ont vite fait d'exploiter.
Mon amour pour elle est trop sincère pour se couvrir d'hypocrisie. Mais je sais que je ne pourrais me sacrifier pour elle, pas encore.
Voilà pourquoi une telle coupure. Il faut qu'elle croit que je ne veux plus d'elle. Si elle le croit, les autres le croiront aussi.
C'est un sacrifice que j'accepte de faire pour mon entreprise future.
"

**Maitre de Jeu** Mer 22 Mai - 16:04

"Ne penses-tu pas qu'elle te reprochera d'avoir trop pensé pour elle et de l'avoir considérée comme de moindre valeur par rapport à ta personne ?

Penses-tu que l'amour détruit peut être reconstruit ?

Peut-être n'auras-tu plus que des cendres dans tes doigts lorsqu'il sera temps de lui expliquer ton geste.

Le temps qui passe le consumme plus à chaque instant."

Son ton n'est pas critique, mais se veut visiblement apporter un éclairage multiple sur la situation.

Méréas Mer 22 Mai - 16:10

"C'est un risque en effet. Mais je ne veux pas qu'elle me regrette."

Mon ton est plein d'amertume et de tristesse mais aussi décidé.

"Mais je t'en ai déjà trop dit. J'ai confiance en toi Grégor, mais si tu étais un des nôtres, je me serais tu.
Certains savent que tu m'es proche et déjà rien qu'à cause de cela, tu es en danger. Imagines alors pour elle.
Tu pourrais croire que je me prête trop d'importance mais si je suis ici, et toi aussi, c'est bien parce que d'autres le pensent."

**Maitre de Jeu** Mer 22 Mai - 16:39

Il hoche la tête comprenant ton point de vue, se taisant pour un temps, avant de briser de nouveau le silence.

"Si tu devais sauver une personne dans un immeuble en feu, serait-ce ton amour ou ton ami ?"

Méréas Mer 22 Mai - 16:51

Je souris. Que voilà une bonne question qui cache bien des conditions, quel amour, quel ami, quelle circonstance. C'est en toute honnêteté que je réponds.

"Aucun des deux si je ne peux sauver les deux."

**Maitre de Jeu** Mer 22 Mai - 17:05

Grégor sourit en réponse au tiens.

"Tu cherches trop, trop loin. Tu désires avoir tout et si ce n'est le cas, tu préfères n'avoir rien.

Cela s'approche d'une personne caractérielle, égoïste, préférant briser tous ses jouets que de les prêter à autrui.

Ce n'est pas le Méréas que j'ai rencontré et qui était prêt à offrir, à partager, cherchant à protéger et aider, mais toujours tiraillé entre deux chemins, entre deux visions du monde.

Quelle blessure as-tu subie que je n'ai vue, qui t'oblige aujourd'hui à t'isoler sous une armure d'amertume et de faux semblants ?

Nul ne peut sauver tous et toutes. Chacun doit faire un choix à chaque instant, des moments graves à ceux sans importance, s'attirant les faveurs et la haine de l'un ou de l'autre. Ce sont des choix, pas nécessairement les meilleurs selont certains points de vue, mais il convient de les assumer.

Abandonner le tout lorsque l'on ne peut sauver le monde, est une fuite et montre un égoïsme certain.

Te reconnais-tu vraiment dans cette description ?"

Méréas Mer 22 Mai - 17:19

Pour la première fois avec mon ami, la colère monte.

"Facile de juger dans les coulisses !

Détrompes toi Grégor, j'ai fais un choix, un choix que j'aurais préféré de jamais avoir eu à faire et dont l'issue est certaine.
Mais au moins aurais-je essayé et non pour moi, non pour elle, pas même pour toi mais bien pour une autre.
Crois que je fuis ? N'ais-je pas les moyens de fuir réellement sans que l'on me retrouve ?
Est-ce là un lieu où je me la coule douce en attendant que les malheurs passent ?
Celle pour qui je vais faire cela est hors de ma portée et pourtant il ne se passe pas une seconde sans que je ressente son empreinte dans mon âme."

Je me calme rapidement, Grégor n'y est pour rien. Ce qu'il dit est juste jusqu'à un certain point. Jamais depuis ma rencontre avec la Licorne je n'ai pensé à moi. Même avec Mhyn.
Egoïste je l'étais en réalité en ne voulant jamais assumé mes choix. Aujourd'hui c'est différent. Ambre à perdu deux Marelles, deux membres, deux coeurs, en partie par ma faute, et je dois y remédier, même si je dois y laisser la vie.

**Maitre de Jeu** Ven 24 Mai - 16:15

Grégor laisse passer l'orage, pliant devant ton énervement qu'il sait ne pas réellement être contre lui.

Te laissant le temps de la réflexion, il se lève, se frotte pour enlever la mousse pleine de terre sur ses cuisses, et réalise un tour du propriétaire voyant quelles sont les limites de ta cage sans barreaux.

Méréas Ven 24 Mai - 17:21

Je me renfrogne un peu. Si on se sacrifie on est égoïste car martyre, si on ne fait, on est égoïste car passif. Mais passif, je ne le suis pas malgré les apparences, martyre, j'espère ne jamais le devenir.
Je profite de cette pause accordée par mon ami pour penser un peu à Nyx. Sa présence me ferait le plus grand bien aussi. Toujours embêtant d'avoir un membre en moins.
Je médite le temps que Grégor m'accorde tentant une fois de plus d'atteindre la Marelle. Pour cela je contemple l'image que j'ai dessinée au sol qui la représente. Il y a bien longtemps alors que je croyais être perdu, son image m'a aidé à retrouver le chemin. La visualiser, même sous forme terreuse, accentuera peut être ma capacité de concentration.

**Maitre de Jeu** Lun 27 Mai - 14:19

Rien à faire, le lien à ton poignet brise sans cesse ta concentration sur le sujet marellique.

Après un bon quart d'heure, Grégor revient en regardant derrière-lui.

"Il y a quand même une limite à ta retraite.

J'ai vu des yeux briller dans les broussailles, du même genre que les loups que nous avons croisés avec ton oncle.

J'ai bien compris qu'il aurait été dangereux pour moi de sortir de la zone.

Je me demande si c'est le régent qui les tient à distance ou si c'est autre chose."

Méréas Lun 27 Mai - 14:34

Je hoche de la tête.

"Je sais.
Julian m'a informé de leur présence et du repas que je leur offrirais si jamais je venais à quitter cet endroit.
Vu qu'ils nous ont ignoré lors de notre venu, j'imagine qu'il a une quelconque influence sur eux, tout comme Bénédict manifestement.
Mais il n'est pas dans mes plans de partir, donc tant qu'ils se tiennent à l'écart et moi ici, disons qu'il s'agit là d'un status quo qui convient à tout le monde."

Je balais du pied le dessin de la marelle et jettes le bâton au loin.
Je ne peux pas croire que Julian ait usage de cette prison sans qu'il y ait un moyen de s'en échapper. Chaque geôlier connait sa prison et ses faiblesses, si un jour la situation se retournait contre lui.
Je dois pouvoir rétablir mon lien avec la Marelle, il suffit que je trouve une piste. Je caresse la chaîne tout en pensant à diverses théories aussi nombreuses qu'incongrues.
Une autre question vient à mon esprit.

"Je me demande si Julian possède le moyen de me surveiller. La chaîne et les loups peuvent ne pas suffire. Comment dans ce cas, veille-t-il à ses prisonniers ?"

Je formule malgré moi la question à voix et n'attends pas de réponse de Grégor.
La chaîne entre les mains, je me dit que si elle réussit à repousser la Marelle ainsi, du fait de sa réalité ferme en cet endroit, c'est qu'elle doit elle même être source de pouvoir. Le mot aiguiller vient à mon esprit, sans doute du aux dernières conversations avec Polgara. Mais je mets la charue avant les boeufs.
Usant uniquement de ma psyché je tente un contact avec la chaîne dans le seul but pour le moment de déterminer si pouvoir il y a et dans quelle mesure.

**Maitre de Jeu** Mar 28 Mai - 13:18

Grégor n'ayant pas de réponse à te proposer, se contente de se taire.

Projetant ta psyché sur l'objet, tu n'en décelles pas de pensée consciente. Par contre, tu ressens un pouvoir diffus dans l'objet, signe qu'il dispose au moins de sa propre énergie.

Méréas Mar 28 Mai - 22:22

Déjà ça. Grégor restant silencieux je poursuis mon analyse avec le peu de moyen à ma disposition. Je scrute la chaîne afin de déterminer si le pouvoir en question est égal sur toute sa longueur ou y'a-t-il un pic ou un creux dans la continuité.

**Maitre de Jeu** Mer 5 Juin - 13:41

La chaîne semble égale sur sa longueur, quoi qu'encore plus concentrée sur la jonction à ton corps.

Grégor entreprend de tailler un bout de bois. Tu comprends vite qu'il se fabrique des petites lances et autres piques à sarbacane.

Méréas Mer 5 Juin - 16:59

Je regarde mon ami et l'interpelle.

"Tu t'attends à une attaque ?"

J'ai rarement vu Grégor paranoïaque. Il doit se méfier de l'endroit pour se préparer ainsi.
Je reviens vite à la chaîne. Elle n'offre aucune faiblesse apparente. Comme je le suspectais depuis le début, inutile de m'opposer à elle.
Je continue à l'effleurer et tente au contraire de puiser cette énergie qui émane d'elle.

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