Lunatique (Méréas)

**Maitre de Jeu** Mer 7 Oct - 14:01

Un bruit aigu et déplaisant. La tête te tourne. Les images de ton arrivée à la frontière te reviennent. La téléportation ratée, la rafale, Nyx...

Ton poumon... Tu te tâtes le corps et ne trouve nulle trace de ta blessure. Combien de temps es-tu resté inanimé ? Des mois sans doute pour que ton corps aie pu guérir... à moins que ce ne soit un soin magique...

Tu découvres ton environnement. Une chambre, ta chambre sur terre, ton appartement de fonction en tant que membre de la recherche de biotechnologie. Tout est là, tel que dans tes souvenirs. As-tu rêvé tout cela, toute cette vie, tous ces pouvoirs ? C'était trop réel, tu étais dedans... Jamais tu n'as fait un rêve si long et si remplis de détails.

Pourtant, c'est bien ton chez toi. Et ton radio réveil qui continue son tintouin désagréable pour t'inciter à sortir du lit. D'un geste mécanique et routinier, tu lui rabats le caquet.

Méréas Mer 7 Oct - 14:13

Nyx... Je remets à plus tard ma tristesse avant d'être certain de ce que j'ai vu. Je me lève. Un rêve ? Peut être mais dans quel sens ? Je reconnais la signature de Lune. Sa maîtrise des souvenirs est sans faille. En suis-je si sur ? Quel bonheur cela serait de me retrouver comme avant, sans pouvoir et surtout sans ce danger permanent qui pesait sur mes épaules. Mais quel vide ! Dois-je choisir entre cette vie et la nouvelle qui s'est ouverte à moi ? Machinalement, j'invoque la vision de la Marelle.

**Maitre de Jeu** Mer 7 Oct - 14:35

Tu ne trouves pas de trace en toi des étoiles que tu reliais pour invoquer la Marelle. Pire, tu ne sais même pas comment plonger ton esprit dans ta marque interne. Fermer les yeux ne te fais voir que le rose de la lumière filtrant à travers la membrane de tes paupières.

Méréas Mer 7 Oct - 14:43

Alors tout cela n'aurait été qu'un rêve ? Ma foi, aussi vrai eusse-t-il été, un rêve reste un rêve. Je secoue la tête tentant d'oublier tout cela. Je me sens soudainement ridicule.
Que devais-je faire aujourd'hui ? Aller au travail ? L'envie m'en manque, je vais me faire porter pâle. Je note mentalement la tâche d'appeler mon employeur après le petit déjeuner. Je me dirige vers la cuisine et prépare ce dernier.
Je prends mon temps et je suis amusé de mon rêve. Incroyable comment il m'a paru vrai. Mais quelle folie, moi dans Star Trek ? Pire, moi dieu vivant ! Serait-ce mes fantasmes que mon subconscient a manifesté pendant mon sommeil ?
Je finis de déjeuner, j'appelle mon bureau pour les informer que je n'irais pas travailler aujourd'hui. Il serait peut être temps que je consulte un psy ....
Je vis ma vie.

**Maitre de Jeu** Mer 7 Oct - 15:14

Suzan prend note de ton absence et, après avoir été rassurée de ton état, te souhaite un prompt rétablissement.

Un mug de cornflakes à la main, tu t'assieds pour regarder la rediffusion du Show d'Oprah d'hier soir. C'est Paul McCartney son premier invité et tu suis cela d'un oeil distrait, les pensées au loin.

Méréas Mer 7 Oct - 15:44

Pourquoi ce rêve me tracasse-t-il tant ? Ordinairement, je les oublie avant même d'ouvrir un oeil. Quelque chose cloche, mieux vaut prendre l'air. Je m'habille, élégamment tout en restant sobre, je ne vais pas à une soirée, et sors de chez moi. L'air est frisquet et me fait frissonner. Après une demi heure, je m'arrête prendre un café au starbuck du coin. Je passe ma commande et m'aperçois que j'ai oublié mon porte monnaie. Damned. J'annule donc ma commande, sors du café et espère, sans savoir pourquoi, trouver un billet à terre, près d'une poubelle. Rien. Tant pis, je me passerais du café. Je continue à déambuler dans la ville sans autre but que la promenade.

**Maitre de Jeu** Mer 7 Oct - 17:10

Tu retrouves les odeurs, les bruits, les sensations que tu avais oubliées. Oubliées ? Comment pourrais-tu avoir oublié ce qui date d'hier ? Cela manque de cohérence.

Un taxi manque t'écraser pour embarquer un client quelques mètres plus loin. La ville est si folle...

Méréas Mer 7 Oct - 17:28

Je reprends mes esprits et continue à marcher constatant ça et là la folie qui m'entoure. Les quartiers que je traverse sont tels que je les ais toujours connus mais cela parait si lointain. Il y a longtemps que je n'ai pas profité d'une journée bien à moi. Je redécouvre ma ville. Mes nazis de patrons en seront pour leur frais, demain je démissionne. Mes pas finissent par me mener au parc Benjamin Franklin. J'adore ce parc, calme, éloigné des écoles dont les gamins turbulents n'auraient fait que tuer sa quiétude. Le sol est un mélange de terre battue et de sable. Prenant un bâton, je dessine un étrange schéma composé de lignes droites, de courbes, d'aller et retour. Je trace aux endroits stratégiques des voiles imaginaires. Où ais-je déjà vu ce dessin ? Je l'efface du pied et recommence, une fois, deux fois, dix fois. A chaque tentative, le tracé reste rigoureusement le même, au centimètre près. Je ferme les yeux et réitère mon tracé. Idem. Incroyable comment ce schéma est ancré en mon esprit. Je ne parviens pas à me souvenir où l'ais-je déjà vu mais il m'attire tel un marin par la mer.
Je contemple le sol comme un adepte contemple une oeuvre de Van Gogh. Le tracé est hypnotique et je me perds des heures dans cette géométrie poétique.

**Maitre de Jeu** Jeu 8 Oct - 9:40

Les passants restent quelques secondes ou quelques minutes à observer le pseudo art tracé à même le sol meuble.

Tu es tiré de ta rêverie par un couple de vieux français parlant de la mort ce jour de Barbara, la chanteuse de l'Aigle noir. Si tu connais la chanson, c'est plus la notion de l'aigle qui te rapelle des souvenirs rêvés. Un vol sur un aigle, poursuivi pas des dragons, au-dessus d'une cité subissant une inondation d'un liquide noir, avant d'être sauvé par des avions nazis.

Tu secoues la tête. Quel rêve idiot !

Méréas Jeu 8 Oct - 10:28

Je sors de ma rêverie me sentant de plus en plus stupide de me laisser ainsi dominer par mes songes. J'efface le tracé de peur que quelqu'un ne vienne le souiller, stupide. Je déambule jusqu'à la tombée de la nuit et contemple le coucher de l'astre divin. Ce spectacle m'émeut d'ordinaire. Penser qu'une colossale boule de feu flotte dans le néant et que ces rayons viennent nous réchauffer m'a toujours laissé admiratif. Mais ce soir ce sentiment reste à l'état embryonnaire. Je ne ressens rien aussi je laisse le soleil mourir seul et me dirige vers le Irish Pub où j'ai l'habitude de boire un verre et ramener une femme dans mon lit. Sur le chemin je salue la Lune d'un hochement de tête. Elle qui d'habitude ne représente qu'un morceau de roche dans l'espace semble bien plus ce soir pour moi. Le verre est bien là, la femme aussi. Elle se dit s'appeler Mhayne. Plutôt jolie, rousse, tache de rousseur, silhouette élancée mais les hanches larges, comme je les aime. Je lui plais, c'est l'évidence même. Mais ce soir non plus l'envie n'y est pas. Quelque chose me gêne, son prénom ! Mais diable pourquoi ?
Je laisse Mhayne à son désarroi et sa déception non sans lui laisser la note tel un goujat mais surtout parce que je n'ai toujours pas d'argent sur moi.
Je retourne me coucher, demain sera un autre jour et je n'irais toujours pas travailler.

**Maitre de Jeu** Jeu 8 Oct - 11:18

Tu rentres et te mets au lit, cherchant avec difficulté ton sommeil.

Il te semble ne pas avoir dormi, sans toutefois être fatigué, lorsque ton radio-réveil t'agresse les tympans.

Un levé sans plaisir, un coup de téléphone pour prolonger ta maladie, l'annonce qu'il te faudra voir un médecin pour confirmer ton absence, la télé, le journal.

Dans le Washington Post du jour, tu parcours d'un oeil distrait les différents titres. Bill Campbel est réélu maire d'Atlanta... C'est marrant, il te semblait que c'était déjà fait. Sans doute n'étais-ce que les sondages que tu avais lu précédemment...

Une critique négative sur Flubber. C'est vrai que le fim est nul, tu ne te souviens plus avec quelle fille tu es allé le voir, contre ton gré... Mais... Comment as-tu pu aller voir un film qui ne sort que ce mercredi ? A une avant première ? Mince ! Comment peux-tu te souvenir d'un rêve s'étalant sur plusieurs années et pas de ce que tu as dû faire samedi !?

Méréas Jeu 8 Oct - 11:35

Je ne comprends plus. Je ne m'habille même pas et je sors sous les yeux éberlués des passants en caleçon. Le froid ne m'agresse pas, rien a de sens. Rêve-je ? Je me pince, Aïe, douleur.
Je fouille ma mémoire, les rêves se font souvenirs, souvenirs se font réalités. Suis je vraiment un dieu ? Non pas un dieu mais plus qu'un homme, un prince.
Je m'assieds sur le trottoir ignorant les gens qui semblent s'inquiéter de mon état. Je masse mes tempes et deux noms viennent à mon esprit me confirmant que tout cela n'est qu'une mascarade.
Soit je suis fou soit je suis floué. Dans les deux cas, je n'ai rien à perdre à part l'esprit ce qui dans le premier est déjà fait. Je chasse les gens d'un geste et rentre. Je sors du papier, un fusain et commence un crayonné. Bien sur je pourrais dessiner un schéma, le même que celui qui m'avait interpellé hier au parc mais c'est un animal que j'esquisse. Puis un visage. Le visage représente une femme d'une beauté sans égale. Non c'est faux, il y a plus belle, je veux dire plastiquement, mais dans mes souvenirs elle est la plus jolie. Mhyn. L'animal est un chat noir. Je l'ai perdu deux fois, la première quant j'ai quitté ma soeur et ma mère à Greshbotten. La seconde, il y a peu, fauché par les balles nazis. Nazis, les avions, les gardes. Lune, Immortia. Tout s'enchaîne et mes rêves disparaissent pour devenir définitivement des souvenirs. Des larmes perlent sur le papier. Nyx.
Je me lève.

"Il suffit !"

**Maitre de Jeu** Jeu 8 Oct - 15:54

Tes paroles résonnent un instant dans ton appartement avant de mourir contre les meubles.

Méréas Jeu 8 Oct - 16:30

Comment se définit le fou ? A vrai dire, je n'en ai aucune idée. Peu m'importe, qu'on me traite de fou, je préfère ma folie à cette vie de souvenir. J'ai déjà vécu cette situation, prisonnier d'un rêve, d'une illusion. La Marelle, artefact tout puissant, était la clef. Je comprends enfin pourquoi tous ces dessins, ce schéma hypnotique. Je m'installe confortablement dans un fauteuil. De la même façon que je l'ai déjà fais, je visualise la Marelle et m'enfonce mentalement dans ces ramifications. Ce n'est qu'un voile que je dois déchirer.

**Maitre de Jeu** Ven 9 Oct - 9:12

Assis, comme en méditation, tu cherches à retrouver les sensations de ton rêve. Mais ton esprit ne parvient pas à atteindre l'illumination. Pire, il te semble que certaines pensées ou images sont bridées lorsque tu te concentres dessus. Comme si l'on appliquait un pare-feu entre toi et elles.

Tu as beau t'échiner, tu ne fais que t'enfoncer dans un noir opaque et profond. Ce qui est étrange, c'est qu'en n'y prenant pas garde, hier dans le parc, tu parvenais à toucher du doigt cette image, la reproduisant sur le sol. La concentration de tes pensées doit sans doute activer cette opposition.

Méréas Ven 9 Oct - 10:03

Je suis à présent pleinement conscient de ce que je suis, de qui je suis. Je suis emprisonné car tel est bien le mot dans une illusion qu'on m'impose contre ma psyché. La Marelle qui pourrait me protéger m'est interdit. Il va falloir que je procède différemment. Il ou elle sait que je tente de percer sa prison et ne fait que la renforcer. J'abandonne donc l'idée de faire appel à la Marelle pour le moment. Comment se défendre contre le vide ? et surtout pourquoi ? Je fais donc le vide dans mon esprit chassant toutes les pensées, surtout celle qui ont un rapport de près ou de loin avec Ambre et la Marelle. Pour cela, je me distrais dans un premier temps en lisant, regardant la télé, en m'occupant comme l'accoutumée. Je me rends même à mon lieu de travail et fais mine d'une totale soumission à l'illusion.
Peu pressé, je prends mon temps pour éliminer une à une les pensée qui occupent mon esprit pour ne finir qu'avec le vide et bien sur ce qui en ressortira à savoir j'espère un lien ou une accroche avec mon geôlier.

**Maitre de Jeu** Dim 11 Oct - 22:51

La reprise du travail et une vie plus monotone te convainc d'une chose : tu as déjà vécu tout cela. Tu connais déjà le dénouement de tes recherches actuelles et ne sais si tu dois prendre le chemin logique qui doit ùener à la solution ou gagner quelques mois en sortant le résultat de ton chapeau. A la maison et dans les bars, peu de surprises, les femmes que tu croises, tu connais déjà ce qui les fera monter au plafond ou leur folie propre.

Tu as l'impression de visionner ta propre vie et toujours pas de geôlier pour partager tes commentaires personnels.

Méréas Lun 12 Oct - 0:04

Si il y a bien une chose que je ne souhaite pas c'est de revivre ma vie. Mais je tiens pas non plus à satisfaire le ou les personnes qui me tiennent. Elles doivent sans doute s'attendre à ce que j'anticipe l'avenir afin d'observer mes réactions ou provoquer chez moi une réaction dont j'ignore hélas le but. Peut être cherchent-elles à me rendre fous ou je ne sais quoi d'autre. Pour le moment je suis ma vie telle qu'elle fut dans mon souvenir sans rien changer. Tant pis pour le 'déjà vu'. Souhaitant toutefois réitérer l'expérience du parc, je peins une image de la Marelle le plus fidèlement possible et l'accroche au mur de mon salon. Ma concentration semblait être bloquée, mais le dessin au sol avait provoqué une réaction alors que je ne m'y accrochais pas psychiquement. L'avoir sous les yeux tous les jours sans toutefois y prêter attention, l'esprit vide, devrait déclencher un éveil de mon esprit ou une brèche dans le mur qui m'emprisonne.

**Maitre de Jeu** Lun 12 Oct - 9:32

Les jours passent, aussi monotones que lorsque l'on regarde une deuxième fois un film sans action. En le réalisant par petite touche, l'esprit ailleurs, tu parviens à dessiner une marelle complète et la pendre au mur. Chaque jour, tu la regardes distraitement et elle semble gagner en intensité, comme si le dessin prenait des couleurs de lui-même.

Au matin du deuxième mois de ta re-vie, son intensité est telle qu'il te semble que l'air autour de lui ondule. Comme une pierre jetée dans l'eau trouble sa surface.

Méréas Lun 12 Oct - 10:29

Espérant qu'il s'agit là d'une faille, d'une ouverture ou au moins d'un contact, j'effleure la peinture. Une sensation étrange me parcourt l'échine, une sensation que je n'ai connu depuis deux mois, un lien avec mon pouvoir qui m'a été interdit depuis. Il faut faire vite, j'appose ma main et puise l'énergie afin de déchirer l'illusion qui m'emprisonne. Cela se fait en deux actions, j'attaque le voile du rêve tout en renforçant ma défense psychique afin de couper les éventuels contrôles sur moi.

**Maitre de Jeu** Lun 12 Oct - 14:40

L'image tout autour de toi se craquelle alors que tu prends de la force par la Marelle. A travers l'onde, tu sens que tu peux briser ce rêve inutile, si répétitif.

Surgissant de nulle part, marchant d'un pas tranquille, Lune fait son entrée. De sa voix lente, il s'adresse à toi, tout en levant une main en signe de paix ou de danger.

"Il n'est pas encore temps de vous réveiller. Ceci pourrait être dangereux."

Méréas Lun 12 Oct - 15:13

Je regarde Lune d'un air à la fois reconforté mais aussi passablement enervé.

"Vous avez intérêt à me dire très vite pourquoi et pas d'explication fumeuse !"

Réconforté ? Peut-être oui, cela prouve que je ne suis pas fou. Énervé ? Certainement, cela prouve qu'on m'a floué. Quoiqu'il en soit, je suis arrivé à destination et cela me réconforte, mais que Lune ait cru bon de m'enfermer dans une reconstitution de ma vie antérieure, cela m'énerve. Il a intérêt à me donner une explication que je trouve valable. Et sinon ? Quelle menace est ce que je représente pour lui ? Aucune, je suis venu vers lui dans de bonnes intentions, mais serais je le dormeur qu'il ne faut pas réveiller ?

**Maitre de Jeu** Mar 13 Oct - 10:33

Lune reste calme, comme à son habitude.

"Vous avez été conduit à moi dans une situation critique pour votre corps. Afin de m'assurer du bon fonctionnement de votre cerveau durant votre coma, je vous ai recréé un cocon familier pour le garder actif. Tant que votre corps ne fonctionne que sous assistance, il est plus prudent de rester ici que de tenter un réveil brutal qui ne pourra que vous clouer au lit dans d'atroces souffrances, s'il ne vous tue pas !"

Lune touche du doigt la télévision qui s'allume sur une série de l'époque, Star Trek Voyager saison 2. Hasard ?

Méréas Mar 13 Oct - 11:17

J'acquiesce me souvenant de la blessure que j'ai reçu. Je me souviens également de Nyx, une triste pensée. Mais je saurais le retrouver en pleine santé, tel est mon pouvoir. Je regarde Lune.

"Je comprends, vos défenses sont efficaces Lune."

Je me rends compte maintenant que j'aurais du me présenter simplement au poste de garde comme Méréas, ami de Lune. Mais les nazis ont encore mauvaise impression dans mon âme.

"Je vous ais raconté l'histoire de mon monde, vous auriez du prévoir que les nazis ne constituaient pas une bonne image à qui vient de la Terre. Inutile de commenter.
Puisque je suis coincé dans un pseudo coma le temps que mon corps récupère, nous pourrions pas parler esprit puisque celui ci est en bon état ?
Je suis venu vous voir parce que je vous l'ais promis mais aussi parce que j'ai besoin d'aide."

Je regarde d'un oeil distrait Star Trek sachant qu'il ne s'agit nullement d'une coïncidence. Je souris

"Je suis adepte de la Marelle. Je cherche à mieux comprendre à la fois la structure de la pensée et également celle des ombres. Les deux étant étroitement liés par le pouvoir de la Marelle. Si je veux poursuivre mon apprentissage, je me dois de forger ma psyché dans un premier temps, je dis forger et non renforcer. Je sens que j'en ai les capacités mais pas les techniques. Apprenez moi à mieux contrôler les esprits plus faibles et à me défendre contre les plus forts. Aidez moi à mieux me connaître moi même.
Et si cela à un prix et bien parlons alors philosophie des ombres le temps de me réveiller."

dois-je lui dire que je l'ai vu au bord de la Marelle lors de ma vision ?

"Je ne suis pas trop pour les rediffusions. Serais-ce néfaste pour moi si on changeait de décors ?"

**Maitre de Jeu** Mar 13 Oct - 20:18

"Nous pouvons convenir du décor qui vous plaira, mais la lucarne que vous appelez Télévision est source de multiples informations sur votre mode de vie."

Il effleure la TV qui se coupe. Le mur ondule toujours sous tes doigts et l'effet de la Marelle.

"Si vous me donnez un libre accès à votre mémoire historique, je pourrai ensuite vous fournir un tuteur pour répondre à votre demande."

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