Mort-vivant (Méréas)

Méréas Mer 24 Nov - 18:19

L'esprit encore embrumé, je me demande si je n'ai pas fais un long cauchemar. Saisei, Cornouaille, Elron, Grégor, tout cela est si vague et en même si précis que c'en est un curieux mélange.

Je souris intérieurement. Certes ce genre de réveil aurait de quoi rendre heureux n'importe quel individu normalement constitué, mais la première chose qui me vient à l'esprit est : j'ai été une femme !
Je crois que c'est bien là un des plus grands fantasmes de l'homme.

La pensée passe laissant place à des sujets bien plus graves. Mais je les remets au lendemain. A ce moment précis je ne songe qu'à deux choses : Manger et Nyx.

Il fait nuit, je ne vais pas déranger une infirmière pour me remplir l'estomac. Je tente de me lever. Si mon corps obeit, je retire le Baxter et autre perfusion, revet un peignoir et sors de ma chambre à la recherche des cuisines.

**Maitre de Jeu** Jeu 25 Nov - 16:37

La tête te tourne et il n'est pas facile de tenir sur tes pieds nus. Après dutemps, de la volonté et une fois le baxter enlevé avec le moins de tremblements possible, tu rejons la porte que tu ouvres sur un couloir éclairé aux néons jaunes. Plusieurs portes comme la tienne sont visibles et toutes ont un message de danger et des sortes de coussin d'air pour rendre l'ouverture hermétique. A côté de chaque porte, un gros bouton rouge est visible, avec un symbole rotatif dessus.

Au bout du couloir, tu peux remarquer un sas vitré, par delà se trouve une grande salle éclairée.

Une petite lumière rouge clignote au-dessus de ta porte, se stoppant lorsque tu refermes l'huis.

Une personne en blanc vient de pénétrer dans le sas.

Méréas Jeu 25 Nov - 17:32

Tu parles d'un hospice accueillant. A croire que les critères d'hospitalité entre moi et mon ancien moi sont relativement différents.
Ma sortie semble avoir été alertée et bien sur on vient vérifier.
N'ayant rien à cacher, je me montre à la personne en blanc. A son questionnement, je réponds simplement que je cherchais les cuisines.

**Maitre de Jeu** Ven 26 Nov - 14:54

La femme porte un masque blanc sur sa bouche. Sa voix est un peu étouffée, mais tu la comprends parfaitement. Tu vois la gêne dans son aura lorsqu'elle te parle.

"Madame... Vous ne devez pas sortir. Vous êtes mise en quarantaine sur odre du docteur.

Je vais vous faire porter un repas frugal, ce n'est pas bon que vous mangiez de trop après 3 jours de sommeil."

Elle t'invite du geste, sans t'approcher, à rentrer dans ta chambre, tout en plaçant sa main sur un des gros boutons rouge situé près des portes.

Méréas Ven 26 Nov - 15:58

Madame ???

Je la laisse faire, plus à cause d'une nouvelle urgence que pour lui obeir. Une fois dans ma chambre, je cherche un miroir ou toute autre surface réflechissante.

**Maitre de Jeu** Lun 29 Nov - 15:25

Rien de ce genre n'est disponible dans celle-ci. Tu ne remarques cependant pas de marques faisant penser qu'on l'aie enlevé en urgence.

Dans le couloir, tu entends un bruit de turbine, comme une soufflerie.

Après une petite dizaine de minutes, l'infirmière, portant un masque plus important, sans toutefois avoir une combinaison totale pour les cas de risque sanitaire, viens dans ta chambre. Elle apporte un plateau avec une barre protéinée, un bouillon et un grueau quelconque.

"Voilà.

Comment vous sentez-vous ? Le médecin viendra vous ausculter une fois le jour levé.

Votre ami est toujours sur place, voulez-vous que je lui fasse passer un message ?"

Méréas Lun 29 Nov - 16:07

Bien que la faim me tiraille, je ne dévore pas immédiatement mon plateau.

"Merci bien."

Ah oui, Grégor. Quelle sera sa réaction quant il connaitra la vérité ? Pourra-t-il l'accepter ? Je me dois de le lui dire cependant.

"Oui, j'aimerais le voir si possible, m'assurer de mes propres yeux qu'il va bien."

Une fois partie, d'anciens réflexes et savoirs remontent à la surface et c'est à nouveau mon sens de biologiste qui prend le dessus et cherche à savoir si la nourriture n'a pas été adjointe d'un sédatif. Ce qui ne serait pas étonnant vu qu'à ses yeux je suis un éventuel fuyard. Sécurité médicale oblige, je connais bien ces processus. Dans le doute je m'abstiens de manger.
Ne comptant pas rester dans cet endroit un jour de plus, je trouverais rapidement de la nourriture et mon ventre saura tenir jusque là.

**Maitre de Jeu** Mar 30 Nov - 15:29

Bien qu'elle opine du chef, ses mots ne vont pas dans le sens de son langage corporel.

"Il ne peut venir, hélas, vous êtes en quarantaine et tant que le médecin n'aura pas..."

Une lumière rouge s'allume dans un coin de la pièce et une sonnerie retentit dans le couloir, faisant sursauter la jeune femme.

"Oh... L'alarme incendie ! Restez ici, je vais voir s'il y a un danger proche pour nous."

Elle file dans le couloir, te laissant le plateau repas que tu ne fais que repousser un peu plus loin, malgré la faim qui te tenaille.

Méréas Mar 30 Nov - 15:55

Je me masse les tempes. Décidé de ne pas rester une seconde de plus ici et jouer les diplomates avec une infirmière que je ne reverrais jamais, j'attends qu'elle s'éloigne pour prendre la tangente. Cette alerte doit provoquer un mouvement certain, il ne sera pas étonnant de me voir hors de ma chambre ne serait-ce motivé par la curiosité.
Je jette un oeil de ci de là ~~et trouve~~ cherchant ~~rapidement~~ un plan de l'immeuble sur lequel je veux repèrer les toilettes des employés. Lesquelles seront sans nul doute équipées d'un miroir.
Mes sens de l'approche du combat me permettent d'éviter les gens et leur regard tandis que je pénètre dans la petite pièce de commodités.
Miroir, mon beau miroir...

[Edit MJ]

**Maitre de Jeu** Jeu 2 Déc - 12:15

Tu fais rapidement le tour de ton couloir de quarantaine, dont la sortie nécessite l'usage d'un badge, sans trouver de plan quelconque. Une seule voie d'entrée et pas de toilettes du personnel dans une zone où les techniciennes de surface ne pourraient aller.

Les autres chambres contiennent peut-être des miroirs, mais ce serait pénétrer dans une zone contenant un patient atteint d'une maladie grave, peut-être contagieuse et incurable, nécéssitant sa présence dans une zone de contention.

Personne d'autre que toi n'a la force ou l'envie de se promener dans le couloir.

Méréas Jeu 2 Déc - 13:19

Me demandant dans quel genre d'établissement je suis tombé, il me vient à l'esprit que jamais je n'aurais choisis en tant que Saisei une telle configuration. Hélas, je suis trop faible pour user de mes pouvoirs pour le moment mais j'aurais aimé m'assurer que personne n'a manipuler l'ombre actuelle à mon insu. Ah bonne vieille paranoïa, quant tu nous tiens.
Tant pis pour le miroir.
Mais j'estime être assez en forme pour donner un coup de pouce au destin et de ce fait, avec la panique de l'alerte, un badge d'accès avec la plus haute accréditation sera tombé d'une poche. Je le ramasse et sors de la zone de quarataine après m'être assuré, bien sîur, de ne pas être vu.
Il me faut un bureau avec ordinateur ou ce qui s'en rapproche le plus.

**Maitre de Jeu** Ven 3 Déc - 15:39

Etant fortement improbable que tu trouves dans un coin un badge qui aurait empêché son porteur de quitter la zone de quarantaine, il te faut appeler la Marelle à ton esprit pour manipuler les probabilités en restant assis sur ton lit durant quelques minutes. Ayant ainsi affaiblit un peu l'Ombre, tu trouves l'objet de ton désir sous ton lit. Sans doute l'accompagnateur qui t'a amené ici inconscient l'aura-t-il perdu lorsqu'il s'est penché pour te déplacer du brancart au lit.

Muni de ton badge, en chemise d'hopital n'ayant pas tes vêtement dans la chambre, tu rejoins le bout du couloir et fait ouvrir la porte. Un passage dans le sas, qui projette un gaz nettoyant, et tu passes en zone hors quarantaine, vide. A part des caméras fixes sur les chambres des malades, il n'y a rien qui t'intéresse.

Tu poursuis donc dans le couloir, trouvant dans une pièce de maintenance des habits à ta taille, sans doute ceux de l'homme s'occupant du nettoyage ou des jardins.

Une nouvelle porte sécurisée et tu découvres deux infirmiers au sol, Grégor la main en l'air, tordant le poing d'une femme en tenue de technicienne de surface, qu'il maintient fermement en étant dans son dos. Tous deux tournent la tête vers toi.

Grégor lâche un "Saiseï !" de surprise, tandis que la femme dans un soulagement étonné prononce un faible "Méréas !". Seulement à ce moment tu la reconnais pour ce qu'elle est : Mhyn !

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