Sur la route (Méréas)

**Maitre de Jeu** Ven 8 Mai - 9:39

Après avoir quitté les Luke et les conquérants de Mahaul, tu t'enfonces en Ombre à la recherche d'un véhicule plus à ton goût.

Méréas a écrit:Rapidement je fais entrer en jeu la Marelle afin de modifier la substance d'ombre.
Mon premier objectif est d'atteindre une belle route goudronnée avec un 4x4 sur le bas coté. En panne son conducteur l'a abandonné pour chercher du secours alors qu'il ne s'agit que d'une simple déconnexion du contact. Je le rebranche et prend place au volant du véhicule. Les chevaux, ça va un moment mais je préfère les transports modernes, un 4x4 me permettra de quitter la route au besoin.

Je roule à une vitesse modérée pour économiser le carburant. Au besoin, une station service croise ma route ainsi que la boite à gant contenant la monnaie nécessaire et une arme à feu chargée plus munitions.
Il me faut trouver une personne de confiance, Luke / Rinaldo dans le cirage, me reste Ian.
Je me concentre sur son image et commence ma descente aux enfers pour le retrouver.

Le 4x4 est là, comme prévu et tu allumes les feux anti-brouillard pour rouler à une allure modérée. Une fois le plein fait, tu plonges dans une déchirure d'Ombre pour te voir caler presque immédiatement. La voiture ne fonctionne plus, terminant ses premiers sauts d'Ombre sur une plaine herbeuse. Quand tu tournes la clé, tu n'entends même pas un bruit de moteur en souffrance.

Méréas Ven 8 Mai - 12:01

Ian m'avait prévenu mais je suis épargné quelques heures. Je pars à la recherche d'un autre véhicule, le traditionnel cheval qui ne devrait pas tomber en panne. J'en profites pour me remplir une besace de boisson, nourriture et matériel de soin. Je préfère ne pas devoir les trouver en urgence. Tous ces événements m'ont fait oublié ma fatigue qui soudain m'accable. Je trouve une auberge confortable par les moyens traditionnels et non par une descente aux enfers. Je m'offre une journée de repos avant d'entamer cette dernière pour retrouver Ian.

**Maitre de Jeu** Sam 9 Mai - 9:36

'La Déroute' est une auberge de voyage située à quelques kilomètres en recul de la route principale qui relie Ariston à Huppy. L'aubergiste, Nicolas, est très accueillant, soucieux du bien-être de ses visiteurs. Profitant d'une terre des plus fertiles, il cultive divers produits exotiques, selon les critères de l'Ombre, et est fier d'en proposer à ses clients. Sa cuisine est bonne, sa literie propre et sa fille, qui sert en salle, assez jolie.

La fin de journée et la soirée sont des plus agréables. Sans doute les meilleurs moments passés depuis bien longtemps.

Méréas Sam 9 Mai - 11:37

Voilà longtemps que je n'ai connu le confort d'une poitrine ferme et chaleureuse. Malheureusement le temps me manque, et je n'ai pas envie de créer des problèmes à mon hôte en séduisant sa fille juste pour une nuit. Je passe une soirée des plus agréables en écoutant et en racontant contes et merveilles en buvant une cervoise tiède. Je termine la fin de soirée, seul à méditer dehors, déambulant parmi les plantations. Je me remémore tous les événements qui me sont arrivés depuis mon arrivée sur la voyager. Le triste bilan m'accable. Je caresse Nyx d'une main pensant qu'il soit la seule chose positive qu'il me soit arrivé depuis.

*Maudit sois-je. Je ne trouve pas ma voie et qui sait quand j'y parviendrais.*

Le lendemain, frais et dispo et l'esprit libéré, je reprends ma route non sans avoir remercié chaleureusement mon hôte et sa fille. Sans qu'ils le savent, ils ont contribué de beaucoup à mon repos. Mon objectif est clair, atteindre Ian le plus rapidement possible. Je ne ménage pas mes efforts ni épargne ma fatigue. Cela me sera bénéfique puisque je renforcerais ma maîtrise des ombres même si j'y gagne une extrême fatigue.

**Maitre de Jeu** Lun 11 Mai - 9:57

Voilà déjà deux heures que tu descends en Ombre vers Ian, quand Nyx, sur tes épaules, te mets en garde.

"Un danger arrive."

L'Ombre où tu te trouves, située entre deux déchirures, est une cité évoluée technologiquement à ce que tu vois des bâtiments. La déchirure devant montre un lac placide et l'Ombre d'où tu viens était une cité soumise à un tir ennemi.

Méréas Lun 11 Mai - 10:16

Je remercie Nyx de sa mise en garde et dégaine l'arme de poing dont j'ai eu le bon gout de conserver. D'un geste rapide je vérifie sa charge et ôte la sécurité. Je descends de cheval, lui donne une petite tape pour qu'il s'éloigne un peu et je me mets à couvert, silencieux. J'examine les environs à la recherche de la source du danger.

**Maitre de Jeu** Lun 11 Mai - 10:34

Tu as juste le temps de te cacher derrière une benne à ordure quand surgissent de la dernière Ombre visitée deux chiens massifs et nourris à la viande saignante. Le premier bondit immédiatement dans l'Ombre suivante, alors que le second freine soudain, humant l'air, comme à la recherche de quelque chose. La bave dégouline de sa gueule que tu sens bien fournie en dents arracheuses de chairs.

Méréas Lun 11 Mai - 10:39

Je m'assure que les chiens ne sont pas suivis de chasseurs dont ils ne seraient que les chiens de chasse. Si personne ne se présente, je tue le chien d'une balle dans la tête non sans avoir dégainé ma rapière de l'autre main. Je classe cet incident dans la catégorie 'incidents de parcours', puis reprends ma course.

**Maitre de Jeu** Mar 12 Mai - 14:57

De chasseurs il n'y a trace, mais le chien qui avait sauté dans la déchirure suivante revient sur ses pas. Ont-ils une faculté permettant de communiquer entre eux ?

Tu vises la bête faisant désormais route vers ta cachette. A les observer du bout de ton viseur, tu constates que ces chiens semblent plus grand que la normale, ont une gueule massive et largement fournies en dents aiguisées. Leur démarche sûre repose sur 3 griffes et non 5 comme tu les connais sur terre. Tu fais feu... ou plutôt, tu appuies sur la détente, mais, mis à part un petit 'Tic', aucune balle n'est expulsée du canon. Ce bruit suffit cependant aux chiens pour te situer et se ruer vers toi.

Ton arme dégainée, tu te places en protection derrière ta benne pour limiter les angles d'attaque, mais ton sens du combat t'incite à quitter ta position immédiatement. Grand bien te fasse, l'un des deux molosses a délibérément foncé sur la benne, qui vient de faire deux mètres de déplacement. Si tu étais resté en place, tu serais en partie dessous à l'instant même.

Le mastaff que tu avais visé saute à ta gorge. Tu l'esquives, parant même une de ses pattes qui visait ton visage dans son saut, malgré ton esquive. Tu parviens à garder ton arme en main, mais sens que l'animal a une certaine puissance.

Au bout de la rue, des hommes locaux s'arrêtent interloqués face à ce qu'ils voient.

Méréas Mar 12 Mai - 15:44

*Hum, il parait évident maintenant que ces chiens ne sont pas ordinaires, non seulement ils ont la faculté de voyager à travers Ombre mais ils m'en veulent particulièrement.*

Fuir ne servira qu'à me faire labourer le dos. Confiant en mes capacités de combat je devrais pouvoir m'en défaire. Toutefois je ne les sous estimes pas et prends garde à ma défense. J'utilise les obstacles à mon avantage, mon sens tactique devant être supérieur au leur, à moins qu'ils ne soient d'une extrême intelligence, ce que je n'espère pas. Je prête un oeil distrait aux locaux juste pour m'assurer qu'ils n'entreprennent rien qui puisse me gêner. Au bout de quelques minutes, voyant que je n'ai réussi à tuer aucun des chiens, je fixe mon combat sur la défensive et tout en reculant, un camion de gros tonnage vient les percuter alors que je finis de traverser la rue.

**Maitre de Jeu** Mer 13 Mai - 9:41

Méfiant, tu jauges tes adversaires. Ils ont la fâcheuse tendance à attaquer en coordination, ce qui en fait des adversaires redoutables pour des gros chiens. Leurs griffes et crocs laissent des marques profondes dans le mur des maisons ou les objets divers qu'ils agrippent et te jettent au visage pour essayer d'ouvrir tes défenses.

Les badauds se font plus nombreux à l'entrée de la rue, alors qu'un véhicule flottant sur coussin d'air désire les faire dégager pour aller quérir la benne qui t'a momentanément servie de protection.

Tu sens cependant que, malgré le manque de place et les objets qui jonchent désormais le sol, tu as l'avantage dans ce combat. Bien que n'étant pas coutumier des attaques contre les chiens féroces, tu crois avoir compris leur tactique générale et peut désormais leur proposer une ouverture visible dans ta défense pour les cueillir d'une botte fatale.

Méréas Mer 13 Mai - 10:25

Voyons si ces années d'entraînement vont enfin porter leur fruit. J'ai analysé leurs attaques et leurs synchronisations. Ce fait me confirme dans l'idée qu'ils communiquent, sans doute par pensée ou au moins par intuition. J'effectue une manoeuvre de détournement d'un des deux chiens afin qu'à l'attaque suivante un seul puisse la porter. Je feinte en laissant une fausse ouverture dans ma défense puis le terrasse d'un seul coup. Sans attendre, je me défends de l'agression du second qui ne manque pas de suivre. La perte de son compagnon a pu exacerber son agressivité aussi je passe de nouveau en défense pendant quelques passes afin d'être sûr de maîtriser à nouveau le combat. Je n'utilise pas la même feinte pour l'abattre de peur qu'avant de mourir son complice ne lui ait transmit ma botte. Au contraire je profite de cette hypothèse pour le faire tomber dans un piège et le tuer lui aussi.

Une fois morts, j'examine les deux chiens m'interrogeant sur leur présence à mes trousses. Comment m'ont-ils pisté ? Je m'éloigne rapidement de la foule, je ne veux pas avoir à faire avec les autorités locales.
Je m'arrête dans un magasin de vêtements où grâce à de l'argent du cru trouvé dans la rue je renouvelle ma garde robe. Après quoi je passe quelques heures dans un hôtel pour me laver et me changer complètement. Je ne sais si ca va suffire à effacer ma piste mais j'ai bien l'intention d'y remédier en reprenant ma route à travers Ombre.

**Maitre de Jeu** Jeu 14 Mai - 10:00

Tu élimines les chiens en quelques coups bien placés lors de tes diverses fausses ouvertures. Une fois trop blessés, ils tentent de quitter l'Ombre par là où ils sont entrés, mais tu les achèves sans plus de difficulté.

Les autorités, munies de pistolets tranquilisants sont arrivées au bout de la rue et crient des mots incompréhensibles dans ta direction. Ton sens du combat t'incite à te protéger derrière la benne lors des premiers tirs, puis à laisser les molosses au sol sans plus d'analyse pour sauter dans la déchirure suivante.

Après t'être rhabillé et lavé, tu reprends la descente aux enfers, jusqu'à un certain niveau de fatigue. Un centre thermal a le bonheur de se trouver sur ta route au noeud suivant.

Méréas Jeu 14 Mai - 14:02

Hum, on m'a bien signalé les dangers de la descente aux enfers, aussi mon repos sera aussi court que possible et avec toute la prudence possible dans ce centre. Chat échaudé craint l'eau froide. Je m'attends donc à une embuscade ou repas empoisonné. Celui ou ceux qui en ont après moi peuvent encore me pister et semer des pièges. Je reprends ma route une fois frais et dispo. J'entame de nouveau ma descente à la recherche de Ian mais moins hâtivement, je m'arrête plus souvent et jamais au bout de mes forces, je me réserve si on peut dire ainsi. Désormais mes haltes ne se font que dans des endroits qui me paraissent sécurisés au détriment de quelques heures.

**Maitre de Jeu** Jeu 14 Mai - 21:21

La suite du voyage est long, mais n'est émaillé que des yeux d'enfants abasourdis de te voir apparaître dans leur Ombre. Tu es souvent confronté à des problèmes de langue et cette faiblesse linguistique commence à te peser.

Les jours se suivent et Ian te semble bien loin. Depuis deux jours, cependant, les noeuds se rapprochent, signe, si tu as bien tout compris de l'enseignement de Luke, que l'objectif se rapproche à grand pas.

Alors que tu butes sur le 4ième noeud en moins de deux heures, tu entends le cri d'un faucon. La forêt où tu te trouves semble ancienne et composée de grands arbres aux troncs démesurés. Le faucon est posé sur une branche et semble te regarder avec inistance. Son cri, répété à intervalle régulier te fais t'interroger. Aurais-tu pénétré sur son territoire au beau milieu des bois ?

Méréas Jeu 14 Mai - 23:14

Le comportement du faucon me paraît des plus étranges. Je le fixe intensemment puis en viens à deux conclusions. Soit cette ombre est particulière et le comportement des animaux en est fortement altéré, soit il est dressé à prévenir toute intrusion. Dans ce dernier cas, le ou les gardes ne doivent pas être très loin, à portée de voix du faucon. Leur réaction sera brève. Je suis sur un territoire inconnu, inutile donc à chercher à fuir, je me perdrais et puis pour le moment il n'y a pas de danger. Je rassure Nyx si il montre des signes d'énervement.

Restes en cache col pour le moment petit être.

Ian ne doit plus être très loin mais le chercher dans une forêt est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Autant essayer de trouver quelqu'un qui connait les lieux. Et puis pour une fois peut être ne vais je pas tomber sur quelqu'un d'hostile ? Quoique ....
Je reste prudent mais aussi à découvert. Cependant je me maintiens à quelques pas d'un gros arbre derrière lequel je peux trouver refuge, une flèche est si vite arrivée?

J'attends patiemment, disons une demi heure. Si personne ne vient, alors le faucon aura eu un étrange comportement et je poursuis ma route.

**Maitre de Jeu** Ven 15 Mai - 10:15

Il faut moins de 3 minutes pour que Nyx te mette en garde sur ton encerclement et qu'un homme se présente à toi, arc et épée au côté.

Une fois de plus, et à ta plus grande désolation, il s'adresse à toi dans cette fichue langue inter-ombre. Tu n'en ressors que des mots simples comme :

"Bonjour... Forêt... Merci... ?"

Le garde ne semble pas directement menaçant, mais il attend une réponse.

Méréas Ven 15 Mai - 10:31

Je ne montre aucune agressivité et prends une mine désolée.

"Je suppose que vous n'allez pas me comprendre non plus. Je vais donc vous dire quelques mots et des noms espérant que l'un d'eux vous interpellera."

Les mots que je prononce sont les rares que je connaisse dans sa langue à savoir : Ami, Ambre, Ian, Rinaldo, Luke, Corwin.

J'examine après l'expression du garde afin de voir une éventuelle réaction.

**Maitre de Jeu** Ven 15 Mai - 11:08

Il ne comprend effectivement rien à ton langage, mais les quelques mots 'Ami - Ambre - Corwin' ont suffit à éveiller son intérêt. Il t'incite par geste à patienter et rester là. Il montre ses yeux, puis toi, sans doute pour préciser qu'il te garde à l'oeil, et s'en retourne dans la forêt. Tu perçois un mouvement diffus dans les bois autour de toi, puis plus rien.

Méréas Ven 15 Mai - 11:17

Bien, inutile d'encourir les foudres du maître de ces lieux qui manifestement n'est pas le garde que j'ai rencontré. Je n'ai pas non plus à faire à des brigands, sinon je serais nu comme un ver en ce moment voir pire. Je m'assieds donc sur une souche. Je prends le cache col dans mes mains et demande à Nyx de me faire apparaître l'atout de Luke en le cachant des regards indiscrets. Peut être n'est-ce pas le moment, un contact monopolise la personne et si je dois me défendre d'une attaque soudaine je ne serais pas au mieux de mes capacités. Je remets donc le cache col en place. Je retire ma rapière de son fourreau et l'examine afin de juger de son état. Après quoi je la plante dans la souche à portée de main, pas profondément, juste pour qu'elle tienne à la verticale. Je me relève et fais quelques pas.

Amusé, j'imagine les gardes cachés plus ou moins bien dans les arbres alentours. L'air est frais et sent bon l'humus. Que j'aime cette odeur. Je vide mes bottes des petites branches et cailloux qui s'y sont glissés. Je les remets. L'attente me parait longue, mais c'est toujours ainsi quant on ne sait pas qui ou quoi allons nous rencontrer.

**Maitre de Jeu** Ven 15 Mai - 16:13

Les heures passent, la course du soleil atteint sa limite visible lorsque ton premier interlocuteur réapparaît. Par geste, il t'invite à le suivre. Il te fait traverser une partie de cette forêt ancestrale pour rejoindre un petit sentier. Là, deux autres guerriers attendent avec des chevaux. Ils t'invitent à monter sur l'un d'entre eux et à quatre, vous vous suivez en file indienne.

Lorsque le jour n'est plus qu'un souvenir, ils continuent dans le noir, connaissant visiblement le chemin et ses pièges sans avoir besoin de plus de lumière. Vous trottez ainsi, laissant le cheval suivre son prédecesseur sans intervention de ta part.

Deux heures plus tard, alors qu'il fait nuit noire, vous arrivez à une cabane en bois, éclairée par des torches. Les hommes mettent pied à terre et t'invitent à faire pareil. Ils rentrent avec toi dans la cabane, où plusieurs hommes se reposent. Une discussion a lieu et un homme à l'air moins guerrier que les autres s'avance vers toi. Tu vois qu'il essaie de communiquer dans différents langages, sans succès, jusqu'à ce qu'il bargouinne dans un anglais approximatif.

"Qui êtes-vous et que faites-vous dans la forêt d'Arden ?"

Méréas Ven 15 Mai - 16:27

J'évalue sa prestance afin de voir à qui j'ai à faire. Il est peut être un éclaireur ce qui expliquerait sa tenue et le fait qu'il sache parler plusieurs langues. Son anglais montre qu'il a soit été sur l'ombre Terre soit qu'il a rencontré une personne y ayant séjourner. J'effectue un léger signe de tête en guise de salut. Plus montrerait ma soumission à son autorité, moins un manque de politesse certain.

"Bonsoir"

J'accentue très légèrement le ton employé montrant qu'il est inconvenant d'adresser ainsi la parole à une personne qu'on ne connait pas mais suffisamment cordial prouvant que je ne lui en tiens pas rigueur. Ne sachant que dire, je vais poursuivre avec les mots qui ont interpellés le garde.

"Je me nomme Méréas et je tiens à vous remercier en premier lieu pour m'avoir renseigné quant à l'endroit où je me trouve. A vrai dire, je voyageais à la recherche d'une personne appelée Corwin d'Ambre lorsque mes pas m'ont conduit jusqu'ici."

Pas entierement vrai, mais le garde ayant réagit au nom de mon père et non à celui de Ian, je préfère utiliser celui ci. De plus mon ton neutre ne permet pas de savoir si je considère Corwin comme un ami ou un ennemi.

**Maitre de Jeu** Sam 16 Mai - 15:44

L'homme devant être un interprête des Ombres s'éclaire lorsque vous finissez par trouver une base à la discussion. Il traduit tes paroles au chef des rangers qui lui donne une réponse.

"Le Prince Corwin d'Ambre n'est pas en ces bois. Il peut-être n'importe ou dans le multivers. La traversée de ces bois vers les territoires d'Ambre est strictement réglementée par le Prince Julian d'Ambre et tout visiteur, s'il n'est pas muni de document l'y autorisant, est interdit d'accès. Disposez-vous de tels documents ?"

La question semble plus théorique qu'autre chose, ton vis à vis s'attendant à une réponse négative, car dans le cas contraire tu saurais où tu mets les pieds.

Méréas Sam 16 Mai - 20:06

Je prends un regard étonné.

"Oh ?! J'ignorais cela, voyez-vous, ma route m'a conduit jusqu'ici et vous devinerez aisément qu'étant à la recherche du Prince Corwin, il est naturel que mes pas me mènent à Ambre, n'est-ce pas ? Eh bien non je n'ai pas de documents officiels m'autorisant l'accès à la forêt... d'Arden, c'est ça ? Aussi vous m'obligeriez en m'indiquant le moyen d'obtenir ces dits documents."

Je lève la main avant qu'il ne puisse me répondre.

"Vous comprendrez qu'ayant réussi à venir seul dans ce lieu, je ne suis pas disposé à faire demi tour au moins sans avoir rencontré le maître de ces lieux. Donc épargnez-moi une perte de temps importante et épargnez-vous des soucis à venir en rebutant une personne dont vous ignoriez tout sauf le nom qu'elle a bien voulu vous dire et qui possède les moyens d'arriver seule jusqu'à vous."

Je prends un air de confident.

"Trois choix s'offrent donc à nous : où je rencontre ce Messire Julian, où vous laissez passer la forêt avec ma promesse de n'y causer aucun trouble. Quant à la troisième possibilité, nous sommes des gentlemens, n'y pensons même pas."

Je me redresse et prends la posture de celui qu'on ne délogera pas facilement.

**Maitre de Jeu** Dim 17 Mai - 12:10

Il semble étonné du ton que tu emploies soudain et rapporte tes paroles au responsable local. Ce dernier te dévisage, semblant te jauger. Il doit arriver à la conclusion qu'ils pourraient venir à bout de toi facilement, car un petit sourire de défi se fait sur ses lèvres. Il répond au traducteur qui revient vers toi.

"Nous allons prévenir le Prince Julian de votre présence. En attendant sa réponse, vous êtes notre invité dans ce logis."

Il t'indique de la main un endroit où poser ta paillasse dans un confort tout rudimentaire.

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