Re: Défenseur d'Ambre (Ian)

**Maitre de Jeu** Lun 14 Juin - 12:07

Tu effectues un mouvement de balancier, cherchant a passer ta jambes sur le fil, quand une voix se fait entendre dans ta tete.

*Ian ! Par la licorne, qu'as-tu fait pour te retrouver dans pareille position ? Ta traversee est compromise. Benedict est pret a te recuperer a travers un atout. Tu n'auras qu'une fourchette de temps d'une fraction de seconde entre le moment ou tu lacheras la corde et la main de Benedict. Aussi, ouvre-toi a lui des que tu laches-tout.*

Tu as reconnu la voix de Flora, mais elle a disparu de ton esprit comme elle est arrivee, abruptement.

En-dessous le vent ronfle plus, se faisant plus present et s'accompagne d'une bouffee de chaleur.

Ian Lun 14 Juin - 16:59

Je grince des dents. Comme si je pouvais être responsable de "cette situation". Interrompu à Rebma, maintenant ça? Y'a-t-il seulement une chose que je sois capable de finir? Et quid de le maladie? Et lacher prise "puis" m'ouvrir à un contact d'atout? Pourquoi pas l'inverse?

Merde, pour une fois que je decide d'entreprendre quelque chose qui me rapproche de Deïdre.

Non.

Non. Non. Non.
Je finirai cette épreuve, même si c'est la dernière chose je fais.

Je me donne un grand mouvement de balancier pour finalement raccrocher ce foutu fil et terminer ce que j'ai commencé.

**Maitre de Jeu** Lun 14 Juin - 21:46

Tu parviens à jouer les cochons pendus sur le fil de lumière, mais te remettre debout sur ce dernier n'est pas chose aisée. Avec le temps et quelques essais, tu y arriveras sans aucun doute. La question est de savoir de combien tu en disposes, le vent venant de sous ta position devenant très chaud et faisant bouger les pans de ton habit.

Etrangement, tu remarques que ton corps ne se rebelle plus contre toi, que ton malaise et tes vertiges ont disparus.

Ian Lun 21 Juin - 7:03

Je me dis que si mes ainés m'ont contacté sans que j'ai eu à accepter de contact d'atout, ils pourront le refaire à nouveau, et pour une fois en me laissant placer une question. D'autant plus qu'à la vitesse de la pensée, ca ne coute pas beaucoup de temps. J'essaye cependant, tant bien que mal, de rester ouvert à tout contact.

Je plonge la main de laquelle je me suis d'abord rattrapé au fil dans l'intérieur de ma veste. J'y sors mon jeu d'atout, m'aidant de mes lèvres pour ouvrir le paquet, et prendre dans ma bouche le premier atout, celui que j'ai dernièrement utilisé, Bénédict donc, avant de ranger le reste dans ma veste. Je repose ma main à nouveau libre sur le fil, mais plus loin, en faisant une rotation, comme pour simuler une continuité de pas.

Puis, un atout entre mes lèvres, le reste de mes vêtements et cheveux battant dans le vent chaud, je remonte mes jambes à l'équerre, tel un gymnaste sur son agrès, puis à la verticale, et avec le plus de contrôle possible, me tracte de toute mes forces nouvellement retrouvées, dans l'espoir d'arriver à me mettre en équilibre sur ce fil de lumière. Dans une rondade improvisée, il me faudra alors poser un pied plus avant, puis un autre, en esperant que la Marelle tolérera cela comme la continuité d'une marche. Décoller les mains risquent de ne pas être facile, mais si j'y arrive, si aucune intervention n'a encore eu lieu, et si je n'ai pas encore fondu sous la chaleur n'ai fini désintégré, je reprendrai ma marche, atout de Bénédict en main.

**Maitre de Jeu** Mar 22 Juin - 12:59

Contrairement à tes craintes, te mouvoir sur le fil n'est pas compliqué. Pas plus que pour un funambule professionnel. La Marelle filaire n'exerce aucune pression, aucun frein sur tes mouvements, te permettant même de faire quelques enjambées rapides. La lumière qui émanait de la corde disparaît même totalement, alors que la chaleur et le vent la fond bouger et même rougeoyer, comme tes chaussures. Tu ne serais pas étonné de voir la corde brûler ou fondre.

Un bruit va s'assourdissant, entravant ta capacité d'audition. Celui d'une tornade mêlé à une bouilloire qui évacue son air.

Ian Mer 30 Juin - 1:45

Je jette un coup d'oeil en dessous de moi: si la chute parait longue, je saute du fil brulant, sinon, j'accelère pour réduire chaque pas un peu plus douloureux; comme on marche sur des braises. Dans tous les cas, je tiens avec force l'Atout de Bénédict dans la bourrasque chaude et tente d'établir le contact.

**Maitre de Jeu** Mer 30 Juin - 13:32

Tu fais de grands pas pour t'éloigner du vent chaud sur le fil, quand une demande de contact appuyée se fait dans ton esprit. C'est comme si une porte s'ouvrait enfin permettant à celui qui tambourinait derrière de se faire entendre.

Disposant de l'atout de Bénédict en main, bien que jusqu'alors inactif, le contact est directement accepté.

Tu vois Bénédict avec Flora dans son dos, le fier guerrier te tendant la main aussitôt que tu apparais dans la fenêtre.

A tes pieds, la corde cède sous ton poids te faisant chuter.

Ian Jeu 1 Juil - 2:53

Etrange sensation que de voir l'image de Bénédict m'accompagner dans ma chute, mais c'est de très courte durée: tous mes réflèxes sont déjà à l'oeuvre pour agripper la main tendue.

**Maitre de Jeu** Jeu 1 Juil - 9:55

Le passage dans l'atout est de courte durée, Bénédict te tractant malgré ta chute jusqu'à lui. La chaleur tombe d'un coup lorsque tu touches à genoux le sol du couloir sombre menant à la salle de la Marelle. Lorsque la fenêtre se referme, le silence du tourbillon ne s'entend plus que de loin. Tu tournes les yeux vers la porte fermée de la salle où tu te trouvais, la clé est encore dans la serrure assurant sa fermeture complète, le bruit enfle derrière le bois avant de s'interrompre brutalement.

Les regards de ton oncle et de ta tante reviennent vers toi. Flora retire sa main de l'épaule de Bénédict.

"Et bien, on pourra dire que c'était juste !"

Elle réajuste sa tenue, signe que tout s'est passé dans la précipitation de leur côté aussi.

Bénédict tire sur ton bras pour t'aider à te remettre debout. Il semble un peu inquiet pour toi, mais, à part la sueur et tes habits qui fument, tu sembles en bon état. Si l'on exclut la maladie qui court dans tes veines !

"Ne restons pas là, le problème de Ian n'est pas encore réglé et le temps joue contre ceux qui le cotoient."

Elle semble prendre les derniers événements avec une certaine légèreté, pour ne pas dire insouciance et se dirige dans le couloir vers les escaliers. Le visage de Bénédict est moins serein, mais ne dit mot tout en gardant un regard vers toi.

Ian Jeu 1 Juil - 12:06

Je renvoie un regard hébété à mon oncle, le temps que la bouffée d'adrénaline retombe et que mes pensées retrouvent un semblant de cohérence.

Je suis en sueur, haletant, je sens le roussi et je suis vidé. Je viens encore de passer à un cheveux de la lame de la Grande Faucheuse. Bon ça, je m'en remettrai, j'ai l'habitude.

Je n'aurai donc pas halluciné. Flora est apparemment de retour, il semblerait que je lui doive une chandelle grosse comme mon bras manquant, et d'après ce que je peux entendre, je viens de provoquer le scénario catastrophe que je me suis battu pour éviter. J'aurai vraiment induit la destruction de la Marelle d'Ambre?

Enfin le pire de tout, Bénédict n'a pas l'air serein. A part l'apparition de la veine de colère sur le front de Deïdre, je ne connais rien d'autres qui me soit aussi anxiogène. Et même si mon stress a dépassé le niveau de saturation pour que cela m'affecte rééllement, à la vision du visage de Bénédict, j'affiche un gros blanc. J'arrive quand même à murmurer un :

"Merci..."

Puis j'enregistre finalement les injonctions de Flora, et tant bien que mal, je rassemble mes forces pour me mettre en mouvement et la suivre.

**Maitre de Jeu** Jeu 1 Juil - 13:43

Elle remonte toute guillerette les longs escaliers qui rejoignent la surface, faisant par précaution le ménage des gardes devant vous.

Bénédict te suit, à ton rythme. Il sait combien ce que tu viens de vivre est éprouvant, mais ne te ferait pas l'affront de te proposer de l'aide, sachant que tu passeras outre tant par orgueil que parce que tu n'es pas encore totalement vidé.

Excepté le bruit de vos respiration soumise à l'effort des marches, vous remontez en silence.

Une fois au rez du château, Flora se dirige vers l'endroit d'où tu venais, la tour d'envol, alors qu'un serviteur part en courant. Sans doute a-t-elle donné des ordres.

Bénédict te tappe sur l'épaule pour attirer ton attention.

"Bonne chance."

Visiblement il ne vous accompagne pas jusqu'en haut de la tour. Ce salut signifie donc que tu en as besoin.

Ian Jeu 1 Juil - 14:05

J'avale ma salive alors que j'ignore ce qui m'attend et qui m'inquiète et remercie à nouveau mon Oncle d'un signe de tête. Je suis toujours Flora. Je ne prends pas la peine de m'enquérir sur la suite des événements, je me doute que les instructions viendront.

**Maitre de Jeu** Jeu 1 Juil - 17:08

Vous montez sans vous presser jusqu'au pas d'envol. Là, un pégase attend patiemment, sans cavalier. Flora s'avance avec lenteur près de la bête, l'apprivoisant et lui flattant l'encolure.

Laissant la main sur le pégase, elle se retourne vers toi.

"Ce sont de précieux animaux, fidèles et intelligents.

Aimes-tu voler ?"

Ian Ven 2 Juil - 6:21

Je reste sur place et ne tente pas d'approcher l'animal pour le moment. Je fais preuve de bonhommie en dépit de mon apparence peu reluisante.

"J'ai un préférence pour les griffons, mais j'aime beaucoup voler. Peut-être pas tout à fait autant que comprendre ce qui m'arrive, toutefois."

**Maitre de Jeu** Ven 2 Juil - 9:20

Elle se contente de te sourire, alors que le bruit de pas précipités se font entendre dans les escaliers. Flora se dirige vers l'entrée en toute confiance. Elle arrête un serviteur avec un panier, le lui prend et le renvoie. Elle se dirige vers toi.

"Tiens, c'est pour toi. Change-toi avant qu'on ne parte, t'avoir dans mon dos avec cette odeur serait un peu trop demander."

Dans le panier, outre des vêtements à ta taille, dans le style que tu apprécies, mais agencé avec le goût d'une femme, tu trouves de quoi faire un copieux repas. Ce qu'il te faudra pour recharger tes batteries.

Flora se déplace en deux pas vers le pégase et le chevauche, prenant le contrôle de l'animal. Elle le fait pivoter et se placer au bord de la tour, prêt à partir tout en te tournant le dos. Pour te fournir un peu d'intimité pendant que tu te changes sans doute.

Ian Ven 2 Juil - 11:07

Je défais ma ceinture de corde promptement, enlève mes chausses brulées et maugrée intérieurement en me dévêtissant, épongeant ma sueur avec ces vêtements sales avant de mettre les propres. Je remets mes armes et m'assure qu'elles glissent toujours dans leur fourreau.

Puis, panier sous un bras, je saute sur l'arrière du Pégase en m'aidant de l'autre. J'aurai bien un commentaire à faire mais j'ai déjà la bouche pleine d'un fruit croquant.

**Maitre de Jeu** Ven 2 Juil - 15:33

"Je sens qu'on a oublié le parfum." dit Flora dans un sourire. Vous vous envolez sans plus attendre, le vent faisant oublier à la belle que la propreté n'est pas qu'apparence.

Vous survolez la ville et le port, avant de plonger pour raser la surface des flots. Au loin, les pégases patrouillent, tout comme tes griffons. Vous passez proche d'une patrouille des tiens, sans que ces derniers n'aient un regard pour vous. Tout au plus tu vois des têtes qui sentent une présence, mais n'approfondissent pas ce que leur 6ième sens leur dit. Regardant la mer, tu constates que vous n'avez pas de reflet. Invisibles, le bruit de votre déplacement masqué par le ressac, nul ne sait confirmer votre présence.

Vous remontez jusqu'à l'embouchure d'un fleuve que vous survolez aussi, avant de piquer sur Garnath et rapidement atterir.

Flora saute à terre, caressant le pégase qui se couche pour s'endormir.

"Evitons de traîner en chemin."

Elle s'enfonce dans un bosquet d'arbres et de buissons, espérant sans se retourner que tu suis bien.

Ian Dim 4 Juil - 12:57

Je profite du vol pour récuperer un peu, rassemblant tant mes forces que mes esprits. Je ne gaspille donc pas d'énergie à poser des questions qui se verront encore une fois refuser une réponse, même si très franchement je commence à en avoir ma claque d'être bringuebalé par les évènements sans qu'on deigne m'expliquer quoi que ce soit.

Pestant toujours intérieurement, je jete le panier près du pégase et suis donc Flora du mieux que je peux.

**Maitre de Jeu** Lun 5 Juil - 10:03

Tu suis Flora à travers buissons et épineux, descendant des petits gouffres végétaux et remontant des failles granitiques. Tu sens qu'Ombre change autour de vous et tu es étonné qu'elle puisse manipuler Ombre aussi près d'Ambre. Elle vous trouve même deux chevaux pour poursuivre les déplacements de manière plus agréable.

Vous prenez pas un ravin escarpé et vous dirigez vers une terre aride, avant de remonter voir el paysage depuis une plaine herbeuse. A ce moment, il te semble comme reconnaître le paysage, avec ce quelque chose en plus qui fait qu'il n'est pas pareil... et quelque chose en moins aussi...

Le Kolvir ! Vous vous dirigez vers le Kolvir, mais avec une variante de taille : il n'y a pas de ville sur ce dernier et son chapeau a été coupé net pour en faire une large terrasse.

Flora lance son cheval au galop et entame la montée vers la terrasse nue par la pente la plus douce. Tu la suis, la vitesse faisant voler tes cheveux, alors que l'air que tu respires te semble plus pur, plus fort.

Lorsque vous atteignez la terrasse, tu constates qu'elle n'est pas totalement lisse, pas si nettement coupée. L'entrée d'une grotte est visible à peu de distance et une lumière intense pulse à quelques mètres de celle-ci.

Flora descend de cheval et le laisse vagabonder librement.

"Sors ton épée, il y a parfois un gardien nerveux en ces lieux."

Elle s'avance avec prudence vers la lumière. La suivant, tu remarques enfin la cause de cette luminescence. Une Marelle. Nue, brute, pure. Tes poils se hérissent dans un frisson. Tant pour la beauté de la chose, que pour l'impression qu'on vous regarde.

Ian Mar 6 Juil - 1:13

J'avoue avoir le souffle quelque peu coupé devant la vision du Kolvir rasé.

Je dégaine mes deux lames aux conseils de Flora, avançant prudemment. Si le paysage à l'extérieur de la grotte m'est inconnu, il me semble être déjà venu à l'intérieur. Je ne lui fais pas part de cette information, cependant.

Mes impressions se trouvent confirmées lorsque je vois la Marelle dans toute sa puissance. En dépit de l'effet hypnotique de cette vision, je tourne sur place lorsque je perçois un regard posé sur moi, lentement, comme pour inspecter les lieux de toutes menaces.

"Flora, je te suis gré de te préoccuper de mon sort, mais que s'est il passé au Palais, et quel est cet endroit?"

**Maitre de Jeu** Mar 6 Juil - 9:37

Ce n'est pas Flora qui te répond, mais une voix haut perchée.

"Il s'agit de la Marelle Primale. Je vous déconseille cependant vivement de vous y engager."

Flora et toi vous retournez vers la voix et en découvrez le propriétaire, un corbeau noir, posé en hauteur près de l'entrée de la grotte.

Flora a un pouffement moqueur à la vue de l'oiseau.

"On a réduit les frais pour les gardiens, au vu de la taille de celui-ci !"

Le corbeau tourne la tête de côté, vous observant avec attention ou essayant de comprendre la moquerie de Flora. Puis, son bec s'ouvre dans une moue d'étonnement.

"Ian ?"

Ian Mar 6 Juil - 11:09

Baslisk géant, lion affamé ou gecko infernal, si ca fait preuve d'intelligence, la taille importe peu. Je garde toujours mes sabres en main. J'ai la même moue d'étonnement que le corbeau, les traits humains en plus.

le corbeau a écrit:Ian ?

"Lui-même. A qui ai-je l'honneur? J'ai déjà rencontré beaucoup de corbeaux, mais ils étaient plutôt amateurs de cadavres que de conversation.

Et pourquoi serait-il déconseillé de s'engager sur cette Marelle?"

Marelle Primale? J'ai peur de comprendre. Ou plutôt crains de ne pas vraiment pouvoir.

**Maitre de Jeu** Mar 6 Juil - 13:33

Le corbeau sourirait s'il le pouvait. A défaut, il fait mine de s'envoler, mais c'est une chute vers le sol qui se produit en lieu et place. Une fois au pied de la grotte, il ne s'agit plus d'un oiseau, mais d'un petit chat noir avec une tache grise au dessous de l'oeil gauche. Il s'avance nonchalamment vers vous, mais sentant un certain risque ou tension provenant de vos personnes, il s'arrête et se pose sur son séant.

"Je suis Nyx. Nous nous sommes vu la dernière fois alors que tu venais de couper une main noire. Méréas était mon maître."

Il jette un oeil à Flora, qui semble l'analyser sous toutes les coutures.

"Je suis l'actuel gardien de la Marelle et vous n'êtes pas autorisés à traverser cette Marelle. Il y en a d'autres à votre disposition."

Ian Mar 6 Juil - 15:13

Je rangaine mes sabres.

"'Etait'? Que vous est-il arrivé à tous les deux? Et si Méréas n'est plus ton maître, de qui tient tu tes ordres?"

**Maitre de Jeu** Mar 6 Juil - 15:19

Le chat semble désolé, voire triste, de parler de Méréas.

"Il est mort."

Sa voix est erraillée, comme s'il était possible qu'il se mette à pleurer.

"Dworkin m'a accueilli, après Fiona, et m'a donné une autre raison de vivre... ou mourrir."

Il sait sans nul doute ce qu'il est advenu des précédents gardiens.

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