Re: L'antichambre d'Ambre (Sance)

**Maitre de Jeu** Mar 2 Mar - 12:41

Alors que tu disparais dans ton croquis, tu sens une présence tomber dans ton dos, un animal sans doute. Ta traversée et la coupure de l'atout te fait éviter les griffes ou la morsure éventuelle, le poids du corps en tous les cas. Qu'étais-ce exactement, tu ne le sais, cela s'est passé trop vite et dans l'endroit que tu quittais. T'a-t-on suivi ? Etais-ce une attaque ou une tentative de ne pas te laisser partir ? Tu n'as aucune réponse, ni de moyen de faire immédiatement demi-tour.

Dans tout les cas, vérifier que tout est bien fermé dans ta chambre avant de dorimir semble la meilleure chose à faire.

Ta nuit n'est perturbée en rien, si ce n'est l'arrivée du petit-déjeuner.

Sance Mar 2 Mar - 14:56

Je regarde mon visage dans le reflet du bassin au sol. Mal rasé, certes, mais toujours celui d'un Sance que j'avais mis bien des ombres à oublier... Ma main court le long de mes joues, sentant le chatouillis des poils naissants. Il me tarde déjà de retrouver ma barbe.

Je mastique mon petit déjeuner lentement. Puis je repense aux événements de la veille, en frissonnant rétrospectivement... Qui sait avec quoi j'aurais pu être en contact ? Aurais-je attrapé la peste ? Et depuis combien de temps étais-je suivi ? Surveillait-on spécifiquement l'ambassade, et si oui, de quel côté était mon observateur ? Le nain m'avait dit que tous les hommes d'Aratan avaient fui. D'un autre côté, si Random avait de tels espions à sa solde, la ville serait bien mieux contrôlée qu'elle ne l'est actuellement... Quelqu'un d'autre ?

Je soupire. Trop de questions, comme toujours. Je dois encore changer mon apparence si je veux pouvoir retourner en ville. Et pas question de traîner en route cette fois. Au dos de mes anciens croquis, je trace d'abord le recoin d'une autre rue déserte par laquelle je suis passé en me dirigeant vers les portes de la ville -- si je suis suivi, il n'est guère utile de simplifier la tâche de mes poursuivants...

Puis je trace un chapeau large à bord plat, d'aspect vieillot, ainsi qu'un peu de poudre blanche -- de quoi faire grisonner mes cheveux et pâlir mon visage, en me donnant quelques années supplémentaires...

* Années, Sance ? Ne serait-ce pas plutôt des centaines d'années ? *

La fatigue commence à se faire sentir, et je m'accorde un peu de repos. Je ne me souviens pas d'avoir par le passé autant utilisé mon art en si peu de temps.

Puis je retourne dans la cité désolée, en espérant bien ne pas y retrouver mon mystérieux agresseur.

**Maitre de Jeu** Mar 2 Mar - 17:05

Ton retour dans les ruelles peu fréquentées d'Ambre ne provoque pas d'attaque subite. Par réflexe et précaution, tu observes malgré tout les hauteurs qui t'entourent, sans résultat inquiétant.

Sance Ven 5 Mar - 9:41

Je descends vers les portes de la ville, en m'arrêtant avant d'arriver sur la place et en vue des gardes. Ce ne sont pas les portes, ou les gardes, qui m'intéressent, mais je souhaite retrouver quelques-uns des hommes qui m'ont soutenu hier et qui vont continuer à se rendre là-bas, malgré tout, dans l'espoir que les vantaux obstinés s'ouvrent enfin...

**Maitre de Jeu** Ven 5 Mar - 11:12

Il est encore un peu tôt pour que les gens se réunissent en réclamant de sortir. Mais tu entends des gens se plaindre avec force de l'attitude déplacée des gardes et de la tentative d'hier soir.

Sance Mer 10 Mar - 21:37

J'attends de voir apparaître à nouveau l'un de ceux qui semblaient les plus impatients de sortir hier, afin de m'adresser à lui à l'écart de la foule. Je reste donc à la périphérie du groupe, toujours soucieux de ne pas me trop me montrer. Je ne veux être remarqué ni des gardes prêts à tout pour conserver le calme dans la cité, ni de la mystérieuse bête des hauteurs qui voulait se saisir de moi quand je quittais l'ambassade du Chaos...

**Maitre de Jeu** Mer 10 Mar - 23:04

Les heures passent dans une ambiance morose, quand tu vois passer un des citadin les plus pressé de tout brûler. Il en garde d'ailleurs un bras en écharpe dû à ujne mauvais manipulation de torche, ou peut-être d'une flèche dissuasive.

Sance Jeu 11 Mar - 10:07

Lorsque je vois passer la silhouette courtaude, un peu trop vive pour ne pas cacher l'angoisse et l'énervement, je me courbe légèrement et lance d'un ton à la fois las et inquiet:

- Pssttt... Monsieur... Eh, monsieur, j'ai à vous parler !

Alors que l'homme se rapproche, je continue en chuchotant d'une voix éraillée, tout en communiquant une impression de fatigue, de solitude, mais aussi de profonde honnêteté:

- Vous voulez sortir, n'est-ce pas ? Moi aussi. Nous pouvons avoir besoin l'un de l'autre...

**Maitre de Jeu** Jeu 11 Mar - 19:05

Il s'approche de toi, avec un sourire de conspirateur lorsqu'il te remet ta silhouette dans le cadre de l'echauffourée d'hier. Impression confirmée par tes propos.

Son haleine chargée d'alcool parvient à tes narines, malgré la différence de taille entre vos deux personnes. Il postillonne un peu trop à ton goût.

"Pour sûr que je veux sortir d'ici, avant que cette foutue maladie ne nous emmène tous. Vous connaissez un passeur encore en activité ?"

Sance Sam 13 Mar - 1:05

Avant de pouvoir faire le moindre geste, je lance quelques quintes de toux accompagnées de râle profond et je tire rapidement un mouchoir pour couvrir mon visage -- de quoi protéger mon nez et ma bouche tout en incitant l'homme à ne pas s'approcher trop près de moi.

Puis je me reprends et continue :

- Non, mais hier, quelqu'un m'a dit...

Ma voix s'éteint, comme si je luttais contre moi-même. Je regarde l'homme d'un air soupçonneux, avant de reprendre:

- C'est peut-être dangereux. Avec eux, on ne sait jamais... Est-ce que vous seriez prêts à vous battre si nécessaire ?

**Maitre de Jeu** Lun 15 Mar - 10:41

L'homme bombe instinctivement le torse, voulant montrer qu'il n'a peur de rien ni de personne.

"Plutôt donner sa vie pour quitter ce cloaque que de crever la bouche ouverte dans la boue !"

Sance Mar 16 Mar - 3:12

J'acquiesce dans un soupir, en constatant l'amer destin qui attend tous ceux qui restent ici trop longtemps.

- Bien. Je vous comprends et j'ai confiance en vous, mon ami... Mais il serait quand même plus sage d'y aller à plusieurs.

Je continue sur un ton anxieux, en tordant mes mains jointes:

- Connaîtriez-vous deux autres hommes capables de se joindre à nous ? Pas plus surtout... sans quoi nous risquons d'être découverts.

**Maitre de Jeu** Mar 16 Mar - 10:32

Il hésite un instant, s'interrogeant sur le but de cette proposition.

"Heu... Ouaips... Faut plutôt des petits qui se faufilent ou des costauds pour donner des baffes ?"

Sance Ven 19 Mar - 1:07

Je souris presque à la suggestion de l'homme, avant de répondre sur un ton plus circonspect:

- Un de chaque, ce sera parfait... Rendez-vous ce soir, juste avant que ne tombe la nuit, près de la fontaine des trois poissons, quand on remonte cette rue-ci.

... fontaine au bout de l'impasse qui mène à une ambassade bien connue, bien fermée... et bien intéressante.

**Maitre de Jeu** Ven 19 Mar - 10:09

"Ok, toppe là."

Il crache dans sa main, te la tendant pour sceller un rendez-vous. A la vue de ta mine mi-dégoutée, mi-hésitante, il laisse retomber son bras.

"Bah... Mais nous faites pas venir pour rien, sinon, c'est vous qui prendrez des baffes !"

Après un raclement de gorge venant de très loin, et un crachat vert-jaune au sol, l'homme s'éloigne d'un pas vif.

Sance Ven 19 Mar - 11:17

Voilà une dernière remarque qui ne me laisse guère augurer une relation amicale, longue et paisible...

Vaguement inquiet, et toujours attentif à mon environnement, je remonte vers le centre de la ville et me blottis dans un recoin abrité pour titre le croquis de ma chambre.

* Même si certaines de ces rues mériteraient feraient d'excellentes sujets de pastels, jouer au touriste dans les rues d'Ambre est actuellement bien trop dangereux. Il est temps de se remettre à l'abri et de se reposer. *

**Maitre de Jeu** Ven 19 Mar - 11:39

Après un repli et un repos, l'heure du rendez-vous approche.

Tes invités sont déjà là quand tu t'y rends, assis sur le rebord de la fontaine éteinte pour des raisons de santé publique. Ton contact est accompagné d'un homme habillé de noir, un monte en l'air sans doute, et d'un autre tirant plus sur le spécialiste en réclamations en tout genre. Le teint du costaud te fait craindre le pire quant à son état.

Sance Sam 20 Mar - 0:35

* Charmant rendez-vous galant. La maladie et le crime s'épaulant, avec moi pour les guider... Sance, jusqu'où va te mener cette aventure ? *

Je m'approche en murmurant un "Bonsoir" qui semble totalement inapproprié, avant d'embrayer à voix basse, en restant à distance raisonnable du trio:

"Merci d'être venus... Je n'osais pas y aller tout seul. Mais on m'a dit qu'ils avaient trouvé un moyen de sortir...

Après une légère pause, je reprends en tendant le bras vers le bout de la rue:

... Je veux dire, ceux qui vivaient à l'ambassade du Chaos."

Après une ultime hésitation, je fais un bref geste de la main.

"Suivez-moi, sans bruit."

**Maitre de Jeu** Lun 22 Mar - 10:35

Un murmure se fait dans ton dos, alors que vous vous dirigez vers l'ambassade. Murmure qui t'est adressé tout autant qu'aux autres.

"On dit que c'est de là que vient l'épidémie."

"Sont tous morts, sauf un petit démon qui éventre ceux qui le dérange !"

"Ca doit être rempli de pièges !"

Ils suivent, mais du bout des pieds et rien ne dit qu'ils iront jusqu'au bout sans être rassurés.

Sance Lun 22 Mar - 12:20

Je me retourne et contemple mes trois acolytes d'un air mécontent. Les fameux aventuriers que voilà. Labouche, Dufluet et Legros, tous trois soi-disant désespérés, prêts à se battre pour ne pas mourir entre les murailles d'une Ambre maudite, et qui songent à se défiler à la première occasion.

Je m'adresse aux trois sur un ton impérieux, où j'insuffle ma volonté, mais aussi l'espoir et le courage:

" Vous pensez que c'est facile de sortir de ce mouroir à ciel ouvert ? Vous voulez vous en sortir, non ? Pour ça, eh bien oui, il faut être prêt à se battre, prendre le risque. Et vous le pouvez, parce que vous êtes des hommes, pas une de ces lavettes qui gémissent devant les portes fermées en attendant de crever.

Random nous a enfermés dans notre propre cité - il n'y a rien à attendre de lui. La solution ne viendra pas de chez nous ! Alors oui, il faut aller voir là-bas. Il y a un moyen de retrouver nos familles, nos parents, au-delà de ces murailles, j'en suis persuadé."

Je continue sur un ton plus apaisant, confiant:

" Hier, j'ai croisé le nain qui garde les lieux, complètement soûl, qui rentrait à l'ambassade. Il chantait qu'il allait partir en voyage cette nuit. Sur le coup, j'ai pensé qu'il était devenu fou, mais ce matin, personne ne répondait quand j'ai toqué... Il est parti !"

Je clos ma phrase, les yeux brillants d'un futur loin de cette Ambre maudite...

**Maitre de Jeu** Lun 22 Mar - 12:28

Tes paroles ont touché leur cible et les foudres de guerre sont regonflées à bloc.

"On va pas se laisser intimider par un nain qu'est-même pas de chez nous, hein !"

Les deux autres acquiescent, près à te suivre dans l'antre du mal.

Sance Lun 22 Mar - 14:42

Nous reprenons notre route et arrivons à proximité de l'ambassade. Je me tourne vers Dufluet en désignant la porte de service:

- Est-ce que tu peux essayer de l'ouvrir ? Sinon, tu dois pouvoir passer par une des fenêtres...

Et tandis que je pointe du doigt les ouvertures de l'ambassade, dans mon esprit repasse l'épisode d'hier, ce volet qui claque pour laisser échapper une mystérieuse entité qui a failli s'emparer de moi hier...

**Maitre de Jeu** Lun 22 Mar - 15:33

Le monte en l'air te signifie d'un mouvement de tête qu'il n'y a pas de soucis. Il rejoins discrètement le lieu du délit, sors quelques outils de sa poche et met une trentaine de secondes à faire sauter le loquet. Il pouse la porte doucement, signifiant que c'est fait.

Ses collègues sont tout sourire.

Sance Mar 23 Mar - 0:26

* Voilà qui laisse rêveur sur la qualité des verrous ici... *

J'incline la tête avec un respect non feint.

"Bravo, je vois que j'avais raison de vous faire confiance. Maintenant, entrons discrètement, en gardant l'oeil ouvert, et le bon. Nous y sommes presque."

Ma phrase se termine avec la pointe d'assurance capable de les galvaniser. Du geste, j'invite en particulier Legros à se préparer à user de ses poings et à entrer. En prenant particulièrement garde à cet environnement que je connais bien, j'accompagne mes trois acolytes pour pénétrer dans les pièces désertes de l'ambassade. L'objectif est un lieu qui m'est bien connu: le bureau de l'Ambassadeur.

**Maitre de Jeu** Mar 23 Mar - 10:32

Les chuchottements de l'équipe sont minimes et vous profitez du bruit des bottes crissant sur le parquet du hall, puis celui des marches menant à l'étage. Rien ne vient entraver votre chemin et vous rejoignez sans coup férir le bureau de l'ambassadeur, où le grand dessin d'atout est toujours sur le mur.

"Foutre corne ! Mais c'est un dessin des abords d'Ambre. Ca s'rait-y pas un de ces fameux atouts qu'y font les nobles ?" demande Legros de sa grosse voix non retenue.

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