Re: Retour de bâton (Tuvok)

Tuvok Ven 1 Avr - 16:23

*P*t*a** de *o**d** de m**d* de sa **** d'**c**é de sa r*** !!!! EVIDEMMENT, faut que les deux héritières Gilsouls soient dans les petits papiers de la nouvelle famille royale. C'était déjà tellement simple... Va falloir jouer encore plus serré*

Je m'arrête un instant, fronçant les sourcils, avec un regard à mettre des mandales destiné au gradé qui est resté avec moi :

"Hey ! Je me suis pas échappé de démons ignés pour venir me faire traiter comme un prisonnier en puissance ici !

Si je suis là, c'est parce que c'est un terrain familier où je sais trouver du soutien auprès de ceux qui ont encore un soupçon de loyauté pour les Cours. Alors vous allez arrêter tout de suite vos insinuations. Je suis pas venu ici pour qu'on me traite encore avec un glaive sous les burnes ! Donc soyez franc : allez-vous m'abriter le temps que je me repose un peu et prépare un rapatriement auprès des miens ou bien allez-vous me traiter comme un espion qui n'aurait que ça à foutre à venir seul dans une faction de la Porte de Feu alors que des armées entières s'entredéchirent à des centaines d'ombres d'ici ?

Parce que c'est ce que vous faites depuis le début et si c'est ça, je préfère largement me contenter de saluer mon cousin et me barrer d'ici. "

Mon ton est celui de qui en a bavé et a fait un voyage fatiguant, n'étant pas prêt à se faire rudoyer une fois de plus.

Je laisse un temps, cligne des yeux en me les frottant, puis me détend :

"Désolé, vous ne faites que votre boulot. Je comprends qu'avec la loi martiale qui doit être en place c'est une procédure nécessaire. Allons-y."

Je reprends le chemin, espérant avoir suscité un brin d'empathie chez le brave militaire.

**Maitre de Jeu** Lun 4 Avr - 13:41

Il te regarde avec méfiance, avant que tes dernières paroles ne désamorcent un peu la tension.

"Du calme, du calme. On est tous passé par des mauvais moments.

Mais votre famille est encore présente dans les Cours et je ne vois pas pourquoi le chef ferait des problèmes, si vous n'êtes pas sur la liste des traîtres recherchés.

Si en plus vous arrivez à nous donner des pistes pour mettre la main sur la clique de Merlin, cela sera un retour en fanfare."

Il a un spasme musculaire à la base du cou, semblant vouloir t'inviter à poursuivre ta marche jusqu'au chef.

Tuvok Lun 4 Avr - 13:49

Je hoche la tête et poursuis la marche.

Combien y a-t-il de soldats à vue de nez dans cette faction ?

**Maitre de Jeu** Mer 6 Avr - 12:13

Difficile de dénombrer les personnes marsquées par les murs. Mais selon les espaces disponibles de cette caserne, tu tablerais sur un nombre entre 20 et 30, sans compter les petites mains comme les cuisiniers. Certainement une majorité de démons de divers niveaux, présents pour protéger leur maître et utilisé pour alléger leur tâche.

Vous pénétrez dans la caserne, vous dirigeant vers une pièce large, le mess à n'en pas douter.

Au bout d'une table, un petit bonhomme qui ressemble à une ombre affublée de vêtements trop amples se tient debout sur une chaise, dessinant sur un papier carton.

Retour de bâton (Tuvok) - Page 5 Grisse11

Retour de bâton (Tuvok) - Page 5 Grisse11

Il lève la tête lorsque vous approchez.

"Comtesse Apasix, nous avons intercepté cette personne alors qu'elle se dirigeait vers nous. Il s'agirait de Tuvok Gilsoul, un membre de la famille de Frake, qui aurait fui des griffes de Mandor Sawal pour rejoindre les Cours.

Il n'a opposé aucune résistance à notre arrivée."

Ces derniers mots semblent viser une sorte de tolérance envers le traitement qui te sera appliqué.

"Tuvok Gilsoul, veuillez saluer la Comtesse Grisse Apasix."

Le petit bout de chose n'a encore rien dit et tu ne peux présager ce que son côté sombre peut penser de toi.

Tuvok Mer 6 Avr - 15:27

La présentation me laisse perplexe. Même si on a toujours tord de juger un chaosien sur son apparence, je ne peux m'empêcher de penser qu'une Comtesse n'aurait ni intérêt, ni envie de trahir sa véritable forme pour cette allure ridicule. Même si je ne l'ai qu'entr'aperçue lorsque je servais Mandor, son allure était bien plus intimidante et je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas voulu conserver ses belles écailles et son aura vénéneuse.

Mais ça ce n'est rien comparé à l'effroi d'être introduit prétendument devant celle qui est une alliée de Mandor. Si Bances est aux manettes dans les cours, sa fille aurait très bien pu le trahir ou rompre avec lui pour suivre Mandor dont le statut a l'air d'être définitivement celui de traître.

*Soit Grisse est un agent double et reste à savoir de quel côté elle est, soit on se fout de ma gueule. Qu'est-ce qu'une comtesse comme elle foutrait ici ? Un test ? mmouuais...*

J'ai un très long moment de silence où je fixe la "comtesse" puis le soldat qui m'accompagne d'un air un brin incrédule. Je n'ai pas envie qu'il parte, nous avions un début de relation et cela pourrait m'être utile. Avec ce... bonhomme en capuche, je vais devoir tout recommencer.

J'esquisse lentement et sans conviction le salut alambiqué des Cours :

"Comtesse... quelle forme grotesque ! Je vous ai connue avec plus de superbe."

J'espère que la pique forcera cette chose à dévoiler ces cartes, me permettant de faire mon jeu. Si c'est bien la Comtesse, je m'attends à un traitement peu amène afin de bâillonner le gêneur que je suis car aux Cours, l'ennemi de mon ennemi n'en fait pas forcément mon ami.

**Maitre de Jeu** Jeu 7 Avr - 13:55

Tes paroles choquent celui qui t'a amené devant elle, ne pouvant retenir une tappe ferme sur ta tête, comme s'il devait corriger un enfant ayant montré de l'impudence.

"Comment oses-tu parler de la sorte, tu mér..."

"Silence !" ordonne simplement le drôle de bonhomme, coupant court aux paroles de son second.

"Faites-le asseoir et privez le de ses chausses, puis laissez-nous."

Etonné, tout en réprimant un frisson, il s'exécute, te forçant à t'asseoir et à retirer ce qui orne tes petons, avant de saluer une dernière fois et vous laisser seul. Nul doute qu'il restera derrière la porte, pour intervenir dans l'insatant s'il le fallait.

Une fois seul, le petit être, qui n'a pas encore bougé depuis ton entrée, parle sans hâte ni animosité.

"Il n'y a pas de Tuvok dans la Maison Gilsoul. Il n'y en a d'ailleurs dans aucune Maison de moyenne importance des Cours. Qui êtes-vous donc ?"

Tuvok Jeu 7 Avr - 14:08

Point d'écran de fumée donc.

"Le futur époux de Dinat Gilsoul, donc membre de cette Maison en un sens. Nous sommes bien placés pour savoir que dans le multivers, la vérité des choses doit parfois souffrir certains caprices temporels.

Je puis vous retourner la question : il n'y a pas de Grisse Apasix dans les factions loyalistes des Cours. Du moins il n'y en a pas dans la version officieuse. Qui êtes-vous ?"

Je croise les mains devant moi, avant-bras à plat sur la table. Il semblerait que nous ayons tous les deux un secret difficilement avouable.

**Maitre de Jeu** Ven 8 Avr - 13:21

"Il n'y en a pas ? En quoi est-il étrange que la fille du Grand Prêtre du Serpent ne soit dans son propre camp ?"

Elle pointe trois doigts dans ta direction, prononçant sans crier "E'Var'Nik Tuvok", ce qui en vieux thari peut se traduire par 'Celui qui se fait appeler Tuvok'.

Sitôt ses mots posés, tu vois son corps changer pour prendre la forme que tu lui connaissais lors du passage par les troupes de Mandor.

Elle ne montre pas de signes de victoire, se contentant de te questionner en retour.

"Je suis cependant etonnée de ne pas avoir reçu l'annonce de vos fiancailles. Votre promise sait-elle seulement la chance qu'elle va avoir ?"

Tuvok Ven 8 Avr - 17:51

*Ca, ça te concerne pas.*

"Sait-elle seulement la chance qu'elle a d'avoir des liens aussi étroits avec l'un des généraux de Mandor ? On pourrait facilement penser que cette Maison est de mèche avec cette personne. Si jamais le Grand Prêtre du Serpent apprenait votre rôle auprès d'un traître confirmé, je me demande ce qu'il se passerait pour tout le monde. A moins que ce ne soit déjà fait ?

Ca laisse songeur.

D'un côté, tout un tas de déconvenues suite à une révélation fâcheuse, de l'autre un mariage heureux que vous pourriez faciliter. Lequel de ces deux destins préférez-vous ?"

Je la regarde avec un visage ouvert, prêt à une entente.

**Maitre de Jeu** Lun 11 Avr - 14:13

Elle ne commente pas tes premières paroles, te laissant dans le doute de la connaissance ou non de ses actions avec Mandor par sa hiérarchie.

"Il est prérable de laisser-faire un mariage réussi qu'appuyer un divorce mortel. Si vos prétentions ne sont pas à la hauteur des attentes de votre belle-famille, vos soutiens auront beaucoup à perdre.

Si je conçois la puissance à valoir de la Maison Gilsoul, je ne connais pas votre dot."

Tuvok Lun 11 Avr - 18:37

Avec un air affable :

"Et pour cause, seuls les amis de Mandor la connaissent."

Je rumine, je rumine. Son quadruple statut ne rend pas les choses simples, on va donc clarifier tout ça et rendre la jonglerie plus difficile pour elle :

"Si c'est à l'une de ces personnes que je parle, je crains ne pas vouloir être cuisiné plus longtemps.
Si je parle à une amie intime des Gilsouls, alors je ne peux que regretter de frustrer sa curiosité naturelle.
Si c'est au chef de cette faction à qui je parle, alors rien de tout cela ne le regarde et je solliciterai au plus vite une hospitalité provisoire pour un ancien combattant loyal.
Enfin, si c'est à la fille du roi des Cours que je m'adresse, alors je demanderai à sa Majesté quel genre de dot conviendrait selon son bon désir."

Le discours est évidemment orienté pour l'amener vers l'allégeance qu'elle n'a jamais exprimé clairement.

**Maitre de Jeu** Mar 12 Avr - 14:06

"Trop de Si tuent les Si." Se contente-t-elle de répondre.

Un moment de silence s'installe entre vous, chacun le laissant planer pour faire tourner ses méninges.

"Il convient peut-être de demander à votre futur beau-frère ce qu'il pense de votre offre ? Après tout, il est appelé à diriger la Maison qui vous accueillera."

Elle n'a pas encore appelé le garde pour appliquer sa proposition, sans doute attend-t-elle ta réaction.

Tuvok Mar 12 Avr - 14:55

Je plisse les yeux :

"Je comptais bien voir le futur Duc Frake, mais en aucune manière dans une si faible intimité, d'autant plus que j'ignore sur quel pied danse le tiers. Enfin, j'imagine que de toute façon vous avez toute latitude pour forcer les modalités de notre entretien quoi qu'il en soit. "

Plus serein, le soupire qui précède mes mots sous-titre une tentative d'accord :

"Il se peut que ce soit une bonne chose malgré tout. Vous avez sûrement à y gagner en vous montrant aussi... diligente : la garantie de mon silence sur les sujets délicats en échange du soutien indéfectible d'une grande amie de la famille pour cet heureux événement."

Qu'on fasse rentrer l'autre tocard. La partie commence.

**Maitre de Jeu** Mer 13 Avr - 13:41

D'un mot prononcé de manière plus forte elle fait rentrer le garde qui t'a emmené ici, l'invitant sans tarder à faire venir Frake.

Durant le moment d'attente, elle se désintéresse complètement de toi, revenant à ce qui l'occupait avant ton arrivée. On ne peut pas dire que le silence est tendu, n'escomptant pas que tu parles pendant que l'on quiert ton futur beau-frère.

Lorsque la porte se réouvre, le garde qui t'a ammené est accompagné de Frake, dont le visage est comme tu t'en souvenais, enfouis sous un casque, qui, s'il ne fait pas partie aujourd'hui de son anatomie normale, ne semble pas l'avoir quitté depuis des années. Entrant, il titube un instant, mettant un genoux en terre. Si l'on peut croire qu'il désire ainsi saluer son supérieur, ceux qui le connaissent mettent plus cela sur l'effet de l'alcool et autres drogues qu'il peut ingérer.

Retour de bâton (Tuvok) - Page 5 Frake_10

Retour de bâton (Tuvok) - Page 5 Frake_10

D'un geste la chef congédie le garde tands que Frake se relève péniblement.

"Comte Gilsoul, nous avons une visite qui se dit de vos proches. Connaissez-vous Tuvok Gilsoul ?"

Le garde ferme la porte derrière-lui tandis que la tête de Frake se tourne vers toi pour t'observer depuis les brumes de son cerveau.

Tuvok Mer 13 Avr - 14:37

Je tourne un visage calme et souriant vers Frake, m'approchant de lui pour une accolade franche et aussi me permettre d'intercepter un éventuel tir de blast si jamais le bougre se faisait remuant.

"Un bien belle armure."

J'espère que mon visage lui sera suffisamment familier pour que Grisse comprenne que je ne lui suis pas inconnu, mais que les substances qu'il a ingéré brouilleront trop sa mémoire pour qu'il me remette tout à fait. "L'unique défaut dans la cuirasse" comme je disais à Grendel.

"Dinat t'a-t-elle jamais parlé de moi ?"

Je cherche à ce que la question ait l'air purement rhétorique. Mon timbre de voix impliquant qu'il n'y a aucun doute sur le sujet.

**Maitre de Jeu** Jeu 14 Avr - 14:23

Interloqué dans ses vapeurs brumeuses, il ne comprend pas tout de suite ce qu'on lui veut, se contentant de bredouiller quelques mots amplifier par le communicateur de son casque.

"Que je... Que... qu... Hein ? Heu... Non."

Il se relève en te gardant à vue, essayant de remettre tous les mots dans un ordre que son cerveau perforé pourra utiliser.

"Vous portez-vous garant pour votre relation familiale, Frake ? Vous m'entendez ?"

Obligé de tourner la tête vers sa supérieure, il reste muet quelques secondes, ne sachant visiblement pas ce qu'on désire de lui.

Tuvok Jeu 14 Avr - 15:31

Je recule un peu, conforté dans l'idée que Frake n'est pour l'instant pas un danger. Même si je l'ai provoquée, la chance est plutôt de mon côté et ça, ça ne va pas durer.

"Je suis le futur époux de ta soeur Dinat, Frake. Elle t'a forcément parlé de moi. A moins que tu préfères qu'on en parle plus tard parce que tu n'es pas en état ?"

Je ne force pas plus la pression sur le fils de Liamin : j'espère qu'il aura à coeur de feindre la sobriété jusqu'au bout devant sa supérieure.

**Maitre de Jeu** Ven 15 Avr - 14:06

Il donne l'impression d'un poisson qui veut apprendre à voler avant d'arriver à respirer. Tu imagines sa bouche s'ouvrir et se fermer sous son casque de manière frénétique.

"Dinat ?

Non... Oui je vous entend et non, je ne le connais pas et ma soeur ne fréquenterait personne sans..."

Sa phrase reste en suspend, tandis que Grisse intervient.

"Je ne vous demande pas le patrimoine génétique de votre maison, ni quand elle a fini par se dégénérer, mais si vous vous portez garant pour lui."

Il te regarde et revient à sa supérieure, son biturage semblant fondre comme une motte de beure au soleil de midi.

"Non. Je ne le connais pas et ne l'ais jamais..."

Il s'interrompt de lui-même et te fixe, ton visage ne pouvant lui être totalement inconnu.

Tuvok Ven 15 Avr - 14:48

Dès que son ton baisse, je prends la parole, donnant l'impression de le couper dans son élan.

"Evidemment que l'on ne s'est jamais vu ! Ou du moins jamais directement, même si nous nous sommes déjà croisés près de Blassante.

C'est une histoire compliquée..."

L'impatience grandit dans ma voix. Je peste en me tournant vers Grisse.

"BON ! Ce genre d'entretien question/réponse commence sérieusement à me déplaire et puisque vous ne semblez pas disposée à m'offrir un abri sans que je satisfasse toute l'étendue de votre curiosité..."

Un soupir comme lorsque l'on se prépare à une activité sacerdotale que l'on avait reportée encore et encore.

"...étant donnée votre position, Comtesse, je mets un point d'honneur à vous fournir très rapidement l'assurance de mon statut futur.

J'ai un atout de Dinat et de toi Frake dans un endroit où je renâclais fortement à retourner ou fouiller."

Levant mes mains, prêt à invoquer le logrus, je demande très poliment à la Comtesse Bances.

"Me permettez-vous d'aller les chercher ? Il me serait plus simple de m'y rendre mais si vous insistez je peux rester ici pour nous les ramener. Ce sera un peu long par contre... le temps que je déjoue les systèmes de sécurité que j'ai mis en place."

Un plan longuement muri, une bonne part d'improvisation, une pincée de chance, quelques cuillerées de surprise, des gros morceaux de risques et un filée de culot. J'ai l'impression de goûter un plat avec l'incertitude du résultat. Grisse me donnera le fumée, je lui en donnerai la saveur.

**Maitre de Jeu** Lun 18 Avr - 14:09

Elle réfléchit quelques secondes, tandis que Frake continue de t'observer et tu devines ses sourcils froncés pour te resituer.

"Très bien, faites, mais j'aurais mes extensions dans votre faille du Logrus et, si je sens autre chose qu'un atout transiter dans celle-ci, il vous en coûtera."

Elle sort un couteau noir, divisé en deux dans le sens de la longueur par une ligne jaune qui n'est sans doute pas décorative, le prend par la lame et le jette à tes pieds nus.

"Placez le à plat, la pointe de la lame vers votre pied droit. Si vous essayez quelque chose de répréhensible, cela sera votre dernière action.

Frake, déplacez-vous entre Tuvok et la porte."

Sans rapidité, le temps que tu prennes le couteau, Frake se déplace à 3 mètres de toi.

Tuvok Lun 18 Avr - 15:17

Je ne cache pas une seule seconde le regard noir que j'ai pour elle. On serait dans une situation où je n'ai rien à me reprocher que j'aurais la même envie d'aller l'envoyer se faire foutre dans le langage diplomatique. J'en suis presque content de ne pas être au nombre de ses amis. Ceci dit, je mets en place son stratagème.

"Eh bien, je vous annonce toute de suite que ce sera le cas : ils sont dans un petit coffre qui sera plus simple à ouvrir de visu qu'à distance."

Roulement de tambour et brasse aérienne. Le signe dansant ne sera pas mon chant du cygne.

Je cherche une Ombre voisine d'une Ombre bien connue où le temps s'écoule très vite. Très très vite. Il s'agit de la planète d'Aquilar au moment où la guerre chimique avait débuté. Je cherche un bunker du côté des forces sécessionnistes, un de ceux qui ont été abandonnés et pas encore repris par les loyalistes. Je cherche l'une des pièces où l'on stocke le matériel : combinaisons de combat avec système de cloaking, masque à gaz, quelques blasteurs et surtout les bombes à gaz. Je me permets une légère modification pour qu'une bombe soit placée dans une caisse de taille moyenne en titane fermée un peu particulière, dont l'ouverture déclenchera l'explosion. Il y a un digicode fait pour rentrer quatre chiffres.

Il me faudra faire très attention à refermer immédiatement la boîte quand je l'ouvrirai pour que l'explosion ne m'arrache pas la tête.

Lorsque je trouve ladite caisse, je l'enveloppe de mes extensions. Viens le moment qui me fait battre le palpitant à un rythme un brin trop élevé, je prends le temps de me répéter la synchronisation des mouvements encore et encore. La caisse apparaît, je compose 4861 le code pour l'ouvrir : je sais qu'il ne me reste que trois secondes.

Stupeur, mes yeux s'écarquillent, je recule loin de Frake et Grisse d'un bond en fermant la boîte. A peine le temps de crier

"COUCHEZ-V....!!!"

Pour eux, je me suis fait avoir. Pourvu qu'il ne se fasse pas toucher par l'impact que j'ai voulu relativement modéré.

[Edit MJ : Un peu trop rapide dans les actions, mais je note ton intention. Smile

]

**Maitre de Jeu** Mer 20 Avr - 12:47

Alors que, tes bras dans les extensions du Logrus, tu recherches, puis trouves, l'objet de ton désir en Ombre, un cri étouffé par un casque fermé se fait entendre sur ta gauche. Regardant avec rapidité le niveau de menace venant de Frake, qui a peut-être enfin capté qui tu es réellement, tu le vois avancer en titubant plus que son niveau de biture le nécéssite.

Deux pas, une main au-dessus de sa tête, vers son dos, l'autre ayant dégainé son arme énergétique, il n'a pas l'occasion de le pointer dans ta direction qu'il s'écroule à moins d'un mètre de toi. Dans son dos, tu vois trois marques rougissantes et un couteau noir, fendu d'une ligne jaune, en surgir.

Un réflexe naturel vers ton pied nu te confirme que la lame que tu avais déposée là il y a peu a disparue.

Dans le même temps, Apasix appelle à l'aide, le garde rentrant alors qu'elle termine à peine de crier.

"Empêchez le de fuir, il vient de tuer Frake Gilsoul !"

Le garde t'ayant accompagné jusqu'ici regarde Frake, puis toi, avant de se ruer dans ta direction.

"Vite Je tiens ouvert son trou de Logrus !"

Ramener la caisse ou tes extensions ne te permettront pas de te défendre face aux premiers coups qui ne tarderont pas à tomber. Te hâler à la caisse sera plus rapide et te donnera un mini répit avant qu'il ne puisse te suivre via Grisse.

Tuvok Mer 20 Avr - 14:09

*Oh que c'est bien joué !*

Sans avoir plus le temps de congratuler mentalement une manoeuvre fine quand j'en vois une, je me hisse immédiatement vers Aquilar : Frake mort, nul intérêt de rester ici.

Une fois de l'autre côté, je récupère immédiatement un masque à gaz pour me le mettre sur le crâne et attrape une bombe à gaz soporifique puis une autre toxique avec ma dernière main libre. Les petits objets ronds zébrés sur leur circonférence d'un trait de lumière bleue pâle émettent un bruit de pile photovoltaïque qui se charge. *Ptuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit*

Je reste debout dans la petite pièce attendant un éventuel intrus, le doigt sur la détente. Si je lis clair dans le jeu de Grisse, elle ne me suivra pas.

**Maitre de Jeu** Mer 20 Avr - 15:07

L'ombre choisie étant plus rapide que la porte de feu, tu as le temps de te préparer avant que le garde n'apparaisse à ta suite. Une main gauche sortie, sont armure le protégeant sans doute d'une part des menaces directes, il est directement sur pied à chercher l'ennemi, toi.

Le bunker est assez réduit et il n'aura pas le temps d'esquiver le gaz. Pas contre, il risque de pouvoir s'en protéger en quelques poignées de secondes en adaptant son corps à cette simple menace courante dans les déplacements dans les ombres du Chaos.

Du temps à mettre à profit pour fuir ou risquer un affrontement direct avec un guerrier qui semble qualifié pour le poste ?

Tuvok Mer 20 Avr - 15:21

*Daah, j'ai rien contre toi mais bon...*

Le choix de mes armes n'est évidemment pas anodin : je ne cherche pas à tuer. J'active les bombes sans hésiter. Les poignées de secondes nécessaires à l'adaptation de son corps me seront suffisantes pour lui décocher une droite, dès fois que le gaz soporifique n'ait pas fait son oeuvre. Si je sens que le bougre n'est pas parti pour un roupillon, je n'aurais d'autre choix que de récupérer deux blasteurs pour le mettre en joue en me dirigeant vers la porte à mesure que la fumée obstrue nos champs de vision.

Bien assez de bons soldats chaosiens sont morts avec cette guerre. Je ne veux pas rajouter un brave soldat à la liste des martyrs. Sous mon casque, je lance d'une voix déformée :

"Je n'ai pas tué Frake, pas plus que je n'ai envie de te tuer ! Retourne là d'où tu viens soldat."

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