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Nouvelle III: le sauvetage

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Nouvelle III: le sauvetage Empty Nouvelle III: le sauvetage

Message  Tuvok Mar 23 Mar - 9:05

… La clochette retentis au bras de l’un des gardes et quelques instants plus tard on se retrouve dans une salle éclairée de toute part par des torchères sur les murs.

Les flammes dansantes jettent des ombres effrayantes dans tous les coins de la pièce. Le serpent se tient sur un trône fait des ossements de petites créatures, il lance sur moi un regard profond.
Les deux gardes me maintiennent fermement devant lui, je tente de me débattre mais leur force est trop grande. De ma queue en forme de poignard je tente un coup d’estoc mais il est facilement paré.
Le serpent sur son trône se lève d’un coup et s’approche de moi, il continu à me fixer comme s’il était à la recherche de mes pensées les plus profondes.
« - Dis moi ce que tu sais sur le Flambeau ? »
« - Je ne sais de quoi vous me parler »
Peu à peu je sens comme une présence dans ma tête, c’est insidieux, silencieux mais c’est bien là. Il veut me voler mes souvenirs, alors comme me l’a appris ma mère, j’oppose un mur entre cette présence et mes pensées.
La créature ne s’attendait pas à cela et recule.
« - Ainsi donc tu as été initié… Nous allons voir combien de temps tu pourras tenir. »
Ce fut alors comme si une vague gigantesque s’abattait dans ma tête, le pauvre mur que je maintenais vola en éclat lui donnant accès à mes pensées les plus profondes.
« - Je suis déçu… », me dit il, « J’aurais cru que tu aurais un peu plus tenu. Bien qu’avons-nous là… »
Je le sens fouiller dans ma mémoire remontant mes souvenirs les uns après les autres à la manière d’une tondeuse dans un pré et s’arrêter sur l’un d’eux en particulier
« - Tiens tiens tiens… voila une chose à laquelle je n’aurais jamais pensé… tu es le frère jumeau de Grendel… tes parents ont bien joué la comédie pendant toutes ces années mais cela a été vint. »
La colère et l’impuissance monte en moi, à cause de moi, le secret de la famille a été éventé.
Désespérément j’essaye de monter de nouveaux murs pour l’empêcher d’aller plus loin, mais le raz de marée qui s’écoule dans mon cerveau a tôt fait de les faire sombrer.
Le serpent ne fait pas cas de mes défenses fébriles mais s’impatiente de ne pas trouver l’information qu’il recherche. Peu à peu je sens mes forces décliner, et le raz de marée se transformer à tsunami. Je m’épuise autant que je le peux à le retenir mais rien n’y fait et soudain c’est le noir.

Je me réveille à nouveau sur un sol de terre. Ma tête me fait atrocement mal, mon dernier souvenir est le cri de rage du serpent lorsque je me suis évanouie.
Une cloche retentis à nouveau et mes bourreaux reparaissent. Ils m’empoignent et je n’offre que peu de résistance. Cette fois ci nous rejoignons une salle entourée de cristaux bleutés. Je sens qu’une énergie magique en émane.
Les gardes me font m’étendre sur un autel d’un noir intense.
« - Tzack !! », dit le serpent et je sens que mon corps ne peux plus bouger un muscle.
Après une simple passe, il sort des airs un poignard dont la poignée ressemble à un serpent mangeant une lame longue et effilée. Une légère lueur émane de la lame, assurément une arme aux propriétés magiques.
Le serpent s’approche de moi le poignard tenu entre deux doigts. D’un geste vif sur mon bras droit, il m’entaille la peau sur plusieurs centimètres. Des filets de sang ne tardent pas à suinter de la blessure, heureusement que mon métabolisme me permet de guérir rapidement mais la douleur est par contre bien présente.
Le serpent commence une série d’imprécation pendant qu’il taillade mon corps de toute part. Bizarrement le sang au lieu de couler vers le bas, s’élève au dessus de ma tête. Le sang s’étire, s’agglutine, des formes commencent à apparaitre… tout d’abord indistinct puis de plus en plus précisément. Les formes s’animent par endroit et avec horreur je reconnais ici le visage de ma mère ou dans cette fenêtre encore le visage de mon père. Je vois s’étaler devant moi l’arbre vivant généalogique de ma famille. Même mon frère jumeau se distingue. Alors que mes blessures superficielles se referment, le serpent en créer d’autres un peu plus loin, alimentant son immonde sortilège. Je tente de crier de stopper mais mes lèvres restent closes et je ne peux pas plus émettre un son.
Je ne peux être que le spectateur malgré moi de ce qu’il se passe, le serpent étudie parfois avec minutie certaines scènes qui se jouent dans mon sang, avec la pointe du couteau il agrandi la fenêtre de vision pour en apprécier tous les détails. Malgré moi je note un nombre important de tête que je ne connais pas, et pas un ne semble s’être aperçu qu’il était épié.
Le serpent de rage continu de me taillader de plus en plus profondément, la douleur et la fatigue me submerge presque.
Pourtant il me semble… non mon esprit fatigué par les multiples blessures et régénérations doit surement me jouer des tours, car l’un des membres supposés de ma famille vient de me regarder droit dans les yeux. C’est un homme aux cheveux blancs, tout de rouge vêtu, qui tient dans sa main droite un sceptre en vasque dont la pierre rouge feu pulse comme une flamme dansante. Mes yeux ne peuvent se détacher de lui. Il me semble qu’il pose une question mais je n’entends rien.
« - Que regardes-tu donc ? », dit le serpent
Tout à ma contemplation, je n’avais pas remarqué que le serpent m’observait.
Alors qu’il s’approche de la vision de l’homme aux cheveux blanc, je vois les yeux de mon geôlier s’agrandir.
« - Le… le voila… enfin »
Alors qu’il commençait à agrandir la fenêtre avec son couteau, il se passa la seule chose qu’il n’avait pas prévu… je m’évanouie.

Je me réveille juste au moment où l’un des gardes me jette comme un sac de pomme de terre sur le sol de ma prison. Dans un élan de survis et éviter de me rajouter plus de blessure, je m’accroche au bras du tortionnaire. Malgré tout la chute est rude et je retombe dans l’inconscience.
A mon réveille, je n’ai plus aucune notion du temps. Je tente de me mettre debout mais j’ai mal partout alors je me contente de m’assoir. Je me tâte pour connaitre l’ampleur des dégâts que m’a infligés le serpent mais un son de clochette retenti très proche de moi. Le cœur battant j’attends de voir apparaitre les flambeaux des gardes qui vont m’emmenez une nouvelle fois me faire torturer… Les secondes puis les minutes passent et toujours rien. Mon esprit dans cet enfer me joue des tours…
Je continu l’inspection de mon corps et cette fois si j’entends distinctement le son d’une clochette. A quelles diableries joue encore le serpent pour me faire avouer des choses dont je n’ai aucune idée. J’attends mais rien ne vient.
Un doute m’assaille tout à coup… je fais bouger mes mains devant moi… un son de clochette une nouvelle fois. Mon cœur bondi dans mon torse, serait il possible que dans ma chute j’ai pris, sans le faire exprès, la clochette du garde. Je fais raisonner l’instrument comme si s’était la plus belle chose que je n’avais jamais entendue.
Au moins une chose est sûre, je ne saigne plus et j’ai de quoi m’évader de ma prison.

D’après ce que j’ai pu voir, les gardes semblaient juste faire tinter la clochette et nous nous retrouvions ailleurs. Hors vu que depuis tout à l’heure je la fais sonner et rien ne se passe il doit y avoir en plus un mot secret. L’allégresse retombe. J’essaye plusieurs choses, des mots totalement inventés en passant par des codes secrets que nous avions avec mes frères et sœurs… sans succès.
J’abaisse me bras de rage et fait tinter une nouvelle fois cette clochette de malheur et je pense intérieurement « - Je veux juste sortir ». Mes yeux se brouillent, ma raison a lâché, je m’effondre sur le sol.
Je cris « - Laisser moi sortir !! », mon appelle se répercute sur les murs d’un couloir allumé par endroit par des torchères. Le souffle coupé, j’entends l’écho se propager. Je suis sorti…
Je cours comme un lapin dans les couloirs, priant pour ne pas tomber sur un garde, dans la précipitation, je me prends les murs lorsque je n’arrive pas à tourner suffisamment vite à un embranchement, il y a la douleur mais je n’en ai que faire, la seule chose qui compte s’est de sortir d’ici en entier.

Alors que je grimpe un escalier, je me fige sur place. Des bruits de pas et de voix résonnent dans le couloir que je voulais prendre, j’avise un décroché pour m’y fondre accroupi, la tête entre les jambes.
Les gardes passent devant moi sans s’arrêter. J’attends tout de même un petit moment avant de sortir de ma cachette, une fois que la voie est sûr j’avance à pas feutré. Le long couloir que j’emprunte n’a qu’une seule issue, si des gardes se présentaient à cet instant, je serais découvert. Sans faire trop de bruit, j’avance plus rapidement. La pièce que je découvre est une sorte de salle de festivité, immense de par sa taille et par le non moins immense lustre qui trône à son sommet. De longues tables sont disposées comme si un banquet allait avoir lieu très bientôt.
Je ne reste pas plus longtemps observé cet endroit, je profite qu’il n’y ai personne pour me faufiler entre les tables et rejoindre le couloir qui se trouve en face de moi. Pourquoi celui-là plus qu’un autre sur les côtés, je ne saurais trop dire, j’ai l’impression que c’est celui-ci qu’il faut que je prenne et pas un autre.
Une fois parvenu à l’autre bout de la salle j’inspecte le nouveau couloir. Personne en vue. J’avance le dos courbé espérant ainsi me faire moins voir… Après un nombre incroyable de couloir et d'embranchement, je débouche sur une nouvelle salle, rempli de livre et d’objet divers, comme une sorte de laboratoire. Je stoppe net. Le serpent se dresse au fond de cette pièce, faisant de grand geste et marmonnant des sons inintelligibles. Des bruissements et des déplacements sur les côtés me sortent de ma torpeur, de petits serpents sinuent sur le sol dans ma direction.
« - Qui est là ? », s’époumone le grand serpent
Lorsqu’il se retourne la stupeur se lit sur son visage.
« - Comment as-tu réussi à sortir ? »
Et avant que je n’aie pu faire le moindre signe de retraite, il me jette un nouveau sort qui me paralyse. Je tombe à la renverse pétrifié.

Mais alors que je ne m’y attendais pas une détonation se produit juste à côté de moi, l’homme aux cheveux blanc se dresse fièrement devant moi, faisant un barrage de son corps. Dans ma position cet homme me semble si grand. Le sceptre qu’il tient en main pulse d’une lumière rouge vive, qui anime d’ombres écarlates les murs de la pièce. D’un geste de la main, l’homme me libère du charme d’immobilisation.
Le serpent tente tout de suite de lui jeter un sort mais l’homme au sceptre dévie d’un geste l’attaque.
« - Tu me cherchais serpent, et bien me voila. Mais sache que notre rencontre sera ta perte »
Un combat grandiose s’engage, alors que le sceptre pulse de plus en plus vite, générant des boules d’énergie qui éclate de part et d’autre de la pièce, le serpent réplique par des salves destructrices d’énergie noire. Je cours me cacher dans un coin qui me permet sinon d’être en sécurité, d’au moins être aux premières loges pour voir un combat fantastique entre deux seigneurs du chaos.
Alors que je pensais que le serpent allait prendre le dessus, le porteur du sceptre disparait soudain pour réapparaître à quelques centimètres du serpent une boule d’énergie dans la main qu’il libère instantanément sur son ennemi qui ne peut l'éviter à cette distance.
La masse brulé du serpent s’effondre sur le sol, j’entends une cavalcade dans le couloir mais avant d’avoir pu faire quoique ce soit, l’homme au sceptre est prêt de moi et nous téléporte dans une forêt de cristal proche de la maison familiale, il n’y a pas âmes qui vivent à des kilomètres.

Des pleurs coulent le long de mes joues malgré moi, et je n’arrive qu’a dire « - Merci de m’avoir sauvé »
Il s’agenouille en face de moi et me dit d’une voix grave :
« - Se sera la première et la dernière fois que je le ferais et pour en être sûr je vais effacer se souvenir de ta mémoire »
Il dépose son long bâton sur ma tête, je vois comme des papillons devant mes yeux et avant d’avoir pu dire un mot, un grand film blanc me bouche la vue, je perds pied et m’effondre sur le sol, une nouvelle fois inconscient…
Je me réveille avec une désagréable impression sans trop savoir pourquoi. Mais je chasse vite cette idée de ma tête car aujourd’hui c’est mon anniversaire alors je veux bien en profiter…
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